7.7 C
Alger
AccueilIdéesPrésidentielles du 12 décembre : logique autiste et voie sans issue !

Présidentielles du 12 décembre : logique autiste et voie sans issue !

Date :

Dans la même catégorie

Tunisie‑Algérie : coopération militaire confirmée et rumeurs démenties

Depuis plusieurs semaines, un document attribué à un accord...

Your Party, le difficile retour de la gauche britannique

Ulcéré par les promesses non tenues du Brexit et...

Hichem Sifer et la déchéance du cerveau

J’avais déjà rédigé dans Le Matin d’Algérie un article...

Djenadi Moncef : « Je voulais rendre justice à l’Aurès–Nememcha et à Ben Boulaïd »

Le livre Aurès–Nememcha, témoignages des compagnons de Mustapha Ben Boulaïd,...

Omar Kerdja : « Ecrire c’est refuser que notre mémoire se dissolve dans le silence »

Omar Kerdja est un écrivain, chercheur et historien algérien...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
TRIBUNE

Présidentielles du 12 décembre : logique autiste et voie sans issue !

Le signal fort donné par la diaspora algérienne, en ce 1er jour de scrutin à l’étranger, n’est qu’un avant-goût de ce que sera au final cette mascarade électorale, si elle est menée à son terme : un rejet massif et sans appel !

Le régime et les candidats à cette opération sans issue peuvent-ils encore prétendre que cette élection forcée constitue une réponse à l’immense détermination de tout un peuple qui exprime son désir de changement ?

Cette élection du 12 décembre est rejetée par un peuple entier, en Algérie comme au sein de la diaspora, non pas que les algériens soient contre tout processus électoral mais bien parce que cette élection ne résoudra en rien la crise dans laquelle se débat le régime.

Une élection organisée par ceux là mêmes qui ont sévi des décennies durant et ont organisé toutes les élections fraudées de ces 20 dernières années.

Une élection dont les conditions d’organisation et de surveillance sont sciemment aux antipodes des revendications de la société politique.

Les Algériens veulent en finir avec le régime et non lui permettre de se régénérer sur le dos du Hirak.

Les Algériens veulent bâtir un Etat de droit et non remettre en scelle l’autoritarisme et la confiscation de la volonté populaire.

Désormais, plus que jamais, et quels que soient les événements et décisions à venir, le régime, qui sera allé au bout de sa logique autiste, n’aura d’autre choix que d’accepter de tenir compte du profond désir de changement scandé chaque semaine depuis plus de 10 mois par des millions d’Algériens.

Il appartient, dès à présent, aux partis, associations, syndicats,…, d’être, en toute responsabilité, en phase entre eux, pour être à la hauteur des revendications légitimes du Hirak.

* Membre du Conseil Politique de Jil Jadid

Auteur
Zoheir Rouis*

 




Dans la même catégorie

Tunisie‑Algérie : coopération militaire confirmée et rumeurs démenties

Depuis plusieurs semaines, un document attribué à un accord...

Your Party, le difficile retour de la gauche britannique

Ulcéré par les promesses non tenues du Brexit et...

Hichem Sifer et la déchéance du cerveau

J’avais déjà rédigé dans Le Matin d’Algérie un article...

Djenadi Moncef : « Je voulais rendre justice à l’Aurès–Nememcha et à Ben Boulaïd »

Le livre Aurès–Nememcha, témoignages des compagnons de Mustapha Ben Boulaïd,...

Omar Kerdja : « Ecrire c’est refuser que notre mémoire se dissolve dans le silence »

Omar Kerdja est un écrivain, chercheur et historien algérien...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici