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Prison Boussouf : Laalami affaibli, Mustapha Bendjama sera en grève de la faim

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Mustapha Bendjama
Le journaliste Mustapha Bendjama va entrer en grève de la faim pour protester contre l’arbitraire qui l’accable.

Les détenus d’opinion Cherif Mellal, l’ancien patron de la JSK et Chames Eldine Brahim Laalami, activiste de Bordj Bou Arréridj sont en grève de la faim. La maman du journaliste Bendjama va elle aussi entrer en grève de la faim en soutien à son fils.

Me Said Zahi a rendu visite aujourd’hui, le 02 septembre 2023, au journaliste Mustapha Benjama et à Chames Edine Brahim Laalami

« Chames Eldine Brahim Laalami est très affaibli et il arrive difficilement à parler, en raison de la grève de la faim qu’il a entamée le 03 août 2023, le jour de sa condamnation en première instance à 08 ans de prison ferme.

Il a réaffirmé sa détermination de poursuivre son action contre le dossier qu’il lui a été fabriqué et les accusations fantaisistes dont il a fait l’objet.

Il dit que c’est son ultime recours et il va jusqu’au bout.  » Je suis porteur d’une cause », a-t-il affirmé.

Mustapha Benjama a déclaré lui aussi son intention d’entamer une grève de la faim pour protester contre l’arbitraire qui s’est abattu sur lui.

Sa maman a annoncé également sa volonté d’entamer une grève de la faim en soutien à son fils, s’il maintient sa décision de se lancer dans cette action. »

Le journaliste Mustapha Bendjama a été condamné il y a quelques jours avec le chercheur Raouf Farrah à deux ans de prison ferme.

Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Depuis 2019 et l’intronisation de Tebboune à la présidence, le pays vit dans un climat de traque des manifestants et esprits contestataires. Un climat de tension insoutenable est imposé à la population par le régime en place qui craint désormais le retour de manifestations populaires.

En désespoir de cause, qu’ils soient universitaires ou sans diplômes, jeunes ou dans la force de l’âge, des dizaines de milliers d’Algériens quittent le pays. Que cela soit par les voies aériennes donc légalement ou en achetant des places dans des bateaux pneumatiques de fortune qui « grillent » les frontières en direction de l’Espagne. Cette terrible réalité est tue par le régime car elle est synonyme de ses échecs.

Sofiane Ayache. 

 

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