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Quand Djamel Ould Abbès s’attaque à Ahmed Ouyahia

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Jacqueries

Quand Djamel Ould Abbès s’attaque à Ahmed Ouyahia

Quand un vieillard de 84 ans s’attaque régulièrement à un gaillard de vingt ans son cadet, des questions se posent légitimement sur les vrais raisons de ces attaques récurrentes.

Quand quelqu’un s’attaque à plus fort que lui, il le fait en se sachant bien protégé par une force généralement invisible. Cela se passe comme ça dans les bagarres entre gamins de même quartier, et cela se passe comme ça aussi dans les luttes entre les clans du pouvoir.

La preuve, il suffit de suivre ces jours-ci l’actualité en Algérie pour constater de visu que le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, ne rate aucune occasion pour tomber à bras raccourcis sur le Premier ministre, Ahmed Ouyahia ; deux personnages censés pourtant soutenir et appliquer le même programme, celui du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, en l’occurrence.

Une chose est sûre, Djamel Ould Abbès n’aurait jamais osé s’aventurer dans un duel pareil sans un signal clair, ou en catimini, du Palais d’El Mouradia. Et Ahmed Ouyahia n’a pas voulu répondre du tac au tac (et Dieu sait qu’il en a les moyens), parce qu’il sait pertinemment que son « rival » est mandaté seulement pour remplir un vide.

En effet, les partisans du cinquième mandat s’activent discrètement mais inlassablement, en prenant le soin de créer un faux débat par hommes du système interposés, pour éviter que ne s’invite sur la place publique un vrai débat entre des spécialistes en droit constitutionnel et en médecine sur la légalité d’un cinquième mandat, par exemple.

Les Algériens ne sont tout de même pas naïfs au point de croire que Djamel Ould Abbès et Ahmed Ouyahia que tout rassemble puissent du jour au lendemain devenir des ennemis jurés, comme ça, sans motif apparent. Tout le monde sait que si l’un deux s’écarte du chemin tracé, il sera immédiatement banni, comme Abdelaziz Belkhadem.

Les attaques à fleuret moucheté de Djamel Ould Abbès contre Ahmed Ouyahia ont encore de beaux jours devant elles. Elles ne cesseront que lorsque leur initiateur d’en haut aura jugé qu’il est temps de passer aux choses sérieuses : la préparation du scrutin d’avril 2019.

En attendant, contentons-nous donc du seul faux débat qu’on nous serve, le vrai étant interdit à nous autres immatures politiquement devant l’Eternel.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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