20 janvier 2025
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Quand la dictature est gratuite et la démocratie payante

L’Algérie, ce pays où les paradoxes s’érigent en système, semble avoir élevé la dictature au rang de bien public, accessible à tous et sans frais apparents. Pendant ce temps, la démocratie, perçue comme un idéal universel, se révèle être un luxe coûteux et hors de portée pour la majorité. Dans ce contraste saisissant, une question fondamentale s’impose : à quel prix la démocratie peut-elle triompher d’une dictature enracinée ?

La dictature, en Algérie, ne demande ni cotisation ni souscription. Elle s’installe et se perpétue avec une facilité déconcertante. Elle repose sur un système qui s’auto-alimente, où la répression n’est qu’un outil parmi d’autres pour maintenir le statu quo. En apparence, elle ne demande aucun effort financier : pas de campagnes publicitaires, pas de débats, pas de examens transparents. Mais en réalité, elle impose un tribut invisible et colossal.

Ce « modèle gratuit » est financé par le sacrifice des libertés fondamentales, la dilution de la dignité humaine et l’appauvrissement moral et économique du pays. Le prix à payer pour cette dictature est un avenir hypothéqué, une jeunesse bridée, une créativité étouffée. La soumission devient une norme implicite, un mode de vie imposé à une population désillusionnée.

Les élus de l’ombre : le luxe de l’impunité

Les bénéficiaires de ce système sont peu nombreux, mais leur entreprise est totale. Une oligarchie politique et économique, déguisée en élite, s’approprie les ressources du pays. Pour eux, la dictature est bien plus qu’un système ; elle est une assurance tous risques. Elle garantit leur impunité et leur pouvoir, sans exiger de comptes ni de transparence.

Pendant que les privilèges se multiplient au sommet, le citoyen lambda paie un prix bien plus élevé : chômage endémique, corruption systémique et un accès limité aux droits fondamentaux tels que l’éducation ou la santé. Le coût réel de cette dictature gratuite est la stagnation collective d’une nation aux potentiels inexploités.

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La démocratie : un luxe rare et onéreux

La démocratie, en revanche, ne s’offre pas facilement. Elle exige des investissements massifs : en éducation, en infrastructure institutionnelle, et surtout en engagement citoyen. En Algérie, elle est perçue comme une denrée importée, rarement produite localement et souvent inaccessible pour la majorité.

Les quelques tentatives de démocratisation se sont heurtées à des résistances farouches. Chaque avancée est perçue comme une menace par ceux qui profitent du système en place. Les rares espaces de liberté sont surveillés, infiltrés, parfois anéantis, laissant une population désabusée face à un processus perçu comme truqué avant même d’avoir commencé.

Les élections : un spectacle sans surprise

Les élections, censées être le socle de la démocratie, ne sont souvent qu’une pièce de théâtre dont le dénouement est connu d’avance. Les promesses de changement se diluent dans des pratiques bien rodées de manipulation et de falsification.

Participer aux élections dans ce contexte, c’est accepter de jouer un rôle dans une mascarade où les citoyens votent, mais ne choisissent pas. L’acte de voter devient un acte vide, une formalité dépourvue de sens, et pourtant, il exige du temps, de l’énergie, et, dans certains cas, un courage face aux intimidations et aux pressions.

Le paradoxe algérien : quand la démocratie devient trop chère

Pourquoi la démocratie semble-t-elle inabordable en Algérie ? La réponse réside dans les fondations mêmes du système. Les institutions démocratiques, bien qu’elles existent en théorie, sont façonnées pour préserver le pouvoir en place. Elles ne servent pas le peuple mais agissent comme des vitrines, des façades qui masquent une centralisation totale du pouvoir.

Les Algériens qui osent revendiquer un changement payaient un prix élevé : véritables arrestations, surveillance et marginalisation. Ce coût, invisible dans les bilans financiers, est bien réel dans la vie quotidienne des activistes, des journalistes et des citoyens engagés.

Le prix du changement : entre résistance et espoir

La dictature peut sembler gratuite, mais elle coûte à la nation sa vitalité et son avenir. La démocratie, bien qu’exigeante, offre des perspectives infiniment plus prometteuses. Elle n’est pas un luxe réservé à une élite ; elle est un droit inaliénable. Mais ce droit, comme l’Histoire l’a souvent montré, n’est jamais offert : il est conquis par ceux qui refusent la démission.

Chaque pas vers la démocratie exige des sacrifices : du temps, des efforts, parfois même des vies. Mais ces sacrifices ne sont pas vains. Ils construisent les fondements d’un avenir où chaque voix peut réellement compter, où chaque citoyen peut vivre dans la dignité et la liberté.

La démocratie comme investissement collectif

L’Algérie se trouve à un carrefour décisif. Elle peut continuer à accepter la dictature comme un fardeau invisible mais pesant, ou investir dans une démocratie qui, bien que coûteuse, en vaut largement la peine.

Ce choix n’est pas seulement celui des élites ou des institutions ; c’est un choix collectif, porté par un peuple conscient de sa puissance et de son potentiel. La démocratie, malgré son prix, est le seul système capable de garantir un avenir meilleur.

Car comme le dit si bien l’adage : « Si vous trouvez que la démocratie coûte cher, essayez la dictature, et vous en paierez le prix toute votre vie. »

Dr A. Boumezrag

11 Commentaires

  1. Ce Kebboune est un fou, un vieux fou. Alcolique et en plus il a l’alcool mauvais. C’est le Président le plus calamiteux qu’un pays africain ait eu. Il nous mene droit vers la guerre : aucun chef d’Etat ne le considére. Il nous a totalement isolé du monde. Même la Russie prend ses diostances avec ce vieux fou, même la Chine ne veut pas entendre parler de lui. Aucun chef d’Etat arabe n’est intéressé à s’entretenir avec lui. C’est un fou. C’est un danger pour l’Algérie et pour les algériens. Il faut qu’il soit débranché au plus vite. Ce que je redoute c’est que les généraux soient encore plus fous que lui.

    • L’axe du mal a ete’ devoile’ il y a longtemps, par G. Bush, ca lui arrive toujours. Et ces lapsus-la sont accidentels. Ceux/lapsus qui sont capte’s sont ceux-la qui n’ont pas ete’ vite etouffe’s. Bref, il disait lui:
      _ Il n’y aura JAMAIS PLUS kalifat.
      _ L’axe du mal sera detruit. L’axe du mal est compris des jamahirias qui se sont fixe’es Israel comme cible.
      La Liste:
      Syrie(tombe’e),
      Iraq(tombe’),
      Iran(neutralise’),
      Yemen(tombe’),
      Liban(paralyse’),
      Egypte(gele’e),
      Lybie(KO),
      Tunisie(noye’e),
      Algerie(Aveugle’e).

      Pour les Mullah-ettes, tomber ne suffit pas – il leur faut une humiliation publique – pour les livres d’histoire. Le Khomeini doit porter sa culotte sur la tete, comme la derniere jeune etudiante et tant d’autres dont personne n’en sait rien.

      Pour l’Anegerie elle a beneficie’ jusque-la de la defense de la France. Mais, c’est fini. Il faut d’abord leur vider les poches comme de vilains pick-pockets qu’ils sont.
      . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
      Vous remarquerez, que les Arabes Authentiques ne sont pas inquiete’s. Ils sont toujours reste’s egaux a eux-meme, INTEGRES, c.a.d. Entiers et Incorruptibles. Et par Incorruptibles, il ne s’agit pas de prendres de gains materiels non-merite’s seulement, mais d’Honnete’ et franchise, c.a.d. pas d’IMPOSTURE. faire-semblant, tromperies et khortisseries !

  2. Je cite: «  La démocratie, malgré son prix, est le seul système capable de garantir un avenir meilleur. »

    Un avenir meilleur ou est-ce une EXISTENCE ?

    Le drame de se faire posseder par ses possessions !

    Un bidule comme teboune, n’existe pas ! Juste un sac ambulant. Mais il ne s’en rend meme pas compte. En fait c’est comme ca qu’on les choisit !

  3. «La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer»
    « L’Algérie est un enfer peuplé de gens à qui l’on fait croire qu’ils sont dans un paradis »

  4. Il y a même certaines personnes en France qui pensent qu’ils vivent en dictature !
    C’est un des rares pays où il y a un éventails de partis des trotskystes a Zemmour !
    Pour rester au pouvoir en démocratie, il faut plaire et Macron n’a pas hésité à faire du quoi qu’il en coûte qui a amplifié la dette qui était déjà conséquente (60 milliards d’intérêt a la dette) Quel est le pays démocratique qui n’a pas de dettes ? Ce sera a mon avis un des problèmes majeurs dans les années à venir ! Les USA pour éviter les shutdown doit payer comme intérêt de la dette l’équivalent du budget de la défense (12 % du PIB) !

    Concernant l’Algérie, Comme disait Machiavel : il vaut mieux pour un dirigeant d’être craint que d’être aimé !
    Étant donné que l’Algérie est dirigée depuis le coût d’état de 1962 par une oligarchie de militaires, # Être craint # a été l’option de gouvernement !
    Ces moukharabates tirent les ficelles en balançant des histoires de front intérieur pour lutter contre des ennemis intérieurs qui évoluent en fonction des périodes ( en ce moment c’est la France) ,
    Les pénuries alimentaires sont périodiques et pour le ramadan on promet des tonnes de viandes rouges,…. On manipule l’opinion !
    Pour les déficits publics, on s’enorgueillit de ne pas avoir de dettes a l’extérieur mais on n’hésite pas utiliser la planche a billet ! L’evolution du dinar depuis des décennies par rapport au $ et € nous montre la perte de valeur ! Comme l’Algérie importe beaucoup, les conséquences c’est l’inflation ! Les prix montent et les consommateurs faibles et moyens sont les principales victimes ! La dépréciation du dinar nous montre que le pays s’appauvrit !

  5. Dans le cadre de l’affaire entre la DGSE française et les services de renseignement algériens, les tactiques d’infiltration utilisées par l’Algérie semblent s’inscrire dans une stratégie sophistiquée, combinant des techniques modernes de renseignement et des méthodes plus classiques. Voici un aperçu des tactiques d’infiltration qui peuvent être utilisées dans ce contexte, basé sur les rapports exposés :

    1. **Recrutement d’Agents Doubles**
    Un des outils les plus puissants d’infiltration consiste à retourner des agents ennemis ou recruter des membres intégrés à l’organisation adversaire (ici, potentiellement la DGSE). De tels agents doubles fournissent des informations internes cruciales tout en continuant à simuler leur loyauté envers la DGSE. Ces recrues peuvent également désinformer l’organisation cible.

    2. **Positionnement d’Agents Sous Couverture**
    Les services algériens ont probablement placé des agents sous couverture au sein des structures d’intérêt de la DGSE. Ces agents peuvent opérer sous des identités fictives ou utiliser des couvertures professionnelles légitimes, comme des postes dans des entreprises ou organisations internationales ayant des liens avec les opérations françaises.

    3. **Collecte de Renseignements par Indirects**
    Une autre méthode efficace consiste à cibler les collaborateurs secondaires ou externes liés à la DGSE. Cela peut inclure le recrutement ou l’espionnage de contractuels, de prestataires ou même de membres des familles des agents pour obtenir des informations sans attaquer directement les structures principales.

    ### 4. **Exploitation des Failles Humaines (« Ingénierie Sociale »)**
    L’Algérie a pu utiliser des techniques d’ingénierie sociale pour manipuler ou tromper des agents français. Cela inclut par exemple des interactions calculées visant à obtenir la confiance, puis extraire des détails sensibles. Les failles émotionnelles, financières ou personnelles des cibles sont souvent exploitées dans ce type de tactiques.

    5. **Cyberinfiltration et Piratage Informatique**
    Dans un contexte moderne, l’infiltration passe aussi par des cyberattaques. Les services algériens pourraient avoir réussi à accéder aux systèmes de communication interne de la DGSE, interceptant ainsi leurs échanges. Cela permettrait d’obtenir des informations stratégiques ou de cartographier les opérations en cours.

    6. **Création de Liens avec des Réseaux Régionaux**
    L’Algérie semble s’être appuyée sur des partenariats avec des groupes dans la région MENA ou d’autres agences régionales (par exemple, en lien avec des acteurs en Syrie, Irak ou des groupes locaux) pour obtenir des informations sur la coopération entre ces derniers et les Français. Ils peuvent également avoir utilisé ces réseaux pour brouiller les pistes et complexifier les opérations ennemies.

    7. **Faux Documents et Identités**
    L’usage de faux noms, passeports et documents pour permettre à leurs agents de s’infiltrer dans des groupes locaux ou institutions collaborant avec la DGSE est une tactique classique mais efficace. En adoptant des identités crédibles, les agents algériens peuvent se rapprocher des cibles sans éveiller de soupçons.

    8. **Pièges Ciblés et Contre-Infiltrations**
    Une tactique essentielle d’infiltration semble être l’utilisation de « pièges intelligents ». Cela consiste à créer de fausses opportunités pour attirer les agents français dans des situations où ils sont exposés. Par exemple, en simulant une fuite d’information, les Algériens pourraient surveiller directement la manière dont la DGSE répond, et donc, mieux comprendre leurs structures et agents clés.

    9. **Infiltration dans les Services Locaux en Collaboration avec la DGSE**
    Les services algériens pourraient avoir réussi à infiltrer des organisations locales ou des agences internationales que la DGSE utilise comme partenaires ou zones opérationnelles. Ces infiltrations permettent d’exploiter des angles morts dans les réseaux de coordination française.

    10. **Exploitation des Communications Sécurisées**
    La mention d’Amine, dans son rôle clé pour sécuriser les communications algériennes (), suggère que l’Algérie dispose d’une expertise avancée dans le domaine des intercepteurs de communication. Les services algériens pourraient avoir surveillé et intercepté des messages ou des appels sensibles depuis ou à destination de la DGSE, utilisant ces données pour alimenter leurs propres infiltrations.

    11. **Observation Long Terme et Analyse de Routine**
    Les Algériens auraient pu concentrer leurs efforts sur la surveillance prolongée des agents connus ou présumés affiliés à la DGSE. Cela permet de détecter les routines, les habitudes ou les contacts de ces agents, créant des possibilités d’interception ou d’approche.


    12. **Désinformation comme Appât**
    Un piège classique utilisé dans les opérations secrètes consiste à diffuser intentionnellement de fausses informations pour observer qui y réagit et comment. Cela peut trahir la présence ou les partenaires locaux de la DGSE, permettant ensuite aux services algériens d’infiltrer ces réseaux plus facilement.


    13. **Déploiement d’Agents sur des Opérations Externes**
    Enfin, les services algériens semblent avoir utilisé des acteurs dans des zones sensibles telles que la Syrie, l’Irak et la Turquie pour compromettre certaines initiatives françaises (). Ces agents pourraient avoir dévoilé des collaborations clandestines entre les Français et d’autres entités, renforçant ainsi leur capacité à anticiper les mouvements de la DGSE.


    Conclusion
    En combinant infiltration humaine, cyberstratégies, manipulation de réseaux locaux et techniques de désinformation, les services algériens semblent avoir adopté une approche polyvalente pour neutraliser les opérations de la DGSE. Ces tactiques montrent une compréhension avancée des techniques de renseignement modernes et de l’efficacité d’une approche multidimensionnelle dans le domaine de l’espionnage.

    • A chaque fois que la junte se sent # humiliee #, elle raconte la même histoire de prétendu complot déjoué par les extraordinaires # services Algériens # et par # Front interne# !
      En mai 2023 déjà, L’Expression avait révélé un «mystérieux complot contre l’Algérie», où «des membres influents du Mossad, cinq responsables des services de renseignement français ainsi que douze éléments des services marocains» se seraient réunis à Tel-Aviv pour «l’élaboration d’un plan de déstabilisation de l’Algérie»,
      Étrangement, quelques mois plus tôt, «l’affaire Bouraoui» battait son plein. Cette opposante du régime d’Alger, qui avait animé le mouvement Barakat contre un quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, faisait l’objet d’une interdiction de sortie de territoire lorsqu’elle s’est réfugiée dans le consulat français !

      En ce moment avec une Algérie délaissée par la France au profit du Maroc et secondo, l’histoire de Sansal, un écrivain emprisonne , l’image de l’Algérie est écornée tout du moins en Europe !
      L’histoire du pretendu indic, Mohamed Amine, est seulement utile pour l’opinion publique algérienne ! Ce qui est intéressant c’est la declaration en conclusion du récit ! Cette affaire «révèle clairement une rancœur profonde ainsi que l’ampleur des complots et des manœuvres ourdis contre l’Algérie». Mais «grâce à la prise de conscience du peuple algérien et à la cohésion du front interne ainsi que la vigilance et le professionnalisme des services de sécurité, toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de notre pays ont été mises en échec» !
      Algérie est le nombril du monde. Elle est la proie de tous les complots possibles et imaginables !
      C’est la politique de la peur ! La junte utilise la peur collective de la population pour faire adopter des mesures réduisant les libertés individuelles.

  6. L’ALGÉRIE que vous voulez serait un toutou avec une liasse tenue par votre mère patrie, la france, l’impérialisme et le sionisme. Vous dites que vous êtes dans un pays libre, osez vous dire que l’entité sioniste, raciste, criminelle et fallacieuse doit être sanctionnée? Vous êtes pris dans le courant des gens qui mordent la main qui les nourrit. Ah! Si la vérité vous etait contée vous comprendriez combien l’armée Algérienne protège l’Algérie des gens comme vous et des pays d’où vous écrivez ces mots tant lourds que si l’Algérie nous vius a pas payer votre enseignement vous seriez toujours khalassines chez le colans .. Sachez que le jour où on vous chasse de ce pays que vous dites Paradi vous trouvez les bras de l’Algérie ouverts pour vous proteger

  7. Une Dahdouherie, et rien d’autre, comme si ceux qui combattent leurs peuple savent faire autre chose. Un chef d’état major grabataire, mafieux, avec une incontinence urinaire donne une image de l’armée.
    Pendant que les armées se développe, nous nous donnons des milliards pour de la quincaillerie Russe qui a prouvée son inefficacité sur le terrain. Au lieu de développer le pays , on nous invente à tour de bras,des ennemis. l’Algérie d’aujourd’hui est isolée sur le plan continental, ne parlons même pas de l’Occident. A force d’avoir des frères à tout va, et de défendre des causes perdues, le résultat est l’isolement.
    Sans compter l’arrivée de Trump en janvier. Les chinois investissent des milliards au Maroc, les russes sont embourbés dans la guerre, ne nous reste que le Polisario.

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