Jeudi 17 juin 2021
Quand la France refuse d’accorder un visa pour le frère de la victime
L’étudiante et travailleuse à temps partiel victime de la fusillade dans son lieu de travail à Paris. Elle n’a personne en France. Elle a été toujours hospitalisée, et après être passée « très près de la mort ». « la victime souffre de lourdes séquelles: physique, cérébral, et psychologique qui l’impactent dans la vie quotidienne », selon le responsable de l’ADDRA.
Malgré des semaines en centre de rééducation et d’un suivi de kinésithérapie, psychologique quasi quotidien, ces séquelles pourraient ne jamais se résorber. « Personne ne sait si elle pourra récupérer l’usage de sa jambe et sa main droite un jour », nous apprend le responsable d’ADDRA. Sans oublier qu’elle a subi un important traumatisme crânien. « On me dit juste que si ça arrive, ça prendra des années », confie la jeune victime. Laquelle lutte pour s’adapter à sa nouvelle vie.
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La victime vit seule à Paris, sa situation est très handicapante et démoralisante, elle nécessite de la présence indispensable de membres de sa famille. Les autorités françaises déjà alertés sur cette douloureuse épreuve. En vain. L’un de ses frères, le plus à même de la soutenir et de rester à ses cotés, le temps que sa situation s’améliore, s’est vu refuser un visa d’entrée en France.
Ce refus risque de compliquer encore la situation particulièrement douloureuse de cette jeune étudiante dont le drame a fait en avril dernier la une des chaînes de télévision et des médias.