26 avril 2024
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Quand l’Arabie Saoudite baisse les nuisances sonores des… mosquées

REGARD

Quand l’Arabie Saoudite baisse les nuisances sonores des… mosquées

Qui a dit que l’Arabie Saoudite était condamnée à ne jamais prendre le train du monde ? C’est plutôt notre chère Algérie qui est condamnée à rester à la traîne dans le domaine du fait religieux par la grâce de toutes sortes de messies autoproclamés, à l’image de Bouadballah Ghlamallah.

Le ministère des Affaires islamiques saoudien a ordonné la semaine dernière aux mosquées de régler leurs haut-parleurs à un tiers de leur volume maximum, et de limiter leur usage à l’appel à la prière et non à la diffusion de sermons entiers. 

Même si la décision est controversée dans ce royaume ultra-conservateur, cela permettra au moins à l’Arabie de donner le bon exemple, si tant que les autres pays, comme l’Algérie, daignent suivre ce petit pas vers la sagesse.

Quand je pense que dans les années 1980, un imam a failli ordonner notre flagellation juste parce qu’on lui avait demandé de baisser le son de l’appel à la prière du matin, tout simplement parce que cela empêchait notre bébé de bien dormir : « Idji n’harkoum !» nous avait-il menacé. On connaît la suite

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Pour revenir à l’Arabie, le ministre des Affaires islamiques Abdullatif al-Sheikh a justifié sa décision en invoquant la santé et le bien-être des enfants et des personnes âgées, dérangés par le bruit. « Ceux qui veulent prier n’ont pas besoin d’attendre l’appel à la prière de l’imam », a assuré le ministre dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat. « Ils devraient déjà être avant à la mosquée », a-t-il ajouté.

Voilà qui est clair ! l’Arabie saoudite pense enfin à la santé de ses citoyens fragiles.

Il est à rappeler qu’au Maroc, une telle baisse des décibels remonte à de nombreuses années !

Quid de notre président du HCI, Bouabdellah Ghlamallah, lui qui avait déclaré, sans complexe le 5 mai 2021, que « un Algérien ne peut être que musulman », qualifiant les non-musulmans de « résidus » qu’il convient « d’éradiquer » ? Faut-il attendre quelque sage décision de sa part après ces déclarations comminatoires ? Peu sûr.

 

Auteur
Kacem Madani

 




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