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Que reste-t-il du FLN ?

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Que reste-t-il du FLN ?

Un fait sans précédent dans les annales du parti FLN qui, même s’il a toujours constitué un strapontin aux différents régimes qui se sont succédés depuis le coup d’État à l’encontre du GPRA en 1963, permettant à l’armée des frontières de prendre possession du pouvoir, il s’est donné comme principe de vouloir préserver l’authenticité algérienne, c’est-à-dire celle rêvée des Abane, Ben M’hidi, Boudiaf et Krim pour ne citer que ceux-là, dont la souche est typiquement algérienne.

Le parti a effectivement tenté de retrouver un semblant de distanciation vis-à-vis du régime durant la période de feu 

Abdelhamid  Mehri dont l’objectif était de le transformer en un véritable parti d’opposition, mais en vain, car le clan arabo-baathiste sous couvert de l’islamo-conservateur en a décidé autrement.

Loin de moi l’idée de faire ici le procès d’un parti, qui a symbolisé une lutte ayant abouti à l’indépendance dont l’objectif est de recouvrer l’identité nationale, mais plutôt ceux qui se sont autoproclamés à tour de rôle en tant que propriétaires en essayant de nous faire ‘’troquer l’aluminium pour de l’or’’.

Le Rubicon est vite franchi par le préposé au poste de khodja qui vient de se faire remarquer pour s’être permis de gommer d’un seul trait les inscriptions en Tamazight dans les affichage du FLN, lui préférant les langues empruntées, confirmant ainsi sans embages, l’état d’esprit qui régnait durant la colonisation.

Une chose est certaine, le FLN d’Abou El Fadhel El Baadji vient de démontrer à l’opinion sa véritable caractéristique de l’arabo-baâthisme et de son aile islamo-conservatrice, qui a de tout temps constitué un frein à l’émancipation du peuple algérien et un déni quant à la reconquête de son authenticité africaine du Nord.

Cette sortie pour le moins ubuesque que ridicule, interpelle en premier chef les militants du parti lesquels se doivent de réagir pour que les valeurs authentiquement nationales défendues par le FLN, ne deviennent ainsi un jeu de politique par certains apprentis sorciers.

 

Auteur
Rezki Djerroudi

 




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