Abdelmadjid Tebboune a fait de la lutte contre la corruption son mantra. A chacune de ses sorties, il ânnone les chiffres des biens mal acquis récupérés sous son règne. Sauf que dimanche, deux Algériens ont fait évader 2,4 millions d’€ par l’aéroport d’Alger.
Voilà une affaire qui la fout mal à Tebboune qui s’enflammait dimanche à Constantine en annonçant ses exploits dans la lute contre la corruption. Les douanes françaises ont levé un gros lièvre dimanche dernier. 2,4 millions d’euros ont été découverts dans une valise appartenant à deux passagers qui arrivaient d’un vol d’Alger. Cette affaire pose plusieurs problèmes. D’abord qui sont ces deux passagers et comment ont-ils pu amasser une telle manne, même si l’on sait que des milliards circulent sur le marché parallèle ?
Ensuite, comment une telle somme a pu échapper au contrôle de nos valeureux douaniers si sourcilleux sur la moindre chose habituellement ? Aucun voyageur habitué de l’aéroport d’Alger ne peut croire que les douaniers aient pu laisser passer une valise remplie de millions d’euros. Cela pousse à supposer que des complicités très haut placées ont dû intervenir pour permettre à cette valise d’embarquer vers Paris. Des têtes devraient tomber à Alger ! Lesquelles ?
Deuxième interrogation : les deux passagers avancent, selon les médias, que Paris était une simple escale et leur destination finale était la Turquie ! Etrange ! Comment peut-on se permettre de transiter par un aéroport très surveillé surtout en plein Jeux olympiques pour aller en Turquie ?
Pourquoi ces deux Algériens n’ont-ils pas pris un vol direct ?Cela aurait limité les risques de se faire prendre. Cela nous amène à nous demander si cette valise ne devait pas rester en France. Mais là, seuls les limiers des services chargés de l’enquête nous en diront un peu plus.
Sofiane Ayache
Qui a fait évader 2,4 millions d’euros d’Algérie ?
Les enquêteurs français nous le diront.. à moins que d’ici là, un règlement en coulisse se fera entre les services spéciaux des deux pays, Algérie et France, pour régler la question à l’amiable. Surtout dans le cas où la « question » se situerait directement dans l’entourage tebbonien.
De toute façon, la structure du système de corruption qui gangrène notre pays n’a pas été éradiquée par l’arrivée de Tebboune au pouvoir. Seuls les corrompus les plus visibles ont été inquiétés mais qu’en est-il des comptes bancaires au Qatar, à Dubaï où se rendait fréquemment, Gaïd Salah, le mentor du président?
Un pouvoir démocratique de façade où le parlement est composé de rigolos qui n’ont aucun pouvoir que celui de se taire sinon ils tombent sous le coup de toutes les lois liberticides qu’ils ont eux mêmes approuvées. Il n’y a donc aucune raison de se poser la question. C’est la nature du système politique que nous auront tant que le Bon Peuple aura les miettes de la manne pétrolière. Cela se passe ainsi dans presque tous les états pétroliers dont notre grand allié la Russie. A part la Norvège, nation réellement démocratique, qui a su avec sagesse et discernement géré les revenus des hydrocarbures.
De toute manière à la lecture des journaux, à l’écoute de la télé et sur les réseaux sociaux, les laudateurs patentés du régime proclame que nous sommes encore et toujours sur la bonne voie. Comme toujours. Sauf que personne n’est capable de nous dire exactement où l’on se dirige.
Peut être bien, après tout que ce sont des faux algériens et de vrais maccoccos qui comme chacun sait veulent nous nuire!
La seule explication plausible, selon moi, est que cette somme était destinée au financement illégal de la campagne tebbounienne en Europe (en France particulièrement). Ce qui explique pourquoi les agent de la police et de la douane algériennes regardaient ailleurs au moment du passage des deux transporteurs; coup de fil d’en haut de très, très en haut. Décidément en Algérie il n’y a pas que la justice qui fonctionne au téléphone! Il n’y a donc ni Turquie ni textile ni 3amar bouzouar. Maintenant il va falloir trouver une autre source de financement. Le racket ça marche toujours, non? Donant-donnant: l’oseille ou l’ISTN. Quant à Mohamed Charfi, l’homme au front tamponné, et son autorité nationale indépendante etc., il a, depuis le 15 août, opté pour la position non compromettante des 3 singes de la sagesse: rien vu, rien entendu, rien dit. Safety first!
En dehors des questions, le journalistes rapporter des réponses. Mais NADA!