Une quarantaine d’assaillants ont été arrêtés dimanche tandis que quatre autres ont été « neutralisés définitivement » par les forces de sécurité, selon l’armée de la République démocratique du Congo.
L’armée de la République démocratique du Congo a annoncé dimanche 19 mai avoir déjoué à Kinshasa une « tentative de coup d’Etat » ayant impliqué des Congolais mais aussi plusieurs Américains et un Britannique. Cet incident soulève beaucoup de questions sur fond de tensions politiques et de conflit dans l’est du pays.
Une quarantaine d’assaillants ont été arrêtés tandis que quatre autres, dont leur chef, « un certain Christian Malanga, un Congolais naturalisé américain », ont été « neutralisés définitivement » par les forces de sécurité, a déclaré le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de RDC (FARDC). Le gouvernement a condamné dans un communiqué cette « tentative de déstabilisation des institutions du pays ». Cette tentative de coup d’Etat est intervenue cinq mois après la réélection du président Félix Tshisekedi, à la tête depuis 2019 de ce vaste pays d’Afrique centrale.
Multiples condamnations
La tentative de coup d’Etat a aussi été condamnée notamment par la cheffe de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo et le président de la Commission de l’Union africaine, qui s’est félicité « de la maîtrise de la situation » par l’armée. Les ambassadrices en RDC des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, dans des messages sur X, ont également condamné cette tentative de coup de force.
Ces événements ont lieu alors que des tiraillements politiques retardent la mise en place du gouvernement et que le pays est confronté à une grave crise sécuritaire dans l’est du pays. Une rébellion – le M23 –, soutenue par le Rwanda, occupe de vastes pans de la province du Nord-Kivu.
Avec AFP