20 janvier 2025
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Réformer l’éducation et la santé : une mauvaise blague !

Il y a comme ça des nouvelles qui vous laissent pantois et sans voix. Ainsi donc, au menu du dernier conseil des ministres, nos honorables béni-oui-oui de penchent sur l’éducation et la santé des Algériens.

Comment peut-on prétendre éduquer un peuple et lui confectionner des programmes adéquats quand on ne sait même pas éduquer sa propre progéniture (ce ne sont pas les exemples qui manquent, suivez mon regard jusqu’au sommet de l’Etat) et que l’écrasante majorité de nos éducateurs se transforment en imams, à défaut d’inculquer à nos chérubins un savoir universel… Mais le peuvent-ils vraiment, eux qui n’ont comme bagage quasi unique, des sourates du Coran qu’ils ne comprennent même pas ?

L’éducation nécessite une refonte générale des programmes, du primaire au lycée, et au-delà, à l’université, et ce n’est pas en faisant semblant de remplacer une langue par une autre que l’on peut prétendre mieux former… à ce propos, de nombreux amis enseignants, même ceux du primaire font part du fait qu’ils continuent toujours de dispenser leurs cours en français, n’ayant pas, eux-mêmes, une bonne connaissance de l’anglais. Non ! Décidément, tout tourne à l’envers dans la « nouvelle Algérie » de Tebboune-Chanegriha.

Quant à la santé, comment ose-t-on faire semblant qu’il est facile de réformer ce secteur en ruines, par la grâce de dirigeants incultes qui se soignent à l’étranger pour le moindre petit bobo. Souvenons-nous de l’addiction à la cigarette du général Khaled Nezzar, soignée en Suisse. Ou encore du long séjour de Tebboune en Allemagne. Quant aux soins de Bouteflika à l’hôpital du Val-de-Grâce…

Par ailleurs, la saignée des médecins est si grande que le secteur de la santé subit chaque année les contrecoups d’une politique répressive sans égale. C’est la poudre d’escampette qui s’installe partout, des infirmières aux médecins, tout le monde aspire à vivre sous un ciel de liberté. Faut-il rappeler la grève depuis deux mois des étudiants en médecine que le ministre de tutelle tient en mépris, ignorant superbement les revendications de nos futurs médecins ? Que l’on ne s’étonne pas à la fin de leurs études ils veuillent quitter fissa le pays !

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En conclusion, éduquez vos enfants d’abord et cessez de vous soigner chez « maman » la France !

Tant qu’on persiste à ne pas changer ces équipes qui perdent, toute prétendue réforme prend des allures de bonne blague. Des blagues insipides qui ne font pas rire.

Kacem Madani

1 COMMENTAIRE

  1. Depuis 62, réformer l’école en Algérie consiste à la dépouiller de ce qu’elle pouvait avoir de bien. De réforme en réforme, elle a été stripée couche après couche, telle un ognon, de sa chair. L’introduction de l’arabe classique annonçait la couleur. En même temps, il y avait l’interdiction de la langue berbère et la guerre délictueuse contre le français à l’accent des convertis au patriotisme du 19 mars.
    Aujourd’hui les mômes commencent les cours par l’invocation du dieu allah. En cours de journée, ils ne sont pas à l’abri d’un TP sur les techniques d’enterrement et autres simulations du purgatoire. Probablement à l’´initiative individuelles (mais inspiré par la secte islamiste) de ces guerriers du savoir de l’éducation nationale, mais avec l’œil bienveillant de l’académie du coin, du fétiche mufettish.
    Le drame est que les parents d’aujourd’hui, passés pour la plupart par le même cheminement, n’ont même plus l’instinct de préserver leur progéniture tout ça.

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