Dans un communiqué ferme et sans détour, le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Atmane Mazouz, a vivement réagi au refoulement de Nassera Dutour, militante des droits humains et porte-voix des familles de disparus en Algérie.
Selon le dirigeant politique, cet acte s’apparente à une violation grave des droits fondamentaux garantis par la Constitution, et constitue un signal inquiétant quant à l’évolution du régime vers un autoritarisme assumé.
Un précédent dangereux
« Aucune disposition légale, ni aucune considération administrative, ne saurait justifier le refus d’entrée d’un citoyen algérien sur le territoire national », rappelle Atmane Mazouz, dénonçant une mesure arbitraire « qui ravive le souvenir douloureux des déportations de l’époque coloniale ». Pour le président du RCD, interdire à un citoyen l’accès à son propre pays revient à lui dénier sa citoyenneté de fait, en dehors de tout cadre judiciaire, transparent et contradictoire.
Le cas de Nassera Dutour, figure de la société civile connue pour son engagement de longue date auprès des familles de disparus durant la décennie noire, cristallise selon lui une tendance alarmante : celle d’un pouvoir exécutif qui s’arroge des prérogatives exorbitantes et se place au-dessus de la loi. « Ces pratiques créent un précédent dangereux », affirme-t-il, en soulignant qu’elles portent atteinte à la souveraineté populaire et sapent les fondements de l’État de droit.
Un appel à la mobilisation républicaine
L’intervention du RCD se distingue par son appel à une réaction collective. Le silence ou la complaisance face à de telles mesures, estime Mazouz, « ouvre la voie à l’arbitraire » et contribue à accentuer la défiance entre les citoyens et les institutions. Il exhorte donc l’ensemble des forces attachées aux principes républicains à se mobiliser pour faire cesser ces dérives.
Le message est clair : la nationalité algérienne, en tant que droit imprescriptible, ne saurait être suspendue au bon vouloir du pouvoir en place. Le cas de Nassera Dutour ne relève pas seulement d’une affaire individuelle, il pose une question de principe : celle du respect des libertés fondamentales, de la légalité des actes de l’exécutif et de la place du citoyen dans l’ordre institutionnel.
Une solidarité assumée
Enfin, Atmane Mazouz conclut en exprimant son soutien total à Mme Dutour, victime d’un traitement qualifié d’« indigne et arbitraire ». Il y voit une illustration brutale d’un pouvoir qui, loin de se réformer, tend à se refermer davantage sur lui-même. « Nous nous tenons à ses côtés, comme à ceux de tous les citoyens injustement privés de leurs droits », affirme-t-il, appelant à la fin immédiate de ces pratiques contraires aux principes de justice, de dignité et de souveraineté populaire.
La rédaction
Je cite: « appelant à la fin immédiate de ces pratiques contraires aux principes de justice, de dignité et de souveraineté populaire. »
Decidemment c’est comme ca que la justice Mohamed est devenue la justice de « MohMo » a Paris et « Moumouh » a Tizi. Combien d’Algeriens n’expliquent pas le hijab de leur filles « pour eviter des problemes? » Un rapport de force? En adoptant cette ligne de VAINCUS, vous ne faites que les renforcer dans leurs certitudes, mais pas qu’eux… vos enfants aussi !!!
Pensez-y un peu, c’est l’heritage que nous consommons, sinon comment expliquer que des soulards se presentent en guardiens de l’Ikhram???
L’Algérie « phare des révolutionnaires et des libertés est un pays ou avoir un passeport Algériens ne veut rien dire puisque cette dame à qui on ne reproche rien officiellement ne peut rentrer dans son pays
Je ne sais rien de son activité politique ni ai jamais connu directement son activité , mais. Rentrer chez soi est un droit inaliénable. Mais il y a nuance, le chez-soi pour nous Amazigh est nié depuis belle lurette. Déjà sou boumediene on rasait les murs, alors que driassa et ses louanges de régime nous sera infligé. Beaucoup de ces algériens furent enthousiastes de cet « homme fort » . Donc, je plains la femme mais soulève la complicité par le silence. Souvent les opprimés ne s’assument pas comme acteur responsable de ce qui leur arrive et donc le pays ne capitalisera jamais sur le plan historique, ainsi passer d’une oppression à une autre comme victime innocente de ce qu’ils subissent. Ce qui a favorisé cet islamisme de fond comme fatalité.
C’est bien dit : cela rappelle les déportations de l’époque coloniale. La justice algérienne est avec les algériens comme la justice israélienne avec les palestiniens, pire encore que la justice coloniale. Dire que l’armée algérienne est là pour protéger le peuple est aussi idiot que de dire que la Justice algérienne est là pour garantir les droits des algériens.
Mais au moins les choses sont claires : Teboune et Chengriha crachent et pissent sur l’emblème national, ils pissent et ils crachent sur le fameux million et demi de chouhadas qu’ils invoquent sans cesse. L’Algérie appartient aux généraux, les algériens et les algériennes sont justes tolérés sur leur terre et comme l’armée israélienne, ils comptent nous faire payer très cher notre présence sur notre terre.
Depuis 1962, nous avons des démons à la tête de l’Etat et de l’armée. Quoi d’étonnant que ce pays qui était un paradis soit devenu un enfer.