23 novembre 2024
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Réseau de solidarité du Hirak : acquittements et remises en liberté

Détenus d'opinion

Le tribunal de Dar El Beida a acquitté tous les membres du réseau de solidarité avec les détenus qui ont comparu libres, rapporte le CNLD.

Le verdict est tombé dans la nuit du 18 au 19 octobre concernant le réseau de solidarité : acquittement pour El Hadi Lassouli, Fatiha Briki, Sara Ladoul, Mehana Abdesselam, Mohamed Yagouni, Zahir Bouguermouh, Nawel Laib et tous ceux qui ont comparu libres.

Belkadi, Hamel, Smala et Chachou condamnés à une année de prison ferme, mais ils sont libres puisqu’ils ont purgé leurs peines.

Mais ils sont toutes et tous libres à partir de ce mercredi matin, ajoute la même source.

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Le parquet près de la chambre pénale du tribunal de Dar El Beida, wilaya d’Alger, a requis 15 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende à l’encontre d’El Hadi Lassouli, de Mohamed Smala, de Rezak Sofiane, d’Ali Haider, de Mohamed Belkadi, de Mahiedinne Bentouchent, de Farid Hamel, et 12 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende à l’encontre de Fatiha Briki, de Sara Ladoul, de Mehana Abdesselam, de Mohamed Yagouni, d’Abdou Meghni, de Zahir Bouguermouh et de Nawel Laib. 5 ans de prison ferme à l’encontre de ceux qui sont poursuivis pour des charges correctionnelles.

Un lamentable réquisitoire !

Le procès de ce qu’on a appelé celui de la solidarité se poursuit à la chambre pénale, près du tribunal de Dar El Beida, wilaya d’Alger.

Les plaidoiries des avocats se sont poursuivis jusque tard dans la nuit.

El Hadi Lassouli, Mehana Abdesselam, Fatiha Briki, Sara Ladoul, Mohamed Smala…se sont « relayé » ce matin à la barre en assumant leurs actions humanitaires et de solidarité avec les familles des détenus. Fatiha Briki était émouvante. Ils continuent à défiler.

Ils sont plus d’une soixantaine. Il y a eu des échanges vifs entre les avocats et le juge de la cour.

Le procès dit du réseau de solidarité impliquant des universitaires, des enseignants et des femmes et des hommes engagés au service des populations déshéritées et dans le soutien des familles de détenus et des familles touchées par la crise sanitaire, s’est donc tenu à la chambre criminelle, près du tribunal de Dar El Beida.

Les premières arrestations ont été opérées dès le mois d’avril 2021 et se sont poursuivies au cours du mois de juin, avec l’interpellation le 17 du mois de Fatiha Briki et son maintien plus d’une semaine en garde à vue.

La chambre d’accusation (Cour de Ruisseau d’Alger) a eu à examiner le 8 Juin 2022 l’ordonnance du juge d’instruction de transmission du dossier au procureur général, du dossier de Elhadi Lassouli et autres.

L’examen du dossier était initialement programmé pour le 1er juin 2022.

Au total 65 personnes dans le dossier (8 en détention et les autres non détenus).

La chambre d’accusation a maintenu les accusations et a rejeté la libération provisoire pour ceux qui sont en détention.

Le pouvoir gagné par la paranoïa

Pour rappel

Après présentation devant le procureur et juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, en date du Jeudi 24 juin 2021, la décision était :

1/ Mandat de dépôt pour :

Elhadi Lassouli, Mohamed Smallah, Rezak Sofiane dit Massi, Ali Hider, Abderrahmane Boutouchent, Farid El Hamel, Mohamed Belkadi.

2/ Contrôle judiciaire pour :

Fatiha Briki, Mahana Abdesselam, Sara Ladoul, Mohamed Yagouni, Nawel Laib, Zahir Bouguermouh, Nacer Debaghi, Samia Medjdoub, Abdelkader Maghni, Hassan Benkaoua, Mustapha Meknassi.

3 / Remis en liberté pour :

Ali Hassani (Ammar) et Amina Hassani.

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