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Revoilà la visite de Tebboune en France de nouveau annoncée !

Macron Tebboune

Tebboune et Macron

Cette visite d’Abdelmadjid Tebboune, plusieurs fois reportée sur fond de chauds et froids récurrents entre les deux pays, aura lieu « à une date à préciser » entre fin septembre et début octobre, selon la présidence française.

Sera-t-elle de nouveau reportée ? Est la première question qui nous vient à l’esprit quand on pense à cette histoire de Tebboune et la France ! Le président algérien Abdelmadjid Tebboune effectuera une visite d’Etat en France « fin septembre-début octobre », a annoncé l’Elysée, lundi 11 mars, à l’issue d’un entretien téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron.

Curieusement, si elle devait avoir lieu, cette virée parisienne de Tebboune se déroulerait à moins de deux mois de la présidentielle !

Néanmoins, rien n’est encore sûr, ni fixé. Cette visite, plusieurs fois reportée sur fond de chauds et froids récurrents entre les deux pays, aura lieu « à une date à préciser » durant cette période, indique la présidence française. Donc, il y a encore le temps pour voir survenir un énième accès de fièvre entre les deux capitales.

Visite de Tebboune en France : un serpent de mer !

« Les deux présidents ont évoqué l’approfondissement du partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie dans la suite de la déclaration d’Alger » conclue lors de la visite d’Emmanuel Macron à Alger en août 2022, a précisé l’Elysée. Ce partenariat renouvelé doit intervenir « sur le plan économique, énergétique, agricole, éducatif et culturel ainsi qu’en matière de mobilités et d’échanges humains », rappelle la présidence française.

Une visite plusieurs fois reportée

Un vrai serpent de mer cette visite de Tebboune en France ! Programmée d’abord début mai 2023, elle avait été repoussée à juin de la même année. Mais Abdelmadjid Tebboune n’avait ensuite jamais confirmé sa venue, qui devait consacrer l’embellie entre les deux pays après nombre de crises diplomatiques. Il s’était en revanche rendu au même moment en visite d’Etat en Russie, ce qui avait été perçu comme un désaveu envers Paris.

En décembre, Alger assurait encore que les conditions d’une visite n’étaient « pas idoines », évoquant alors cinq dossiers à régler au préalable, dont ceux de la mémoire, la mobilité, la coopération économique et des essais nucléaires français dans le Sahara algérien. L’air de faire monter les enchères !

Sofiane Ayache et Francetvinfo

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