C’est à une politique de démantèlement général des droits garantis par la constitution que le régime de Tebboune-Chanegriha s’est attelé depuis l’hiver 2019. Les condamnations à la prison, les peines capitales, la criminalisation de l’action politique, la censure et les mesures d’interdictions de toute expression libre font office de programme de gouvernance.
Terrifiante Algérie. Chaque jour charrie avec lui son lot de condamnations les plus hallucinantes. Tant et si bien qu’aucun Algérien ne croit plus au régime. Le pouvoir a organisé le renoncement à la liberté et à l’impuissance en s’appuyant sur les segments dociles de la société, sa clientèle traditionnelle et une presse vassalisée en diable.
Le règne de Tebboune, combien de victimes ? On est encore loin de clore les sombres comptes. Ce dimanche se tient le procès en appel du journaliste et du directeur d’Interface média, Radio M et Maghreb-Emergent, Kadi Ihsane à la cour d’Alger. Le parquet près la cour d’Alger a requis à l’encontre du journaliste Kadi Ihsane la peine maximale demandée en première instance 05 ans de prison ferme. Il a été condamné, le 02 avril, en première instance à 5 ans de prison, dont 3 ans fermes.
Le parquet près le tribunal d’El Hadjar, dans la wilaya d’Annaba, a requis aujourd’hui un an de prison ferme et 50 000 da d’amende à l’encontre de Ramzi Hacini. Le verdict est attendu pour le 21 juin.
A Jijel, Fouad Zaamiche a été convoqué par la police pour lui signifier la notification de l’interdiction de sortie (ISTN).
A Chlef, Menouer Ouazane a été convoqué à son tour pour lui signifier le prolongement pour encore de 3 mois son ISTN.
Bien entendu, comment ne pas rappeler les quelque 300 prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons algériennes. Et sans doute les centaines d’autres sous le coup de poursuites diverses et variées de la justice.
L’Etat de droit attendra.
L.M. avec le Cnld
5 ans de prison pour Rachid Gat ! L’arbitraire ordinaire se poursuit