19 avril 2024
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RI réclame la vérité sur les crimes du « printemps noir »

Printemps noir

L’ONG de défense des droits humains Riposte internationale (RI) a rendu public un communiqué pour rappeler les inoubliables crimes commis en Kabylie en 2001 et 2002. 128 jeunes ont été abattus par les forces de sécurité, des centaines d’autres handicapés à vie. Riposte internationale rappelle l’exigence de vérité sur ces assassinats.

Riposte internationale tient à réaffirmer son attachement à l’exigence de la manifestation de la vérité sur ce qui désigné aujourd’hui par « Le printemps noir » de l’année 2001, qui a eu pour théâtre la Kabylie.
Riposte internationale rappelle que ce drame qui a coûté la vie à 128 personnes en majorité des jeunes femmes et hommes avec un contingent de blessés qui en portent les stigmates à vie, a eu pour élément déclencheur la mort par arme à feu du jeune Guermah Massinissa dans l’enceinte de la Brigade de gendarmerie d’At Dwala.
Cet assassinat est intervenu durant la semaine où est célébré l’anniversaire du printemps Amazigh du mois d’Avril 1980.
Riposte internationale rappelle que les responsables du pouvoir de l’époque qui, au lieu de prendre des mesures allant dans le sens de l’apaisement ont au contraire permis l’usage à grande échelle des armes à balles réelles. Ce qui s’est apparenté à un permis de tirer à vue.
Riposte internationale rappelle qu’aucun responsable n’a eu à répondre  à ce jour de ce qu’il est convenu de considérer comme des assassinats.
Riposte internationale considère pour sa part que le dossier reste toujours ouvert et qu’il ne pourrait s’éteindre qu’avec l’aboutissement d’une enquête d’envergure et libre de toute tutelle du pouvoir, qui serait à même de faire toute la lumière et d’en situer de manière claire les responsabilités de ce massacre.
Riposte internationale s’associe à la douleur des familles marquées dans leur chair par une plaie qui ne peut se refermer avec un travail de deuil retardé.
Paris le 14 juin 2022 .
Ali Aït Djoudi, Président de Riposte internationale

4 Commentaires

  1. La justice du téléphone ne peut pas s’auto-saisir de ces crimes abjects du régime mafieux.Mais l’Histoire est là pour témoigner des horreurs que subit toute l’Algérie insoumise.Aujourd’hui encore des centaines d’innocents croupissent dans les geôles de ce régime hors du temps qui se maintient par la répression et l’inox.

  2. Le premier responsable de ce massacre est le « berzidène » de l’époque; suivez mon regard. Puis vient la chaine de commandement militaire de l’époque; suivez toujours mon regard. De toute évidence, cette nomenklatura criminelle crèvera avant la manifestation souveraine de la vérité mais les kabyles et, j’espère tous les algériens, continueront ce combat pacifiquement pour les assigner devant l’histoire.

  3. Ca me rappelle la chanson de l’immense poète Belge Jacques Brel nommée « le diable » qui est d’actualité et qui dit entre autres « on traite les braves de fous et les poètes de nigauds mais dans les journaux de partout,tous les salauds ont leur photos etc…Ainsi va ce monde dominé par les diables qui se font passer pour des anges…

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