L’ONG Riposte internationale a rendu public un communiqué dans lequel elle apporte son soutien à la chaîne de télévision Al Magharibia, cible de nombreuses attaques visant à la faire taire. 

C’est avec beaucoup d’inquiétude que Riposte internationale a appris la décision unilatérale, prise par la société Eutelsat, de suspendre la diffusion de la chaîne Al Magharibia.

En effet, par cette décision abusive, Eutelsat se rend coupable aux yeux de millions d’Algériens d’un acte de forfaiture les privant d’une information factuelle, vérifiée et crédible par opposition aux chaines publiques victimes, par ailleurs, d’un pouvoir autoritaire les sommant de diffuser leurs oukases en un insupportable plaidoyer pro domo.

Al Magharibia est une chaîne authentique algérienne et par extension maghrébine dans son essence. Elle a réussi à faire débattre sur ses plateaux l’ensemble du personnel politique algérien, ayant des projets différents, voire divergents, ainsi que les représentants de la société civile sans distinction aucune et ceci quelles que soient leurs obédiences philosophiques, spirituelles et politiques, dans un esprit fraternel, faisant preuve d’un grand professionnalisme et d’une éthique sans précédent.

Dénotant par ailleurs son sens aigu de la responsabilité, elle diffuse avec rigueur ses émissions dans les trois langues usitées en Algérie, à savoir, l’arabe, tamazight et le français.  

La reconnaissance de cet exploit et ce challenge tenu par Al Magharibia lui parvient de la part des dizaines de milliers d’Algériens, qui scandent tous les mardis et les vendredis dans la rue : « Al Magharibia la chaîne du peuple ». 

Au moment où le peuple algérien entame sa révolution du sourire de manière irréversible et pacifique, éblouissant le monde entier par son sens élevé des responsabilités, Eutelsat prend cette décision inique, de suspendre les émissions de la chaîne Al Magharibia, une des seules chaines qui les éclaire et les informe sur cette belle révolution.

Par cet abus, désormais, le peuple a définitivement retenu votre nom, il vous considère comme étant des supplétifs zèles d’un pouvoir finissant et agonisant. 

Pour le Bureau exécutif 

Le président Ali Aït Djoudi

Paris, mardi le 20/10/ 2019