24 novembre 2024
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Riposte internationale réclame la remise en liberté des journalistes et blogueurs d’Afrique du nord

Médias

Riposte internationale réclame la remise en liberté des journalistes et blogueurs d’Afrique du nord

Dans un contexte difficile pour la presse et l’information, ponctué par des arrestations arbitraires des journalistes dans toutes les pays d’Afrique du nord et les procès intentés à un bon nombres d’entre eux y compris les blogueurs et les journalistes citoyens, qui n’ont usé que de leurs doit d’expression, pourtant consacré dans les lois nationales et ratifié sur le plan internationale par ces pays.

Au vu de ce qui a précédé, l’ONG Riposte internationale a organisé une rencontre avec les journalistes tous issues d’Afrique du nord. Suite aux différentes interventions, il en ressort un constat partagé au demeurant par plusieurs organisations internationales qui ont tiré la sonnette d’alarme et de la dégradation des conditions d’exercice de la profession de journaliste en général dû au fait des codes pénal , devenus un instrument de control et de répression. Même si une légère amélioration est constatée en Tunisie dans les domaines de la publication et l’édition, le cas de l’Algérie classée 136 sur 180 par Reporters Sans Frontières RSF en 2018 marqué par la condamnations du blogueur Marzouk Touati a dix ans de prisons ferme et les diverses pression sur les journalistes suites à des publications , le cas du journal El Watan illustre en ce moment cet état de fait . sans oublier le cas de Mohamed Tamalt encore présent dans les esprit et les conditions de sa détention et son décès continuent de susciter autant de questions ; tout cela balisé par des sujets comme la santé du président comme lignes rouges , de même les réseaux sociaux ne semblent pas échapper à la volonté de contrôle.

RSF n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de transparence de la propriété des médias au risque de concentration de ces derniers pour éviter les conflits d’intérêts. Concernant le cas du Maroc classé 135 em toujours selon RSF où l’on recense l’arrestation de El Mahdaoui Hamid dont l’engagement journalistique dans sa couverture des évènements du Rif ont vraisemblablement en a été la cause. ce qui l’avait obligé à fermer son journal électronique Badil et poursuivi pour atteinte ) la sûreté de l’Etat et se trouve en situation d’isolement depuis un an. Le refus de la délivrance de la carte de presse est devenu un moyen supplémentaire de pression, ce qui a poussé bons nombres de journalistes à quitter le pays.

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Les journalistes étrangers couvrant ce terrain font d’ailleurs l’objets des mêmes procédures de harcèlements administratifs et policiers . Certain journalistes et bloggeurs à l’image de A. Inozla, M. El Hesnaoui, M. Iamrouchen ainsi que des défenseurs de droits de l’homme comme Mendjeb et ses six compagnons accusés de porter atteinte à la sécurité intérieure du pays.

A la lecture de ce constat Riposte internationale en adéquation avec les objectifs qui sont les siens, à savoir la défense de la liberté d’expression et des droits de l’Homme, demande : la remise en liberté de touts les journalistes arrêtés et l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des journalistes, blogueurs et journalistes citoyens. Soutient toutes les démarches communes entreprises par les journalistes d’Afrique du nord. Que soient levés tous les obstacles dressés devant la presse internationale dans l’exercice de son travail. Plus de transparence sur la propriété des medias ce qui évitera la concentration et les conflits d’intérêts.

Ali Aït Djoudi pour Riposte internationale   

 Paris Le 18 iuin 2018 

 




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