Le Royaume déploie de grands efforts pour lutter contre le financement de Daech, a affirmé jeudi le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, à l’issue d’une réunion ministérielle de la coalition internationale contre Daech, le prince Faisal ben Farhane a déclaré que la menace de l’organisation terroriste ne se limitait pas aux pays du Sahel, mais qu’elle s’étendait au monde entier.
Le prince Faisal a assuré que le Royaume travaillait avec l’Afrique pour lutter contre les organisations terroristes et qu’il avait une responsabilité à l’égard de l’Afrique en tant que source importante de coopération.
Il a ajouté qu’il était regrettable que les pays développés refusent de rapatrier leurs citoyens vivant dans le camp de déplacés d’Al-Hol, en Syrie, qui abrite des réfugiés et des familles de combattants de Daech, dont des milliers d’étrangers.
Le ministre des Affaires étrangères a confirmé la solidité des relations saoudo-américaines au cours de la conférence et a mentionné que le Royaume continuait à développer des relations sécuritaires et militaires avec les États-Unis.
À son tour, M. Blinken a remercié le Royaume pour ses contributions à la coalition internationale contre Daech, et a affirmé que les États-Unis travaillaient en étroite collaboration avec l’Arabie saoudite sur la situation au Yémen.
Antony Blinken a ajouté que l’Arabie saoudite menait actuellement des campagnes diplomatiques en faveur d’un cessez-le-feu au Soudan et de l’acheminement de l’aide humanitaire.
Il a ajouté que le Royaume était témoin d’un développement remarquable confirmant que son avenir était prometteur, et qu’il s’était engagé dans un effort énorme et historique pour moderniser son économie. Bien entendu, la question de l’influence chinoise sur l’Arabie saoudite a sans doute été évoquée en filigrane, même si officiellement Blinken s’en défend.
Enfin, le secrétaire d’État a insisté sur l’importance des relations entre les États-Unis et les pays du Golfe pour les États-Unis et les pays de la région. Des pressions diplomatiques seraient faites aussi sur Riyad afin de rétablir les relations avec Tel Aviv.
Avec AFP