Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est prononcé ce vendredi 31 octobre sur une résolution soulignant que le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental était la solution « la plus réalisable » pour le territoire disputé.
13 pays ont voté pour le plan d’autonomie du Sahara occidental défendu par le Maroc. Trois pays s’abstiennent dont l’Algérie. Et aucun membre contre. Ce vote sonne comme une victoire pour le royaume du Maroc et une énième défaire pour l’Algérie qui a fait de la cause sahraouie une variante d’ajustement, allant jusqu’àla crise avec certains pays comme la France et l’Espagne.
Le Sahara occidental, colonie espagnole jusqu’en 1975, est contrôlé en majeure partie par le Maroc, mais considéré comme un territoire non autonome par les Nations unies. Un conflit y oppose Rabat aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie. Jusqu’alors, le Conseil de sécurité pressait le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie de reprendre des négociations – interrompues depuis 2019 – pour parvenir à une « solution politique réalisable, durable et mutuellement acceptable ».
Mais à l’initiative des Américains, en charge de ce dossier au Conseil, la résolution adoptée par 11 voix pour, aucune contre et 3 abstentions – l’Algérie ayant refusé de participer au vote – prend position pour le plan présenté par Rabat en 2007 : une autonomie sous souveraineté marocaine pour ce vaste territoire désertique, riche en phosphate et aux eaux poissonneuses.
Le texte note le « soutien exprimé par de nombreux États membres » au plan marocain et estime qu’« une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable ». Dans ce contexte, il appelle le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et son émissaire sur ce dossier, Staffan de Mistura, à mener des négociations « sur la base » de ce plan pour parvenir à un accord mutuellement acceptable.
Des débats mouvementés
Les débats ont été mouvementés et les États-Unis, auteurs de la résolution, ont dû faire quelques concessions. Ils ont dû notamment ajouter dans le texte une référence au principe de l’autodétermination du peuple sahraoui. Le terme ne figurait pas dans la première version. Mais le texte finalement constitue bel et bien un tournant. Pour la première fois, l’ONU appelle les parties au conflit à reprendre les négociations « sans conditions préalables », et « sur la base » du plan proposé en 2007 par le Maroc, un plan d’autonomie aux contours encore incertains, mais qui place, de fait, le Sahara occidental sous souveraineté marocaine.
La nouvelle résolution ne mentionne pas l’organisation d’un référendum, au cœur du mandat de la Minurso depuis sa création en 1991. Après le vote, l’ambassadeur de la France à l’ONU, a salué un « succès collectif » et une « approche nouvelle ». Les États-Unis se félicitent « d’un élan » vers la paix. La Russie qui s’est abstenue, a au contraire qualifié le texte de « déséquilibré ».
L’Algérie s’abstient au vote
L’ambassadeur de l’Algérie, Amar Benjama, qui a refusé de prendre part au vote, il estime que ce texte « ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation ».« Mon pays n’a pas participé au vote sur ce projet de résolution. Par cette absence et en toute responsabilité, l’Algérie a tenu à illustrer sa prise de distance avec un texte qui ne reflète pas fidèlement, qui ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation », a réagi l’ambassadeur algérien Amar Bendjama. « Le texte est en deçà des attentes et des aspirations légitimes du peuple du Sahara occidental représenté par le Front Polisario », qui « depuis plus de 50 ans résiste pour avoir, lui seul, son mot à dire sur son propre destin », a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères du Polisario, Mohamed Yeslem Beissat, a récemment indiqué à l’AFP que le mouvement indépendantiste serait prêt à accepter ce plan, mais uniquement si la population sahraouie le validait par référendum. L’Algérie en revanche s’est toujours opposée à cette idée. Alger a regretté en avril la réaffirmation par Washington de son soutien à Rabat. Et ses relations avec Paris sont au plus bas depuis l’été 2024 et la reconnaissance par la France du plan marocain.
Après l’annonce spectaculaire en 2020 par Donald Trump du soutien américain à cette proposition en échange d’une normalisation de ses relations avec Israël, le Maroc a obtenu successivement l’appui d’une série de pays dont l’Espagne, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Un certain flou persiste
Lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité début octobre, Staffan de Mistura, saluant les « efforts diplomatiques » américains sur ce conflit vieux de 50 ans, avait répété ses inquiétudes sur le « flou » du plan marocain, selon le texte de son discours vu par l’AFP. « Il est désormais crucial que le Maroc donne plus de détails et développe sa proposition », y compris concernant « le principe d’autodétermination » du peuple sahraoui, avait-il insisté.
La résolution adoptée vendredi prolonge d’autre part d’un an la mission de maintien de la paix de l’ONU au Sahara occidental (Minurso). Une précédente version du texte vue par l’AFP prévoyait seulement six mois d’extension, mais la version votée prolonge finalement la mission pour un an, demandant toutefois au secrétaire général d’en réaliser d’ici à six mois une « évaluation stratégique ».
Un accès à l’atlantique serait quand même bien utile pour l’algérie !!
Encore un grand échec de la diplomatie algérienne !!! Ils nous mettent, nous le peuple, de plus en plus dans l‘embarras. 50 ans d’énergie , de jeux pervers, coups montés etc et pire bcp bcp d’argent du peuple jeté par la fenêtre !!!! Des milliards !!!!
La on remarque qu’on fait pas du tout le poids dans le monde et que notre modèle est dépassé et vieux . On avance pas mais on recule à grands pas malheureusement!
La Maroc a l’occident , les arabes , les africains , les latinos ( (sauf Cuba et le Venezuela ) avec lui … même la Chine et la Russie autrefois „alliés „ a l’Algérie nous laissent tomber … ils tissent des relations WIN WIN avec l’économie du Maroc etc…
Maintenant il faut être positif, accepter „la défaite „et aller de l’avant et surtout pas tomber dans le piège d’être „inflexibles et têtus „ et garder la haine envers le Maroc et défendre une mascarade.
D’ailleurs les marocains ont été jusqu’à là intelligents et étaient tjs ouverts au dialogue direct avec nous pour régler tous les problèmes, ce que no s dirigeants n’ont jamais répondu positivement ( hier encore leur roi demande un contact direct avec 3ami Tebboune) … on verra sa réaction, il n’aura plus d‘excuses .
Nous avons marre de cette crise débile , tournons la page et soyons positifs … toute autre réaction serait debile !!
Chers politiciens pensez au win win situation avec le Maroc au lieux de fuir vers lavant . Ouvrez les yeux et surtout la cervelle
L’Algérie n’a jamais été autant isolée sur le plan diplomatique ,même ses prétendus alliés Chinois et Russes se sont abstenus lors du vote mais malgré tout la presse gouvernementale nous présente cela comme une victoire
Il était temps que ce conflit trouve une issue, il n’a que trop duré, il sème la discorde et l’inimitié entre pays frères de sang et de culture.
Iben moua, janimar de ce bashing jubilatoire contre notre piyé !
Sous prétexte qu’on se serait pris une sacrée branlée lors du vote sur le Sahara, voilà qu’on pousse des cris d’orfraie : nous serions des incapables, des fanfarons au Conseil de sécurité, incapables de rallier une poignée d’États et que même les mouches nous auraient boycottés, nous . Nous qui n’avions jamis grimpé au cocotier sans faire nos ablutions au teyemum rêche. Pendant que les Sahraouis, eux, jouaient profil bas, moins disant que nous.
Comme si c’était dans nos habitude de la juer profil , bas , ya Si !
La vérité ? Notre « boycott » a été si tonitruant qu’on ne l’a même pas entendu. Va expliquer ça à un sourd, ya Mes3oud. Et puis faut voir nos « frères » ailleurs : hier ils jubilaient pendant que nous faisions le deuil de la cause la plus nationale qui soit (après la Palestine, bien entendu). Ils sautillaient comme des gamins qui viennent de découvrir un jouet à crédit.
Voilà le niveau jusqu’au quel on se rabaisse maintenant.
Même mon chat Hmimiche qui d’habitude a bon gout , s’en est délecté en se léchant les couilles : « Elles n’ont jamais été aussi délicieuses. » Ma parole, je songe à l’immoler à l’autel de ma déception.
Non, mais vous croyez qu’on va encaisser cet affront en silence ? Foutaises ! Dès qu’on aura fini de manger nos chéchias et d’apprêter ce satané matou, on va répliquer. Première mesure : retirer le dossier du Sahara à l’ONU — histoire de montrer qu’on n’est pas juste là pour faire de la figuration et pour applaudir les mises en scène. Et après ? Après advienne que pourra. On improvisera, on braillera, on fulminera. On le vaut bien.
Parce que quoi qu’on dise, la comédie qui se joue est une farce diplomatique : l’ONU transformée en rayon promo pour solutions clés en main, les grandes puissances qui se marchent mutuellement sur les pieds, et nous au milieu, à compter nos petits drapeaux. Ils redessinent les cartes pendant qu’on regarde nos chaussures. Eh bien non : pas aujourd’hui.
Et que l’on n’aille pas venir me faire la leçon sur la fermeté : la résistance n’est pas qu’un cri dans l’hémicycle, c’est aussi savoir quand retirer la carte du jeu. On ne se laisse pas prendre en photo en train de mendier la justice. On riposte, on bouge les pions, on rend coup pour coup — même si c’est du cinéma. Parce que la dignité ne se vote pas à la majorité des chancelleries influencées ; elle se défend, même avec de la mauvaise foi.
Alors qu’ils continuent de badiner sur les alliances et les intérêts ; nous, on fera notre besogne : vociférer, manœuvrer, retenter, exiger, et surtout — ne pas se laisser empaqueter dans leur décor. Parce que si l’on accepte d’être réduit à un figurant, on n’a plus qu’à baisser nos fr… heu… no chéchias et applaudir la représentation.
Pour qui sonne le glas?
On panique, on s’affole comme si on était au bout de notre régression féconde. On est qu’au début du chemin. Quant aux fruits, on est encore qu’au stade des primeurs, certes qui durent; les vendanges n’ont pas encore commencé, mais ça ne saurait tarder. Et tous les signes sont rassurants, elles seront bonnes. Pourvu que les cuves de nos frères Felestins, ils ne nous reste qu’eux, soient suffisantes large et solides pour contenir au moins les épanchements de nos meilleurs cépages. Sinon, on en fera du vinaigre.