25 avril 2024
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Seine-Saint-Denis : accusations d’agressions sexuelles dans une clinique de Drancy

FRANCE

Seine-Saint-Denis : accusations d’agressions sexuelles dans une clinique de Drancy

La CGT de Drancy interpelle sur la récente plainte pour agression sexuelle déposée par une aide-soignante, mais aussi sur les deux plaintes pour viol qui datent de 2019 et 2015.

Une aide-soignante accuse un homme d’agression sexuelle au sein de la clinique du Bois d’Amour à Drancy (Seine-Saint-Denis), rapporte jeudi 3 septembre France Bleu Paris. 

Les faits se sont déroulés en plein jour, « entre 12 heures et 13 heures »« dans le sous-sol de la clinique », selon la CGT de Drancy qui a lancé l’alerte. D’après le syndicat, c’est un salarié d’une entreprise prestataire, spécialisée dans la restauration, qui aurait attaqué l’aide-soignante. Le parquet de Bobigny confirme qu’une enquête pour « agression sexuelle » a été ouverte et que le mis en cause sera convoqué devant le tribunal le 14 mai 2021.

Pas la première agression sexuelle au sein de la clinique

D’après le syndicat, ce n’est pas la première fois qu’une aide-soignante est agressée au sein de l’établissement. Le 9 avril 2019, l’une d’entre elle a porté plainte pour viol contre un infirmer diplômé d’État, alors référent de nuit dans la clinique. D’après le parquet de Bobigny, cet homme a été arrêté le jour même, mis en examen pour viol et placé en détention provisoire. Il a finalement été relâché et “placé sous contrôle judiciaire le 27 décembre 2019” en attendant la fin de l’instruction et un éventuel procès.

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Selon la CGT, cet infirmier avait déjà été visé par une enquête en mai 2015. Une aide-soignante vacataire l’avait également accusé de viol commis dans la clinique. Faute de preuves suffisantes, sa plainte a été classée sans suite.

La direction de la clinique « a voulu étouffer l’affaire » selon la CGT

Pour Henri Tamar, représentant de la CGT Drancy, la direction de la clinique « a voulu étouffer l’affaire »« on minimise les faits ». D’après lui, plusieurs salariées se plaignent de ne pas avoir été soutenues par la hiérarchie. Contactée par France Bleu Paris, la directrice de l’établissement n’a pas répondu. En revanche, le service communication du groupe Ramsay Santé, dont dépend cette clinique, a accepté de répondre. Il confirme que c’est le même infirmier qui était mis en cause en 2015. Comme la première plainte a été classée, « la présomption d’innocence s’est imposée d’autant que nous n’avions jamais eu de remontée d’information négative sur cette personne ». L’homme a été élu, un mois et demi après, au comité d’entreprise.

Après la seconde plainte, en avril 2019, il a été mis à pied le jour même des faits et une procédure de licenciement a été engagée « mais dans la mesure où l’infirmier était protégé par son statut de membre du CE, la procédure a pris un peu de temps car il fallait obtenir l’autorisation de l’inspecteur du travail », précise le groupe. Son licenciement a été notifié le 18 juin 2019. Enfin, concernant l’agression sexuelle commise en juillet dernier, l’agresseur présumé a été licencié les jours qui ont suivi par son employeur.

Auteur
Francetvinfo

 




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