Jeudi 28 mars 2019
Si un âne éternue en France le monde animal d’Afrique crie à ses souhaits
Dans la vie nous devons avoir un peu d’humour ! La Béotie dans son « Discours de la servitude volontaire » nous dit : Le maître n’a rien de plus que le dernier habitant de nos villes. Cette phrase est une tisane efficace qui calme l’arrogance des leaders de tous les temps.
Le concept de dignité est propre à chacun, celui de la Nation est collectif. Il ne varie pas avec les occasions, les événements politiques et économiques. Son index ne fluctue pas comme celui du pétrole à la bourse de Wall Street. Un crime contre l’Humanité ne s’efface pas de l’histoire par un pardon semblable au chiffon. L’arrogance et le complexe de supériorité ignorent souvent le pardon, la modestie et l’honneur reconnaissent toujours son existence. La poignée de dollars que vous attendez de la main droite cache la main gauche qui étrangle votre honneur.
Nous vivons le 21e siècle. L’âge de la communication de masses et de l’éducation globale. Une éducation à distance où le maître est une ombre cachée derrière un écran. Une communication de groupes qui ont, en commun, un satellite et des pseudonymes. Ce monde est dangereux car il est virtuel. Un monde fou qui se rencontre et se recherche sur internet. Ce monde fait rêver nos jeunes et brille un eldorado d’espoir inconnu. Un monde où tout le monde est à la prospection d’une vie facile et sans effort. La morale de comment mener sa vie est devenue trop rudimentaire.
Les idées froides dans des têtes congelées et les cerveaux chaotiques et obsolètes, ne sont plus acceptées, aujourd’hui. Une idée désirée, un souhait attendu, un hommage demandé, un pardon voulu dans une historie faussée, circulent dans les fibres optiques et chauffent les communiqués inutiles. Une télévision aux couleurs fanées n’attire plus les regards égarés. La fenêtre d’une nation s’est transformée en télé babélique.
Le monde nous regarde à travers cette petite fenêtre. Faisons très attention aux mauvais yeux qui nous observent. Les autres fenêtres sont ouvertes sur notre nation et les rayons de lumière qui nous arrivent, difractent nos couleurs. Nous avons des compétences capables. Elles peuvent capturer les yeux perdus de ce monde. Les couleurs agréables et le son bien rythmé, en stéréo, adoucissent les mœurs et construisent des ponts de fraternité dans le monde. Vous êtes ce que l’image animée en fait de vous. Certains pays sont des stations d’images animées, ni plus ni moins.
L’enseignement des bonnes conduites se faisait à l’école, sur la base de livres bien rédigés. Les auteurs étaient de vrais maîtres et les élèves de vrais disciples. Le printemps n’était pas un automne. Les fleurs avaient du charme dans nos jardins. Leur enchantement existait. Leur odeur était appréciée, même dans un vase mal équilibré sous une tente d’un nomade dans un pâturage, non loin de mon village. La cigale ne chantait jamais en hiver. Le hibou était très heureux à côté de sa femme qui était toujours chouette. Le bœuf était toujours un malheureux insatisfait et un mécontent notable à côté de sa femme qui était souvent vache. Le lion était un roi dans son monde animal et le renard un malin qui jouait des coups bas aux ânes et aux mulets. Le monde animal avait un sens. Le monde des humains apprenait la morale de ce monde très identique.
Comme notre monde, le monde animal a aussi changé, nous dit un renard très expérimenté dans la ruse financière. Pour nous démonter sa thèse, il demanda au lion s’il était narcisse, le lion lui répond d’une manière très démocrate et sans rancune : le narcissisme animal n’est pas encore connu. Il est lié au pouvoir, à l’argent, au plaisir, au désir et à l’amour de soi-même. Il ne diffère pas trop du narcissisme des humains.
C’est le monde animal qui nous guide. C’est le monde animal qui nous dicte comment se comporter. Les gens d’Hollywood nous donnent bien des films de science-fiction très proche de la réalité. Une réalité aux couleurs exaltantes qui inspirent nos regards.
Dès les premiers jours de notre vie, nos parents, nos voisins, nos maîtres d’école et nos professeurs à l’université, nous apprenaient comment se tenir dans notre vie quotidienne. Ils nous ont toujours répété : la vie est un challenge ! Il faut être raisonnable ; éviter de réagir comme des bêtes féroces. Soyez des gens de bonne souche pour bien comprendre la mécanique de ce monde. Aujourd’hui si vous prenez sérieusement ce conseil votre vie deviendra un gouffre. Dans ce gouffre tous les gens normaux se rencontrent pour causer sérieux dans un monde pas trop sincère. Une fois dans le gouffre, on vous dit : lorsque vous prétendez tout savoir vous finissez dans la case des sots. Votre esprit devient obtus et voit votre horizon sous un angle étroit.
De la même manière on vous affirme : entre un hiver trop rigoureux et un été étouffant, il ne faut pas toujours attendre un printemps agréable. Les choses ne changent pas par les souhaits et les désirs. Elles changent par les initiatives et les actes, pris au bon moment. Les aiguilles de votre montre ne tournent jamais vers la gauche.
Au loin de ce précipice, les gens pensent que la vie est un équilibre. La déviation ou le départ de cet état d’équilibre n’est pas fatal dans votre vie, il dépend de votre violenté. Le ciel ne fait pas tomber les miracles, la société les fabrique à bonne volonté.
Certains pensent que je plaisante. Je ne plaisante pas mais je décris des images réelles de la vie moderne. Ecoutez-moi… je vous raconte.
Le lion de l’Atlas était maghrébin un jour. Au zoo de Washington ce lion vit comme un clown dans une cage semblable aux cellules de Guantánamo. Dans une terre qui n’est pas la sienne, ce roi est pris pour un démon. Il partage sa cage avec un coq venu de France. Par intérêt ou obligation d’une vie compliquée, ces deux créatures, de rangs différents, sont devenues amies. Ils parlent le même langage et partagent une partie de l’histoire. Une histoire dont les archives cachent la réalité de nos jours. Ici, dans le nouveau monde, ils partagent un coin dans le zoo et gèrent la vie comme tous les politiciens en fonction des nuages et des volcans.
Le lion restera lion même s’il cohabite avec un coq, pense un vieux tigre d’Amérique du Sud. Ce tigre a une ligne de conduite claire. Il le dit tout haut. Il n’y a que deux concepts dans la société animale moderne : les vendus et les invendables. Le lion est modeste, il parle a son ami le coq et lui confie des secrets de bonne gouvernance : celui qui connaît ses limites mérite le respect. Quand l’arrogance dépasse les limites, elle devient une haine sans limite. Elle détruit les nations animales et image le ridicule des bestiaux. Nous vivons dans ce lieu très différent de notre Afrique. Vous les Français, vous nous comprenez très bien car vous n’êtes pas trop loin de ma tanière. Vous avez même occupé illégalement ce lieu avant d’être chassés par nos léopards. Vos animaux féroces, commandés par une vieille sauterelle, ont saccagé nos champs et brûlé nos forêts. Ils ont dévoré nos richesses et détruit l’ordre de chez nous. Ils ont écrasé nos temples, ravagé nos écoles et démonté nos esprits. Ils ont brûlé nos vieillards aux feux de napalm et bombardé nos enfants aux noyaux nucléaires. Si mes animaux sont dans cet état aujourd’hui, la faute incombe à cette sauterelle et ses bataillons venus de tous bords.
« Bien sûr mon Seigneur le lion, répond le coq, vous avez raison mais la raison ne suffit pas dans notre monde. Écoutez-moi bien, je vais vous raconter quelques histoires contemporaines bien amusantes. Ces histoires vont vous faire oublier les souffrances de votre passé.
Voici comment se déroule ma vie dans la capitale des âneries de lumière. Je sors de chez moi, boulevard de la Grande Armée, sans oublier mon passeport diélectrique, pour rencontrer les autres, voir dans leurs yeux, leur âme, sentir les odeurs, m’extasier devant notre mère nature. Je me promène un moment au jardin du Luxembourg. Dans cette prairie très agréable, je rencontre quelques brebis galeuses venues de notre ancien Outremer. Nous discutons. Nous critiquons les chacals d’ailleurs. Vos brebis sont devenues des amies. Elles échangent les bonnes idées avec nos loups et nos chacals. Elles ne veulent plus des moutons de Panurge qui vivent dans votre royaume. Elles veulent une démocratie. Elles préfèrent une tête haute dans les nues semblable à la nôtre. Ici, elles se sentent parfaitement libres et non concernées par ce qui pourrait leur être reproché, là -bas chez vous.
Les temps ont changé mon Seigneur ! Le monde animal chez nous en Europe vit le 21e siècle. Si un âne éternue en France le monde animal d’Afrique crie à ses souhaits. Un hippopotame à ventre pendant, habitant la tour de Montparnasse, fait trembler les lapins et les lézards dans votre empire. Une rumeur via email d’une vieille grenouille habitant un trou au quartier latin, rue de la Huchette, trouble les étangs de chez vous. Elle peut même les transformer en mare au diable à la George Sand la baronne. Des aboiements de quelques chiens des terrasses de l’hôtel Mariotte aux Champs Elysées, font grand écho chez vous. Ils calment les boucs et excitent les dauphins. Une démarche légère d’une gazelle au faubourg Saint-Denis ou à Pigalle oblige vos dobermans de remplacer leurs cravates de rigueur par des bavettes de bébés bien attachées au cou. En plus bref « l’esclave moderne commence par la servitude volontaire ».
Je suis un coq qui fait du bon travail en politique… Je suis expert en diplomatie et je sais comment serrer les mains avec une grande hypocrisie napoléonienne. Je salue tout le monde et tout le monde m’estime et adore ma longue aile de droite. Je n’ai pas une crinière qui pend sur mon cou. J’ai une crête rouge comme le sang et un bec de rancune trop pointu, aiguisé au racisme. Mon cou est déplumé et les idées me glissent sur la tête. Mes idées survolent là -bas chez vous. Mes yeux verts m’introduisent partout. Je suis très connu chez vous et vos voisins me respectent comme toujours. Ici dans ce nouveau monde les aigles fascistes adorent mon américain mélangé au patois de Bretagne. Une fois dans mon appartement, je retourne dans le monde virtuel (je travaille aussi sur mon ordinateur comme tous les animaux modernes).
Le « Facebook » et les blogs sont une manière de communication chez nous pour semer la pagaille et les hurlements chez vous Navigant sur le Net, j’apprends qu’un hibou de chez vous, profitant de sa double nationalité, fut nommé pigeon voyageur dans votre forêt vierge. La double nationalité de certains animaux de chez vous a une grande dialectique chez nous. Ces animaux doubles peuvent être une chèvre ou un loup selon les circonstances et l’état des vents. En consultant le Facebook, j’ai été très ému par mon comportement bizarre. J’ai lu où on disait : d’après les médias, la colombe allemande se sent toujours un peu « agressée » dans sa personnalité, lorsque le coq lui tapote les ailes ou lui donne une bise à coups de bec bien aigu. Elle n’aime pas les manières familières de ce coq, mais face à la basse-cour, elle s’efforce de ne pas montrer son désoeuvrement. Elle perçoit dans le comportement de ce coq une grande indélicatesse, un défaut grossier de savoir-vivre. Elle ne veut plus voir ce coq turbulent battant ses ailes déplumées dans tous les shows du cirque international. Elle dit clairement devant les dindons et les vautours « se toucher ne fait pas partie de la culture allemande ». Vouez ! Mon seigneur les medias me ridiculisent …en démocratie nous acceptons les critiques même si elles viennent d’un barbon chez vous. Sans vous mentir… Je suis fier d’avoir Sa Majesté comme ami. Chez nous en France, les coqs n’ont pas l’habitude de rencontrer un seigneur aussi humble et modeste comme vous.
Le lion se souvient de tout et n’a pas la mémoire courte. Il note tout sur son calepin et relit ses notes tous les soirs. Un jour, son ami lui a parlé de l’oiseau du paradis. L’oiseau de paradis est originaire de l’Afrique du Sud. Il vit au bord des cours d’eau. Le coq ne parlait pas du héron qui guettait madame la carpe dans un cours d’eau limpide en France. L’oiseau de paradis est un parfum. Un parfum trop cher pour les animaux d’Afrique qui travaillent sérieusement et se douchent au goutte-à -goutte de leur sueur qui coule de leurs fronts
Une bouteille de 100 cc coûte plus de 9.000 DA. Il faut travailler un mois tout entier en tant qu’animal de besogne pour se permettre 100 cc de ce parfum. Entre le parfum provoquant et l’eau limpide où Madame la carpe fait ses voyages, les imaginations de nos jeunes lionceaux besogneux errent et planent.
Le coq n’est pas trop bête, il utilise sa « cabeza », tête espagnole, et renvoie la balle dans le camp économique de mon seigneur « entre l’hiver et l’été ce n’est pas toujours un printemps ». Regardons bien autour de nous. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes ». Ceux qui ne se fatiguent pas trop dans la vie sentent le parfum et sont nommés serviettes. Ceux qui sentent la sueur après un mois de sale besogne sont simplement des torchons. Dans cette « conversaciona solas », une conversation en tête-à -tête à l’espagnole, le lion ne trouvant rien à faire, il entend son ami coq parler d’un autre parfum…Le seigneur est intelligent, il entend mais n’écoute pas. Cette fois-ci notre coq parle de la passion.
La fleur de la passion est un beau parfum de marque Yves Saint Laurent. Ce parfum coûte 4.000 DA. Le coq français voyage dans son passé et s’exclame «Yves Saint-Laurent vivait non loin de chez vous ». Il vivait à Oran. Oran la coquette, Oran la joyeuse. Majesté ! Connaissez-vous Oran ?
Et comment ! Répond mon seigneur le lion. Je suis de l’Atlas. Un de mes enfants vivait non loin de cette ville. Il vivait dans une montagne, la montagne du lion. « Djbel Esbaa ». Sa Majesté continue… J’ai un autre fils qui s’appelle « ahara ». Ahara veut dire lion en chaoui. Il vivait en famille dans un village des « aharas », les lions. Ce coin s’appelle aujourd’hui, Souk Ahras pour certains et peut-être Aris ou Aharis pour votre sauterelle. Envoyez un email à madame la sauterelle. Elle va vous raconter comment elle a mal appris la leçon de bataille dans ce coin. Cette bataille était plus dure que la bataille du Djurdjura ou de l’Ouarsenis. Sa mère s’appelle Tihert. C’était une lionne féroce. Vos animaux reconnaissent sa bravoure. Demandez à votre frère Trézel, il vous raconte en détail son histoire. Vos archives sont peut-être, un peu timides, elles cachent la honte et le déshonneur chez vous.
Ne contrôlant pas sa joie le coq dépasse ses limites de coquerie. Il ose dire à son seigneur « si vous utilisez un minimum de votre cerveau, vous pigeriez ». Comme roi et maître de notre monde animal, vous êtes qu’un pauvre malheureux pour ne pas dire un naïf ! En parlant des parfums de ces bêtes, je voulais insinuer la région dans laquelle ces parfums se trouvent. L’Afrique du Sud n’est pas loin de chez vous…et l’oiseau de paradis pousse chez vous. Il coûte plus cher que le baril de votre énergie.
Vos animaux responsables de l’énergie échangent un baril d’énergie contre un petit flacon de ce parfum. Les animaux de chez nous fabriquent les idées, ces idées se vendent très chères dans le monde animal de chez vous.
Réalisant l’erreur très grave et son manque de respect, il dit : Je m’excuse mon seigneur, je voulais dire vos conseillers sont un peu maladroits. Les animaux de conseil qui vous sont très proches, ne vous disent pas la réalité de votre royaume. Ce royaume est plein de trésors. Vous n’avez que faire d’un pardon de démagogie gratuite qui vous cause des problèmes.
Une fourmi passagère entendit la conversation de nos deux créatures. Elle tomba par simple hasard au plus beau de ce tapage. Elle s’étonna de l’audace de cet oiseau mal débarqué.
Elle se dit en elle-même : Etre coq aux yeux verts ne suffit pas pour être un défenseur des droits de l’animal. Je l’ai bien entendu et je ne suis pas sourde. Sa langue vicieuse et fourchue détruit l’ordre dans notre monde animal. Je suis très fâchée et je traduis ma colère. Le respect, dans notre monde, ne se mesure pas par la force des muscles, des dents, des cornes, des griffes, des becs et des pattes. Pauvre fourmi ! Je me souviendrai de cette ironie durant toute ma vie. Une vie qui n’est longue que de quinze ans !
Moi fourmi que je suis, avec ma taille de mannequin minuscule, j’ai pu conquérir le coeur de Sa Majesté le roi Salomon. Ce coq « arriviste » connaît bien l’empire de ce seigneur redoutable. A coup sûr, il pratique sa prière et suit ses paroles. Le roi Salomon s’est inspiré de mes idées et a bien respecté mon principe. Salomon a pris au sérieux ce que je disais. Pour me faire plaisir, il sourit et ordonna à son armée de quitter mon territoire.
Elle continue à voix très basse : je vais utiliser mon expertise dans le domaine juridique pour amener ce coq à la cour internationale. La cour est une haie où la loi animale se clôture ou se couture. Il ne faut pas laisser ce monde dans le désordre. Ce coq doit être jugé pour les actes criminels que ses grands pères ont commis. Il doit s’excuser et payer tous les dégâts de ses féroces. Si non, je vais le rôtir et l’avoir comme repas.
Dans le domaine de la dignité surtout, il ne peut y avoir une clémence intégrale. Les animaux qui s’occupent de la loi sont un peu pris par le désordre mondial et la crise financière qui déséquilibre le monde. Ils oublient ce qui se passe dans la forêt. La corruption fait ravage, les vautours jouent des sales tours dans la jungle animale.
J’ai passé la moitié ma vie à supporter toutes les menteries impensables, toutes les histoires créées de toutes pièces, toutes les extravagances des coqs avec leurs fins ignobles…au sujet de la loi et de son application… mais cette fois-ci, je ne ferme pas les yeux. L’amour propre de mes grands-pères est touché… Justice sera établie est notre coq ne sera pas gai dans son poulailler gaulois. Il ne va plus avoir le courage de chanter des cocoricos marseillais sur mon toit une deuxième fois.
Enfin, chez nous les fourmis, nous prenons la vie comme un jeu très honnête. Le nationalisme chez nous est héréditaire. Nous travaillons en équipe et nous organisons notre vie. Notre militantisme est continu et non occasionnel. Je suis experte juridique, je vous donne ma parole. Les tricheurs dans la vie se font vite remarquer. Les messieurs arrogants vont devenir simples ridicules dans un futur très proche.
** Ce texte a été rédigé en juillet 2010. La conclusion de ce texte image ce que nous vivons aujourd’hui !