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S’inspirer de la Soummam pour construire l’avenir de la nation

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A l’occasion du 69e anniversaire du congrès de la Soummam -20 août 1956 -20 août 2025.

A notre peuple – peuple de Novembre, de la Soummam, de Décembre et du Hirak

Soixante-neuf ans après le congrès historique de la Soummam, nous, forces démocratiques et citoyennes, unies dans la diversité de nos convictions, réaffirmons notre attachement à l’esprit de ce moment d’unité patriotique, de lucidité politique, de souveraineté assumée et de fondation républicaine. En août 1956, les patriotes algériens ont posé les fondements d’un État moderne, démocratique et social, ayant pour boussole la souveraineté populaire. Le congrès a proclamé une Algérie algérienne, plurielle dans ses composantes, profondément enracinée dans son espace nord-africain et affranchie de toute inféodation.

Nous réaffirmons aujourd’hui, avec la même clarté, que l’exigence de primauté du politique sur le militaire, du droit sur le pouvoir personnel ou de caste, tout comme celle des dynamiques internes sur les influences extérieures, reste une ligne de force intransigeante : notre exigence d’indépendance totale à l’égard de toutes les puissances qui cherchent à peser sur notre destin national demeure intacte. Nous faisons nôtre cet héritage, porteur d’un projet de souveraineté populaire, de pluralisme et de responsabilité collective; il reste un appel à l’action unie des forces patriotiques pour faire face aux défis de notre temps. La force d’une nation réside dans la responsabilité collective, la diversité et la mobilisation citoyenne, et non dans les logiques de tutelle, de clientélisation ou de domination.

L’Algérie vit un moment décisif

Les aspirations populaires exprimées par le mouvement de février 2019, qui a fait sien l’esprit de la Soummam, n’ont toujours pas trouvé de réponses à la hauteur de l’élan citoyen qui les a portées. L’espace public reste verrouillé, la parole démocratique étouffée et la souveraineté populaire confisquée par un système politique qui persiste sans légitimité réelle, utilisant le conservatisme et l’obscurantisme comme remparts. Il est temps de renouer avec la promesse de la Soummam : celle d’un État républicain, civil, ni militaire ni théocratique, fondé sur la justice sociale, l’égalité et la dignité pour toutes et tous, sans distinction de genre, de langue, de confession ou de statut social.

Nos principes

La souveraineté populaire se consolide dans l’équilibre entre liberté et égalité : la liberté garantit l’autonomie citoyenne, l’égalité en fonde l’universalité. Leur articulation permet de résister à l’arbitraire et de bâtir, dans la durée, une démocratie vivante et juste. C’est pourquoi nous affirmons que :

  1. La souveraineté appartient au peuple, seul détenteur du pouvoir légitime, appelé à élire et à contrôler librement ses représentants au moyen d’institutions transparentes et responsables.
  2. La primauté du civil sur le militaire et le rejet de tout projet théocratique sont des conditions essentielles pour instaurer un véritable État de droit, où le pouvoir s’exerce effectivement au travers d’institutions légitimes et où le droit prime sur toute autre considération.
  3. Les libertés fondamentales – liberté d’opinion, de croyance et de conscience, d’association, de presse, de manifestation – doivent non seulement être garanties, protégées par les institutions et mises à l’abri de toute ingérence politique, mais aussi être pleinement concrétisées dans la réalité.
  4. La justice sociale et l’égalité entre toutes et tous, quelles que soient les origines, les croyances ou les opinions, constituent le socle d’un contrat social renouvelé. Ce qui se traduit notamment par l’égalité en droits entre l’homme et la femme et l’égalité de traitement entre l’arabe et Tamazight.
  5. L’unité nationale, la reconnaissance des diversités culturelles, linguistiques et régionales de l’Algérie sont une richesse à préserver dans un cadre républicain.
  6. Une économie moderne et inclusive adossée à une diversification réelle, qui mobilise conjointement le capital public et privé, attire des investissements directs étrangers (IDE) porteurs de développement national et valorise pleinement les ressources du pays au service de l’intérêt général. Une telle économie requiert une réflexion stratégique conduite par des instances représentatives.

Nos exigences immédiates

𝟏. Libérer et réhabiliter toutes les personnes détenues pour leurs opinions politiques ou pour leur participation à des actions pacifiques.

𝟐. Abroger les lois liberticides, en particulier celles qui restreignent l’action politique, la liberté de la presse, la liberté d’expression et l’activité associative. 𝐒𝐮𝐩𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 qui imposent de fausses classifications en « terroristes », visant des opposants et des militants pacifiques.

3. Faire cesser toutes les entraves et atteintes aux libertés fondamentales et obtenir l’engagement clair des autorités actuelles à respecter et protéger l’exercice effectif des libertés fondamentales.

4. Ouvrir un dialogue national transparent réunissant l’ensemble des forces vives – dynamiques citoyennes de base, partis, syndicats, organisations de la société civile, représentants des jeunes et de la diaspora – afin d’élaborer une transition pacifique vers la démocratie.

5. Abroger les lois qui bradent les richesses nationales en garantissant que toute stratégie de développement et de valorisation des ressources naturelles soit décidée et contrôlée par des institutions légitimes et représentatives. 

6. Mettre en place une justice indépendante, garantissant la séparation des pouvoirs, mettant fin à l’instrumentalisation politique des autorités judiciaires, corrigeant les torts passés et restaurant la confiance entre les citoyens et les institutions.

Notre vision pour l’avenir

Nous portons la vision d’une Algérie libre, démocratique, moderne et plurielle, capable de relever les défis de la transition technologique, écologique et énergétique, d’assurer un développement économique durable et équitable et de retrouver sa place dans le concert des nations. Cette vision inclut un aménagement équilibré et ambitieux du territoire, pour développer et occuper de manière harmonieuse les vastes espaces des Hauts Plateaux et du Sahara, afin de renforcer la cohésion démographique, économique et environnementale.

Nous croyons en une Algérie qui fait vivre ses langues et ses cultures dans l’espace public, les institutions et l’éducation, qui protège les droits des femmes et des minorités, et qui s’ouvre au monde sans sacrifier sa souveraineté, tout en établissant des partenariats équitables et durables.

Notre appel

Nous appelons les algériennes et les algériens, les mouvements civiques, les intellectuels, les artistes, les syndicats et la diaspora, à s’unir autour de cette déclaration pour amorcer un changement en vue de s’engager dans une mutation démocratique crédible et unitaire, inspirée par la grande convergence patriotique du congrès d’août 1956. Nous lançons un appel à notre peuple pour qu’il fasse vivre, par son engagement pacifique, l’esprit de la Soummam et l’idéal d’émancipation et de liberté.

Soixante-neuf ans après ce moment fondateur, il est de notre devoir de raviver le pacte républicain et d’œuvrer au rapprochement et à la convergence des forces démocratiques qui par leur union pourront peser pour redonner la parole au peuple. L’avenir de l’Algérie se construira dans l’union, la justice et la démocratie.

Fait le 19 août 2025

Par ordre alphabétique

Partis :

Atmane MAZOUZ pour le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) 

Malek SADALI pour les militants et anciens cadres du Front des forces socialistes (FFS).

𝐎𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 :

Algérie Libertés

Alliance Transméditerranéenne des Femmes Algériennes

Forum pour le changement démocratique

Pour une Alternative Démocratique en Algérie PADA

Riposte Internationale

SoS disparus

TarwaFadhmaNsoumer

Les signataires individuelles

ADDAD Hakim Mohammed, Membre fondateur et ancien SG Secrétaire Général du RAJ,

ADDI Lahouari, Sociologue

AGGOUNE Mokrane, Artiste berbérisant

AHMINE Noureddine, Avocat membre du collectif de défense des détenus d’opinion.

AIDLI Kamel, Secrétaire national du RCD

AIT BELKACEM Hamid, Docteur en médecine

ALOUCHICHE Mouhoub, Ancien militant FFS (1963)

AMAROUCHE Belkacem, Ancien dirigeant et député du FFS

AMMOURI Arezki, Ancien élu FFS

AOUDJEHANE Makhlouf, Ancien militant FFS.

ARAB Hamid, Directeur Le Matin d’Algérie

ARAB Azzi, Ancien député FFS et SG du SATEF

ARAB SAID Achour, Secrétaire national du RCD, chirurgien et syndicaliste

ATBATA Boudjemaa, Ancien militant FFS

AZZI Smail, Ancien 1er secrétaire de section FFS

BADACHAOUI Kamel, Secrétaire national du RCD

BADAOUI Ahmed, Syndicaliste à la retraite

BAIR Yamina, Journaliste

BAKIR Mohand, Militant PADA

BELABBAS Mohcine, Ancien président du RCD

BELGHERBI Mehdi, Ancien cadre dirigeant du FFS

BELLATAF Buhmane, Poète

BEN BEKKAI Abdelhafid, Avocat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion.

BEN MAMAR Ouerdia, Enseignante d’anglais, militante des droits humains, PADA

BENBELKACEM Farid, Retraité

BENCHEIKH Louhab, Militant associatif

BENDJAMA Mustapha, Journaliste

BENHADDA khelaf, Journaliste

BENHAMI Lyazid, Écrivain

BENSID Atmane, Secrétaire national du RCD et syndicaliste

BETATACHE Nadir, Ancien militant FFS, enseignant à l’université

BOUAICHI Ikhlef, Militant politique, ancien parlementaire FFS

BOUCHENNA Ferhat, Militant

BOUDAOUD Abdellah, Secrétaire national du RCD

BOUDI Hamid, Membre du conseil national du RCD

BOUDJELTI Ahmed, Ingénieur génie mécanique, militant des droits humains

BOUDOUR Saïd, Journaliste, défenseur des droits de l’homme

BOUGHANEM Abdelouahab, Ancien militant FFS

BOUHITEM Chaabane, Retraité,ancien cadre FFS.

BOUICH Mahrez, Enseignant chercheur universitaire et militant des droits humains

BOUIDER Ahmed, Ancien dirigeant FFS, militant associatif

BOUKHARI Nacer-Eddine, Militant communiste

BOUKHLEF Ali, Journaliste indépendant

BOUMEDJANE Hocine, Militant des droits de l’Homme

BOUMGHAR Mouloud, Juriste

BOURABA Omar, Militant politique

BOURAOUI Amira, Médecin, militante.

BOURAS Hassan, Journaliste, défenseur des droits de l’homme

BOUSSAG Redouane, Journaliste

BOUSSAHA Noël, militant démocrate

BOUTATA Karim, Militant politique, ancien du RAJ

BOUZELHA Mourad, Membre du conseil national du RCD

BRAHIMI Salah, Avocat, ancien bâtonnier et député RCD

BRAHIMI Ali, Avocat, militant démocrate

CHEIKH LOUNIS Wezna, Ancienne Élue RCD

CHEMALA Noureddine, Militant de la démocratie

CHETOUANI Youcef, Ingénieur Géologie Minières, militant PADA

CHETTOUR Amar, Ancien militant du FFS

DAHMANI Idir, Journaliste

DAOUDI Kamel, Chirurgien et militant politique

DERRADJI Hamid, Militant politique

DJALAL Mokrani, Ancien SN du RAJ

DJEBAILI Lyes, Ingénieur économiste et fondateur de Collectif Groupe Algérie Droit Devant (CGADD)

DRICI Hacene, Syndicaliste, défenseur des droits de l’homme

FERRAD Inès, Secrétaire nationale du RCD

GROUCENE Abdelkader, Secrétaire national RCD et ancien député et syndicaliste

GUELIL Noureddine, Journaliste Oran

HACHOUR Madjid, Avocat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion et militant politique

HADDADI Moussa, Militant politique

HADOUCHE Nacera, Avocate, membre du collectif de défense des détenus d’opinion

HAMATOU Rachid, Journaliste, auteur et photographe

HAMDOUS Mohand Arezki, Secrétaire national du RCD et ancien député RCD

HAMMACHINE Rabah, Professeur à la retraite. Montréal

HAMMADI Ramdane, Ancien militant FFS

HAMMAMI Mourad, Journaliste

HAMMOU lotfi, Activité politique, ancien militant FFS

HAROUN Hakim, Ancien élu FFS

HASSANI Rachid, Secrétaire national du RCD chargé à la communication

HENNAD Mohamed, Politologue

HIRECHE Hacene, Universitaire en retraite

IGHEMAT Arezki, Professeur en économie et en littérature francophone, États-Unis

IKHERVANE Mohamed, Secrétaire national du RCD, ex sénateur et ancien président d’APW

IOUANOUGHENE Mohamed, Journaliste

KACEM Madani, Auteur

KASRI Abdelhafid, Ancien secrétaire national et élu du FFS

KHELFOUN Tahar, Universitaire

KHENDEK MEZOUED Dalila, Militante

KHOUAS Tahar, Ancien détenu politique.

LAADJIMI Lahcene, Ancien militant FFS

LAHLOU Mohamed, Professeur honoraire

LAHOUAZI Ilyes, Président du RCD France

LAKHDARI Djaffar, Militant démocrate

LARICHE Mustapha, Ancien militant FFS

LEMBOUB Salah, Ancien militant FFS

LEMBOUB Kamal, Ancien militant FFS

Lekadir Larbi, militant politique

LOURGUIOUI Mohamed Abdelaziz, Militant politique.

MAHIOUS Safia, Assistante médicosociale.

MEHAJRI Mohammed Arezki, Ancien militant FFS

MEKHNECHE Aziz, Ancien cadre FFS

MEKLA Saïd, Journaliste

MERDACI Farida, Secrétaire nationale du RCD

MERZOUG Elhacene, Ancien député RCD

MIRA Tarik, Ancien parlementaire RCD

MOKTEFI Kamel, Militant politique.

MOULLA Ramdane, Ancien parlementaire CNT

MOULOUDJ Mohamed, Animateur du Forum de la Convergence Démocratique

N’AIT AMARA Moussa, Militant politique

OUARAB Youcef, Ancien militant FFS

OUAZAR Hamid, Ancien parlementaire

OUCHICHI Mourad, Professeur de sciences politiques

OUDJIANE Ahmed, Ancien militant FFS, enseignant à l’université

OUFERHAT Mahieddine, Militant associatif

OUICHER Fouad, Ancien militant FFS et SG du RAJ

OULD AMAR Tahar, Écrivain en tamazight

OUSMAIL Bousaad, Membre du conseil national du RCD

OUTERBA Chafia, Militante

Ramdane Iftini, documentariste

REZZOUG Youcef, Journaliste, ancien rédacteur en chef du Matin

SADAT Fetta, Avocate, membre du collectif de défense des détenus d’opinion

SAÏGHI Djaballah, Ingénieur et militant politique

SALHI Said, Défenseur des droits humains

SAOUDI Rabah, Enseignant, Syndicaliste

SEBAHI Malek, Militant politique démocrate

SEMANI Mohand Arezki, Ancien militant FFS

SENNANE Bouzid, Économiste Expert coopération et développement

SI AHMED Sidi Menad, Climatologue

SID LAKHDAR Boumediene, Retraité de l’enseignement

SLIFI Hocine, Ancien président RCD France et militant politique

SMAÏL Nabila, Avocate, membre du collectif des avocats des détenus, ancienne cadre dirigeant du FFS

SOFIANE Salah, Secrétaire national du RCD

SOLTANE Laarbi, Investisseur, militant politique

SOUADA Belkacem, Ancien militant FFS

TAGZOUT Mourad, Militant démocrate

TAIBI Salah, Responsable associatif

TIMSILINE Nacer, Cadre de l’éducation nationale

TOUNSI Nourredine, Lanceur d’alerte

WABEAU Nacer, Écrivain et professeur universitaire Costa Rica

YAHIAOUI Abdelmadjid, Ancien militant FFS

ZEGHILECHE Abdelkrim, Militant politique

ZENATI Imad, Ancien élu FFS

ZOUAGUI Abbes, Retraité de l’éducation

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8 Commentaires

  1. Et vous m’avez oublie’ « Sid Magnus ould Magnus Nat Magnus, Ancien Degoute’ du Degoutage ».

    Plus serieusement, pourquoi ce truc « … Ce qui se traduit notamment par l’égalité en droits entre l’homme et la femme et l’égalité de traitement entre l’arabe et Tamazight. »
    Pour en finir avec ce truc d’Homme et Femme – L’affaire est simple, il y a la Republique et la Citoyennete’. Point. Puis, il y a cette histoire du traitement de l’Arabe et Tamazight. Et pourquoi pas le Cambogien? Les Algeriens sont des Amazigh et leur langue est Tamazight – Ils ne la connaissent pas soit, ca s’apprend. Simple et elementaire. Ma parole, ce regime s’aventure dans des chirurgies du cerveau pour soigner les dents des Algeriens. Faut-il se passer des autres langues? Biensur que non. Et l’interet en Tamazight n’est pas une histoire d’efficacite’ quelconque, mais de Dignite’. Il est temps d’ARRETER AVEC LA TRAVESTIE! L’embobinnage Islam, religion d’etat, bla bla… Les Musulmans sont Musulmans parce qu’ils trouvent de l’Humanisme dans cette religion pas pour gerer leur vie. Il est temps d’arreter de pietiner le plus intime des Algeriens, c’est plus que du voyeurisme, c’est DU VIOL !
    Ya ayouha al-3atyoun, c’est Haram de violer des petits enfants !
    La religion c’est pour le(a) Citoyen – chacun la sienne.
    La religion Musulmane est un heritage sacre’ et prive’ des Arabes. Ils y sont Maitres et previlegie’s. Et vous le savez toutes ! Ceux que vous consultez en Orient n’ont aucun interet en la citoyennete’ Algerienne, sinon la soumettre a leur Autorite’, a celle du dernier des Arabes. Cela veut-il dire qu’il faut interdire cette religion ou emmerder ses pratiquants, Niet Niet Niet. La tache de l’Etat a travers ses differentes institutions serveuses est de s’assurer que son maitre citoyen puisse la faire avec quietude… ce qui requiert s’assurer qu’il a le cafe’ le the’, etc.
    L’Islam lui-meme est ENNEMI en Algerie, il ne doit y avoir droit de cite’ que sous la couverture(Anaya) du Citoyen. C’est la religion des ennemis de nos ancestres. Si vous voulez avoir autant de dignite’ qu’un Arabe, DEMONTREZ AUTANT DE VENERATION ENVERS VOS ANCESTRES QU’ILS N’EXHIBENT ENVERS LES LEURS. ARRIVEZ AUX TALONS DE VOTRE ARRIERE-ARRIERE GRAND-MERE DYHIA. Elle est venere’e par toutes les Femmes du monde qui en connaisse l’histoire.

    Tous les Services Secrets et de Renseignements du monde connaissent et savent ces 4 verite’s et donc leurs Responsables aussi. Il est fort probable qu’ils aient tous et toutes vos Genomes recompose’s et etudie’s. Ils savent sur vous plus que vous ne soupsonnerez jamais ! Les histoires que vous vous racontez sont pires que celles de M6.

    Il est temps de vous remettre en cause, messieurs imposteurs.
    Vous avez fait des Algeriens, des zigomars.

  2. L’appel est, on ne peut plus beau, solennel et vibrant! Mais, à y scruter de plus près notamment les signatures, on comprend que cela est cantonné à la Kabylie et de ce fait, on peut déduire sans être rabat-joie que :
    – les autres algériens (à part quelques citadins francophones) ne le liront pas.
    – La moitié (sinon plus) des kabyles, adeptes du MAK, vous riront au nez.
    – les services, si ils ne sont pas associés (de près ou de loin) à cet appel, le retourneront contre nous tous.
    – Quant aux obscurantistes (alliés du régime), n’en parlons pas!
    Bref, de l’une des deux choses l’autre : ou cet appel s’adresse à tous les algériens et dans ce cas là, il fallait une version en arabe et surtout une consultation préalable des militants de l’arabistan algérien. Soit, cela s’adresse à une partie des algériens « démocrates et francophones » et vous admettriez que c’est un coup d’épée dans l’eau
    Dans la configuration politique qui est celle de l’Algérie d’aujourd’hui, la seule alternative crédible est l’exigence de tous les algériens d’une assemblée constituante afin de dégager tous ce que vous avez cité plus haut.
    M’adhelmegh, ……

    • C’est toujours les minorités qui changent les choses et certainement pas la majorité.
      Le peule a toujours besoin de guides et de son élite.
      Le déclenchement de la guerre d’Algérie pour son indépendance est faite par une poignée d’hommes courageux et déterminés.
      Il faut toujours encourager ce genre d’initiative pour amorcer un dialogue dans le pays pour casser le statuquo voulu par le régime pour empêcher tout changement dans le pays.

  3. La vraie tare est que l’on veuille faire un État/nation tout en sauvegardant l’actuelle conception faussement nationale. On y voit bien l’autocensure. La nation par contre aurait crié l’existence de la nation de Thamzgha depuis Massinissa, parcours qui a été plusieurs fois cassé par les diverses invasions. Comme le peuple a intériorisé l’État, une fois les conditions démographiques, culturelles et de prise de consciences des enjeux, le même peuple qui voguait à travers les idéologies des différents envahisseurs, ce qui ne pouvait ni bâtir une nation encore moins un État en harmonie avec sa base anthropologique. La  » oumma » ambiante qui est le socle du pouvoir actuel en est la preuve que les idéologies de contrôle social ne font pas un État harmonieux, donc productif. Tant que le citoyen n’a pas d’humus propre qui le lie aux institutions, vous aurez toujours besoin d’un État militaire, pour une simple raison, que les anticorps ne sont pas fonctionnels. En effet, les arabisés et islamistes ont travaillé en collaboration avec les puissances étrangères au nom des idéologies respectives. Paradoxalement, le même régime qui a toujours besoin de faire recours « aux colons » pour halaliser son illégitimité politique avérée dans les urnes. C’est donc le software qu’il faut changer. Le tryptique donc fait partie des problèmes, le volontarisme ne peut être une solution sans s’attaquer aux sources qui sont d’ordre identitaire.

  4. Vous faites rire même les oiseaux.
    Vous continuez encore de croire à une Algérie démocratique quand plus de 75% des algériennes et algériens sont pour la Chariâa islamia et anti-kabyles.
    Vivement l’autodétermination des peuples vers leur indépendance … Le reste n’est que Blabla Blabla … et … Blabla …

  5. Faire du congrès de la Soummam le cœur de ce qui constitue notre être collectif, c’est nous amputer de l’essentiel de ce que nous sommes. C’est surtout reconnaître que ce que vous proposez n’est pas expression de ce que nous sommes mais une réaction au contexte colonial. Le congrès de la Soummam tout comme la lutte anti coloniale sont une phrase extraite du du long récit de notre histoire. Elle ne peut définir notre tout être collectif loin delà. Et, durant toutes ces années, ce discours a permis au pouvoir de nous rabâcher son récit sur le même thème.
    Après, sur les principes généraux, quel occidental n’adhérerait pas aux principes que vous énoncez. Quel que soit le pays – qu’importe où commencent et ou s’arrêtent ses frontières géographiques, ce sont des valeurs occidentales voilées dans le ni Orient ni Occident. Comment défendre sérieusement les droits, la citoyenneté sans se référer à leur application la première fois chez nous avec l’édit de Caracalla – un gars de chez nous d’ailleurs . Les musulmanistes ou islamistes si vous préférez eux n’hésitent pas à étalez leur camelote totalitaire orientale, entièrement importée. Et ils sont tout aussi algériens issus de la même Algérie française que vous. Tout aussi légitimes. ils revendiquent le même espace. A moins que le débat sur la citoyenneté que vous proposez n’est que cogitation, joutes intellectuelle hors sol, comment parler de droits et de citoyenneté tout en escamotant l’histoire de la citoyenneté ?
    Et cette éternelle récupération de la lutte identitaire d’ailleurs dépouillée, réduite à la langue, sans songer donner à cette langue un espace à elle pour s’épanouir !
    Cela ramène à un point aussi important: comment voulez-vous que l’on comprenne votre discours sur la citoyenneté sans oser un mot sur la place de notre religion, la religion des ancêtres -qui définit la représentativité dans la cite. Comment parler culture sans la religion qui structure notre cosmologie et notre imaginaire ? Ce n’est certes pas inscrit dans vos références et surtout que cela peut crisper les islamistes «modérés».

  6. Le texte du Congres de la Soummam est une insulte a tous les Kabyles car il fait abstraction de notre culture, langue et histoire . Ecrit pour plaire aux Arabes Algeriens tout en defamant les Amazigh de Kabylie et d’ailleurs.
    En fait, J’ai deja vu plein de textes de ce genre , tout comme celui proposant une autre constitution qui n’ose meme pas parler du rejet de l’appartenance de l’Algerie a la ligue arabe . Du plomb aux jambes…
    Franchement il n y as aucun texte qui vas resoudre quoi que se soit. Il faut se preparer a l’ apocalypse ..

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