2 janvier 2025
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Tebboune contre Sansal : des propos incompatibles avec la fonction présidentielle 

Les propos d’Abdelmadjid Tebboune, qualifiant Boualem Sansal d’« imposteur » et de personne qui « ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père » sont d’une trivialité choquante. Ils ne devraient pas être prononcés par un homme public. 

En plus de dévaloriser la fonction présidentielle, ces mots prononcés devant la représentation nationale dérogent aux principes de tolérance et de respect de la dignité de la personne humaine énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. 

 Dans son discours à la nation prononcé, dimanche dernier, devant la représentation nationale au palais des Nations, le chef de l’Etat a usé de propos d’une violence inouïe pour parler de l’écrivain Boualem Sansal, placé en détention depuis son retour en Algérie le 16 novembre dernier. Et, partant, cette saillie ne fera que prolonger la polémique et les tensions entretenues depuis un certain temps avec la France. 

Dans un mélange apparent d’émotivité et de colère qui témoigne d’un déficit évident d’intelligence émotionnelle et, visiblement, grisé par l’atmosphère d’une assemblée parlementaire toute acquise à sa dévotion, le chef de l’État algérien s’est laissé aller à des propos que beaucoup ont jugé excessifs et moralement inacceptables. 

« D’un point de vue moral et éthique, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune ne devrait pas utiliser des termes vulgaires pour décrire Boualem Sansal », estiment des observateurs. 

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En évoquant pour la première fois le cas de l’écrivain franco-algérien, Abdelmadjid Tebboune a laissé éclater sa colère : « Vous envoyez un imposteur, une personne sans identité qui ne connait pas son père et qui ose prétendre que la moitié de l’Algérie appartenait à un autre pays ! » 

Dans cette saillie rageuse, agressive et vengeresse et  s’adressaint, bien sûr,  à la France, Abdelmadjid Tebboune a puisé dans un registre verbal et rhétorique qui détonne avec la solennité des lieux et de l’événement.

 Une attitude qui ne convient pas à sa stature de chef d’État qui, plus est, s’adressait à la nation. Le discours est certainement suivi par de nombreux diplomates accrédités en Algérie. Ce qui portera inévitablement un sacré coup au peu de crédit qui reste à sa gouvernance.  

Les propos de Tebboune, qualifiant Boualem Sansal de personne qui « ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père » sont d’une trivialité choquante. Ils ne devraient pas être prononcés par un homme public. Celui-là même qui se revendique musulman, se trouve être une personnalité référente du sommet de l’État algérien qui doit, ce faisant, imposer à sa parole et à sa conduite des restrictions dictées non seulement par la morale et les convenances. Il doit s’astreindre au devoir éthique dû à la fonction de chef d’État. 

Bien plus, il devrait faire oeuvre de pédagogie et de discernement dans son « dire et son faire », pour « promouvoir les valeurs de respect, de tolérance et de dialogue ».

Car, au-delà « de la volonté de discréditer un homme et de dénoncer les propos d’un écrivain qui n’a fait qu’exercer son droit à la liberté d’expression », la déclaration a montré l’intolérance du chef de l’Etat à l’égard d’une catégorie de personnes qui ne doivent pas être stigmatisees et ravalées au rang infra-humain en raison de leur naissance. Au contraire, la société et l’Etat ont le devoir et la responsabilité de les  protéger. Par cette embardée, Tebboune s’avère un bien mauvais exemple à suivre et à citer en référence.

Nous avons constaté que le passage où Tebboune s’en prenait à Boualem Sansal a disparu des vidéos diffusées par les canaux officiels : Al24, site de la présidence… Sans doute ayant compris l’énorme bourde que constitue cette déclaration, la présidence s’est dépêchée d’effacer les traces au moins… dans les relais officiels. Sauf que la vidéo est déjà partagée partout.

Mais revenons aux réalités, « l’affaire Sansal » est-elle aussi capitale pour être traitée (et de quelle manière !) dans un discours solennel ? Assurément non. L’évocation de ce détenu d’opinion renseigne sur le manque flagrant de discernement du chef de l’Etat.

Samia Naït Iqbal

16 Commentaires

  1. Coopté par elkabranetes eux mêmes d’un niveau sujet à caution. Donc monsieur 5 % de légitimité ne peut dans l’absolu tenir un discours autre que DHOUBABISTE…! teboune détenteur du concept linguistique ADHOUBEB…cqfd

    • c’est véridique le scorpion est le seul animal s’il est entouré du feu ,il se donne la mort en se piquant avec son dard ; je ne connait pas la raison : peut être par orgueil .

  2. A partir du moment ou le pays est dirigé par une crapule arabo-islamique, adepte des zaouias imposteurs, il ne reste plus rien de ce pauvre pays peuplé de plus en plus d’adeptes de Ben Laden, et la plume grince…

    • ainsi, c’est plus facile (ou quoi?) d’ecrire el bour i melange’ que N tubirett. D’un point de vue comptabilite’ c’est le meme nombre de caracteres tape’s. A la difference que N tubirett est plus logique. Il vous localise geographiquement et de maniere congruante. Un expert systeme y reconnaitrait et la grammaire et la location et y trouvera une expression reelle. Le elbouiri sera evalue’ a un bug, des lors que « bour » ne s’evalue a RIEN !
      Imaginez ca 45 millions de fois et plusieurs milliers de fois par jour. C’est lourd . . . Cela dit boonani 2025!

  3. Boualem Sansal est un écrivain et un libre penseur. Boualem Sansal est un vrai homme libre dans ce pays pris en otage par une junte militaire. Qu’on aime ou pas ce qu’il écrit, chaque personne a le droit de donner son opinion. Mais qu’un minable président imposé au peuple par la force, par l’armée elle même illégitime, stationnée à l’extérieur des frontières durant toute la guerre contre la France, traite un écrivain et libre penseur de batard c’est très grave comme accusation, surtout venant d’un soit disant président. Avec des propos aussi orduriers, Teboune a perdu tout respect du peuple algérien. Les représentants qui ont applaudit ces propos grossiers ne sont que des moutons et qui n’ont pas daigné respecté la dignité des citoyens qui les ont élus. Le traite teboune ose nous dire qu’il parle au nom du grand moudjahid et chahid Amirouche. J’aimerais lui dire à ce minable personnage que ce n’est qu’un traitre et médiocre personnage. Depuis qu’il a été placé à la chaise haute du pays, il n’a jamais démontré aucune habileté, ne serait ce que parler respectueusement et dignement au citoyens. Tous les vrais et honnêtes hommes du pays ont été assassinés par ce régime qu’il représente et qui l’ont placé là. Pensons juste à Boudiaf, Abane Ramdane, Krim Belkacem, Amirouche et d’autres. Aujourd’hui, pour ce donner de la légitimité, il a l’audace de se déclarer comme un fils de la lignée de ces valeureux hommes. Tu ne représentes rien ya teboune, tu n’es qu’un médiocre personnage que tes amis et médiocres comme toi, Gayed Saleh et Changriha ont imposé au peuple algérien. Aujourd’hui au moins, on peut tirer la conclusion que l’armée qui t’a imposé au peuple est aussi médiocre que toi.

    • Se réclamer de l’héritage de Amirouche, il faut oser le faire. Amirouche balancé par ceux dont on est l’héritier et le continuateur. Ça donne le vertige tant de mauvaise foi.

  4. je reconnais que magnus n’a pas totalement tort sur sa remarque mais pour aujourd’hui je veux revenir sur le site tsa d’autant que sa plume officielle un certain ryad hamadi existe t il ou c’est quelqu’un du ministère des affaires étrangeres vient de pondre un article probablement de commande …je sais que cette affaire du sahara occidental est quelque chose qui bloque toute reflexion tous derriere l’armée depuis boumedienne tous les algeriens contre l’ennemi marocain et bien sur l’imperialisme francais sans oublier l’entité sioniste une dernière information le plan d’autonomie du sahara occidental aurait été conconcté par la france « l’ennemi éternel » je pose la question à ryad hamadi en octobre dernier la résolution du conseil de sécurite a été adoptée par la majorité des 15 membres avec 2 abstentions la russie et le mozambique et l ‘algerie n ayant pas participe au vote comme d ‘habitude …je ne pense pas avoir la solution de ce problème mais peut on accepter cette situation qui bloque toute coopération entre deux pays voisins et proches historiquement et qui risque de provoquer entre deux pays proches la GUERRE la question à poser aussi est on sûr que le peuple algérien est majoritaire derrière le polisario je ne suis pas sûr alors qu’en été 1963 oui il était majoritairement contre l’agression de l’armée marocaine …derniere question à poser à « ryad hamadi » peut il nous dire exactement combien de pays reconnaissent la marocanité du sahara et combien de pays reconnaissent ils le polisario ? bien sur les haineux et les médiocres verront dans ce texte court une adhésion aux aux thèses marocaines et bien sûr les propos d’un traitre il est vrai que les traitres sont partout chez nous…

    • Votre première traitrise concerne la ponctuation de votre texte. Quant à votre pseudo, N’Tuvitets aurait été plus respectueux des habitants de cette ville. Pour le reste, nous sommes tous conscients que la politique étrangère de l’Algérie est monopolisée par la poignée de décideurs du régime et des services. Un simple sondage libre et transparent, révélerait que 90% des Algériens ne sont en aucune manière concernés par le Polisario et le sort des Palestiniens, les deux aphrodisiaques du régime, avec la main de l’étranger et l’ennemi héréditaire. A défaut de légitimité on se contente de leurres manipulatoires

  5. monsieur ou camarade oumeri je vois que vous n’avez pas l’habitude d ‘échanger des idées mon souci était de soulever la question du sahara occidental certes pas de manière approfondie et bien sûr de mettre en évidence l’attitude suiviste du site TSA.. je me retrouve avec une accusation de traitrise concernant la ponctuation ..décidément c’est excessif de plus vous reprenez je ne serai pas respectueux de la population de cette ville plus identitaire que moi tu meurs ai l’impression que vous ne faites pas dans la dentelle alors que le plus important est ce qui se passe entre les deux pays …

    • Ya si mouh, ni le mareccage, ni l’anegiri ne sont des pays – toutes les populations de part et d’autre, sont domine’es, travesties, pille’es… ECRASE’ES par le khrabo-slamizme, initialement IMPOSE’ par des etrangers, puis maintenu par des agenouille’s. Comment? Manque d’une langue fonctionnelle pour s’accorder entre les differentes pouplasses ! Et comment? apres 500 a 700 ans d’immersion dans le Latin, puis une coupure soudaine. La coupure soudaine s’est effectue’e au 4eme Siecle, lorsque les Numides ont decider de faire equipe avec les Vandals, eux-meme sans langue develope’e, pour evicter Rome d’Afrique. Ils ont Vandalise’ Carthage avec succes et sont alle’s perir en Mediterannee a combattre tout le monde, c.a.d. Romains et Grecques a la fois. Si vous lisiez les recits du Senat Romain de l’epoque, vous comprendrez l’origine du mot Barbare meme ! Mais je vais vous la raconter la sequence:
      De retour a Rome dechu, le general Romain a eut a s’expliquer. Il raconta que les troupes Vandales a l’epoque reference’es par le mot Barbares, comme vous l’enttendrez dans « le Gladiateur » a une epoque anterieure, lorsque les Romains combattaient les Vandls en Allemagne-meme – etaient plus nombeux, on double’ leurs troupes ! A laquelle justification le Senateur qui l’interrogeait lui demanda pourquoi n’avait-il pas sollicite’ l’aide des troupes Numides? Meme si a l’epoque les troupes Numides s’etaient retire’es de Carthage apres que Jugurtha soit capture’ et reconstitue’es sur les hauteurs inaccessibles aux Romains, c.a.d. le long de l’Atlas… C’est la aussi que les Vandals ont trouve’ refuge 25 ans durant, apres leur fuite d’Espagne ou les troopes Romaines fortifie’es des troopes Franks et Gauloises sont alle’es les chercher. C’est le cas de le dire qu’entre les anne’es 390+ … jusqu’a l’arrive’e des Arabes, se sont develope’es les tribus et clans des auteurs Atlassiennes. Il n’y a pas de traces de developement dans les villages des ces sommets. Des batisses sans evolution, c.a.d. que les gens qui les ont construits ne disposaient que d’un savoir faire anterieur develope’ ailleur. Des villages essentiellement gere’es par des femmes et enfants. Moitie’ locaux(Numides) et moitie'(Vandals).

      Pour finir, c’est a ce questionnement au Senat Romain que le general alle’ secourir Carthage Romaine, fit savoir que les Numides etaient avec les Vandals. Ce a quoi, le Senateur cria que d’insoumis(jugurtha) ils rejoignent les barbares(vandals) qu’il fallait les traiter et combattre tels! c.a.d. barbares.

      Supplement: Au 8eme siecle, on s’est civilise’s davantage, on passe de barbares a sauvage avec l’alliance Arabe ! Et recemment, juste apres 1962, on se croit des Ours meme !!! Je ne sais ou vous en etes, mais moi suis partant pour Mars !!!

  6. Vous parlez de président, mais qui a élu cette merde ?
    Déposer a El mouradia sur un blindé, qui peut dire que ce soukardji est président, c’est la seule question qui vaille.

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