Trois en un. Le chef de l’Etat part en visite à destination de trois pays. D’abord le Qatar, annoncé tardivement puis il rejoindra Pékin.
C’est à partir du lundi 17 juillet que le chef de l’État algérien ira à Pékin sur invitation de son homologue chinois Xi Jinping, affirme le communiqué de la présidence qui souligne que « la visite intervient dans le cadre de la consolidation des relations solides et enracinées » entre les deux pays. Elle a pour objectif de « renforcer la coopération économique entre les deux pays amis », a également indiqué la Présidence de la République.
Mais avant cette visite dans l’Empire du Milieu, Abdelmadjid Tebboune a quitté ce samedi Alger, à destination du Qatar pour évidemment une visite de travail les 15 et 16 juillet, au cours de laquelle il rencontrera l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani.
Comme pour son voyage en Russie il y a un mois, la visite de la Chine sera une occasion pour Tebboune afin d’évoquer le sommet des Brics prévu fin août en Afrique du Sud. Le chef de l’Etat algérien plaidera sans nul doute pour l’adhésion de l’Algérie à cette organisation qui se veut opposée aux influences occidentales.
L.M.
« Le chef de l’Etat algérien plaidera sans nul doute pour l’adhésion de l’Algérie à cette organisation … ». Plaidera le repêchage de l’Algérie vous voulez dire? Sachant que l’Algérie ne figure pas parmi les 5 pays (Arabie Saoudite, Argentine, EAU, Indonésie et Iran) dont la candidature à l’adhésion sera considérée lors du sommet d’août 2023 en RSA, Tebboune ne pourra espérer, au mieux, qu’un coup de pouce pour une probable adhésion lors du prochain sommet. C’est un peu à l’image de la CAN. L’édition 2025 quasimment perdue, 2027 très peu probable, peut-être 2029!
Il ira probablement signer des cheques ou donner des puits de pétrole aux chinois pour dire que c’est lui qui a fait renter la nouvelle algérie aux BRICS. Ca ne marche pas comme cela.
La différence, ou plutôt le gouffre, qu’il y a entre la mentalité de l’algérien et celle du chinois est un obstacle sur la route de l’Algérie si elle essayait d’émuler le parcours suivi par la Chine ces 40-50 dernières années, passant d’un pays où l’espoir de l’habitant moyen était de pouvoir avoir assez de riz à manger chaque jour au stade de seconde économie mondiale, et probablement bientôt première. Le chinois a été formé par 5000 ans d’histoire à obéir à l’autorité gouvernementale. Le chinois, comme les autres asiatiques d’ailleurs, ressent comme une très grande honte la désapprobation des autorités. Si son patron lui reproche quelque chose, il peut aller jusqu’à se suicider de honte. Par contre, l’algérien aurait honte qu’on dise de lui qu’il respecte son patron, il se sentirait comme un chiyate dénué de redjla. Au contraire il se vantera que personne ne le commande. Ennif ou lekhçara ! Peut-on imaginer que les algériens obéiraient aux ordres du gouvernement de limiter les naissances à un seul enfant par famille?? Pourtant la Chine l’a fait.