La miniconférence de presse accordée par Abdelmadjid Tebboune à la télé algérienne laisse augurer une baisse sensible de tension entre la France et l’Algérie.
Est-ce le début de l’apaisement souhaité par tous entre nos deux pays ? Il faut l’espérer car il faut bien l’avouer ces chicanes qui frisent souvent l’infantilisme ne font qu’angoisser les citoyens d’en bas, de part et d’autre de la Méditerranée.
De but en blanc, Tebboune fait de Macron son alter ego. Il faut, a-t-il dit, « savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’Algérie ». « Emmanuel Macron est mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid mais c’est avec lui que je travaille », appuie-t-il.
« Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas (en France), je dirais seulement trois mots : nous on garde comme unique point de repère le président Macron », a asséné le chef de l’Etat algérien. « Il y a eu un moment d’incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux », a-t-il poursuivi. Grand moment de communion donc en perspective !
Pour M. Tebboune, le contentieux actuel a été « créé de toutes pièces » mais désormais « il est entre de bonnes mains ». Il a cité notamment le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, « qui a toute ma confiance ». Plusieurs communiqués de son ministère ont décrit l’Algérie comme victime d’une cabale de « l’extrême droite française revancharde et haineuse ».
« On est face à deux Etats indépendants, une puissance européenne et une puissance africaine, et on a deux présidents qui travaillent ensemble, tout le reste ne nous concerne pas », a ajouté M. Tebboune.
Quid du cas Boualem Sansal ?
M. Macron a demandé fin février à M. Tebboune de « régler » le cas Sansal pour « rétablir la confiance » mutuelle, disant s’inquiéter pour la santé de l’intellectuel, atteint d’un cancer, pour lequel le Parquet de Dar El-Beida a requis 10 ans de prison ferme avec un verdict prévu jeudi prochain.
En déplacement à Bruxelles, le président français a dit jeudi 20 mars souhaiter « une issue rapide » et que l’écrivain « puisse retrouver la liberté ». « J’ai confiance dans le président Tebboune et sa clairvoyance pour savoir que tout ça (les accusations contre Sansal) n’est pas sérieux », a dit M. Macron.
Quand on sait que les moindres déclarations sont analysées au microscope électronique, la sortie de M. Tebboune laisse présager de meilleurs lendemains. Si tant est que de part et d’autre on cesse cette surenchère d’infantilisme et de bagarres de cours de récréation. La France et l’Algérie méritent mieux !
Nouvelle lune miel ou nième accalmie entre nos deux pays ? Wait end see.
Kacem Madani
L’intervention de Tebboune dans la langue de Voltaire , de Landru, de Bijou, et de Digoule est une réponse du berger à la bergère attendrissante qui amounavi vas encore plus loin que l’apaisement avec tout l’étalage d’affinités affiché avec ostentation. Pour moua ce serait en effet doumage de gâcher cette élan.
Iben moua qui regarde la télévision en faisant le poirier j’ai compris autrement. S’il n’a pas évoqué Sansal c’est pour qu’il n’apparaisse pas céder aux injonctions et que cette affaire est une affaire algérienne. Les non-dits sur cette affaire sont plutôt de bonne augure pour l’écrivain . Amounavi s’il est condamné ce sera pour la forme et il sera gracié pour raison de santé. Sinon c’est que je n’ai rien compris à ce mélodrame et la prochaine fois je retournerai ma télévision quand je fais le poirier.
hadak al payi dyelak hadik hadouk dyalou, il m’a gali et je lui ai dit a lui macroot. On dirait qu’il n’a a faire et cherche a s’occuper des zmigre’s…
Cependant, les zigoux sont bouche’s de bananes.
» Est-ce le début de l’apaisement souhaité par tous entre nos deux pays ?
Il faut l’espérer car il faut bien l’avouer ces chicanes qui frisent souvent l’infantilisme ne font qu’angoisser les citoyens d’en bas, de part et d’autre de la Méditerranée. »
Mr Kacem Madani, d’une part, il s’git de vrais problèmes comme celui des « harragas », en plus endoctrinés etc…et d’autre part, ceux qui sont angoissés sont surtout la nomenclatura avec ses milliers de passeports diplomatiques pour les affaires, les soins, les voyages etc… pour toute la famille. Comme d’habitude, le peuple ne saura jamais comme d’habitude qui sont les détenteurs de l’argent pillé, encore un secret qui sera bien garder comme bien d’autres.
Le couple Macron/Tebboune dans la relation » je t’aime, moi non plus ! » n’est heureusement qu’en sursis, au plus tard en 2027, les choses vont bien changées car ça sera la droite , voir l’extrême droite qui va être au pouvoir dont Trump est un modèle à suivre.
Le relation ou plutôt le deal entre la France et l’Algérie est depuis l’indépendance nuisible au deux peuples, surtout au peuple Algérien qui a bcp perdu, le peuple Français lui, peut réparer.
« Pour M. Tebboune, le contentieux actuel a été « créé de toutes pièces ». Soit! Il fallait faire un petit effort et nous dire par qui exactement il a été créé de toutes pièces. M. Tebboune ignore-t-il ou feint-il d’ignorer que c’est lui qui, le 30 juillet dernier, avait ordonné le rappel de son ambassadeur à Paris? Pour quel motif? Reconnaissance de la France de la marocanité du Sahara. Et, aujourd’hui, face à 3 journalistes dociles, il bombe le torse ne se rendant même pas compte que c’est lui-même qui est à l’origine de ce contentieux « créé de toutes pièces » par les prix Nobel qui lui servent de conseillers. Quant aux leçons sur la liberté d’expression qu’ils a l’outrecuidance de donner au ministre Retailleau et autres responsables français, j’ose espérer que c’est un poisson d’avril avant l’heure. Il faut être complètement déconnecté de la réalité algérienne pour oser parler de la liberté d’expression, encore moins donner des leçons. Et ce ne sont évidemment pas les 3 journalistes dociles qui oseraient lui faire remarquer que la maison nouvelle Algérie mountassira étant tout en verre, lancer des pierres à Retailleau risquerait de causer par effet boomerang des dommages irréparables. Sur sa lancée effrénée, M. Tebboune reproche à la France l’émission d’OQTF pour un simple post Facebook, oubliant encore une fois (problème d’Alzheimer?) que son gouvernement a jeté en prison un journaliste ALGÉRIEN (Belkacem Haouam) pour avoir écrit un article sur le refus d’entrée en France d’une grande quantité de dattes algériennes testées positives au Diflubenzuron, un insecticide interdit par l’UE. Le motto de M. Tebboune: Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Ça lui va si bien!
Le régime algérien recule et c’était attendu. Il est très probable que Boualem Sansal soit libéré et c’est une très bonne chose; la réquisition de 10 ans de prison pour les mêmes accusations pour lesquelles d’autres détenus ont eu perpétuité était déjà un signe. La tabbounne ne veut négocier qu’avec Macron le jugeant mou et malléable contrairement à Retailleau, Darmanin ou même Bayrou. Sauf que Macron n’a plus aucun poids dans la politique française.
et les tireurs de ficelles, elles disent quoi? Elle ne se montrent plus… elles sont alle’es se cacher, comme des souris, le chat Natanyahu bouge la queue, qui est la suivante ?