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Tebboune veut toujours se rendre à Paris, mais Macron…

Macron Tebboune

La présidence a rendu publique une information sur l’audience accordée mercredi 18 octobre par Tebboune à l’ambassadeur de France en Algérie Stéphane Romatet. C’est la 2e fois que le locataire d’El Mouradia reçoit l’ambassadeur français depuis son arrivée à Alger. Est-ce que la fin de la lune de fiel ?

A priori, les canaux sont rouverts entre Alger et Paris. Comme le veut le protocole, l’ambassadeur français s’est fendu de déclarations consensuelle empreinte de généralités, sans aller dans le fond des sujets évoqués. L’image de cette rencontre et l’insistance médiatique qui l’entoure suggère des relations de nouveau pacifiées entre les deux capitales.

En effet, malgré les apparences, le locataire d’El Mouradia ne désespère pas de se voir reçu à l’Elysée. “Les visites d’État que nous avons effectuées en Russie et en Chine ont été couronnées de résultats. Celles de l’Italie et du Portugal aussi. Pour la France, je ne partirai pas pour défiler sur les Champs-Élysées avec la cavalerie de la garde républicaine. J’irai pour renforcer les relations entre les deux pays, ouvrir de nouvelles pages et fermer d’autres anciennes”, avait déclaré Tebboune à la presse nationale le 5 août dernier. Il y a quelques jours, des médias ont relayé une probable visite avant la fin de l’année.

La visite de Macron en Algérie peut en cacher une autre !

Cependant, selon nos informations, les choses ne sont plus ce qu’elles étaient en 2022, du moins du côté de l’Elysée. A l’époque, le président français accordait beaucoup de crédit à « son ami » Tebboune. Mais les relations ont commencé déjà à gripper lors de sa visite fin août 2022 à Alger et Oran. « La gestion faite par les autorités algériennes de cette visite a beaucoup irrité Paris, on a baigné dans l’improvisation », nous révèle un connaisseur des arcanes de la diplomatie française. Depuis, il y a eu l’affaire « Bouraoui » qui est venue révéler la méfiance qui règne entre les deux capitales. Selon une autre source, la gestion de cette affaire est allée trop loin. « Nous n’avons pas apprécié qu’on soit cour-circuité ainsi », justifie une source diplomatique à Alger.

En France, comme dans certaines capitales occidentales, ses visites en Russie, en Chine et ses déclarations belliqueuses sur un nouvel ordre mondial visant la fin des échanges en dollar n’ont pas plu. Après avoir échoué de rejoindre les Brics, il change de braquet et fait les yeux de Chimène à l’Occident pour faire oublier ses déclarations !

Depuis, Emmanuel Macron s’agace du manque de visibilité du projet de Tebboune. Sur le Sahel, la mésentente est totale. « Il dit une chose et son contraire, et ça, on n’aime pas en France », confie notre source. Il est vrai que l’Algérie sous Tebboune avance sur tous les dossiers avec le doigt mouillé. Aucun dossier n’est travaillé sur le fond. Tout est à l’avenant.

Comme l’irréelle déclaration de Tebboune dans laquelle il proposait ses services pour régler la question ukrano-russe. En effet, qui pouvait croire que Tebboune avait quelque crédit pour régler cette guerre ? Et pourtant  Tebboune l’a soutenu.

Sur le plan économique, c’est la paralysie. Le parlement croupion multiplie les votes de loi de finances complémentaires, ce qui sous-entend le manque de sérieux dans la préparation de la loi de finances 2023. Tout est ainsi…

Yacine K.

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