19.9 C
Alger
samedi 21 juin 2025
AccueilCultures«The Play Boys are coming » : une ode cinématographique à Batna,...

«The Play Boys are coming » : une ode cinématographique à Batna, entre mémoire et poésie

Date :

Dans la même catégorie

Le monde de Steinbeck en ses trois entrées

Nous avions rappelé dans le préambule la biographie de...

Julien Colliat : l’escrime du verbe 

Julien Colliat est un écrivain français, diplômé en Histoire,...

Le récit intime et puissant de Salah Laghrour

 Un drapeau algérien dessiné par un enfant sur une...

Pascal Bielskis : fragments d’un cri urbain

Pascal Bielskis est un écrivain, auteur, poète et chanteur...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Ce samedi 21 juin 2025, à 18h, la Cinémathèque de Batna s’ouvrira pour la première projection publique d’un film qui est plus qu’un simple documentaire : « The Play Boys are coming – Back to Town », écrit et réalisé par Djamel Lakehal, est une véritable lettre d’amour adressée à Batna, à ses voix, à ses mélodies, à ses ombres et ses lumières.

Sous le voile fragile d’une narration entrecroisée d’archives et de portraits vivants, le film déploie la mémoire artistique et musicale d’une ville à la fois enracinée et en mouvement, où résonnent encore les échos d’une jeunesse vibrante, libre, et fière.

Batna, c’est cette terre d’Aurès où les histoires s’écrivent à la fois sur les murs des quartiers populaires et dans les cœurs des exilés. C’est la ville de Lazhar Hadj-Tayeb, de Nabil Tamime, de Laid Benmah Boud, de Hamoudi Hilalate — artistes et témoins incarnés de ce souffle créatif.

Djamel Lakehal, entouré d’une équipe fidèle à l’esprit local — Habib Tith, Kamel Draioui, Majid Amamra, Lydia Larini, Wissam Rahmoune — fait vibrer les fils de la mémoire collective avec une musique poignante signée Hakim Said Krim et Fayçal Maalem, masterisée par Hadj-Tayeb, et portée par la production attentive de Regent Films avec Salah Djallal.

La musique du générique : souffle d’une mémoire populaire

Le film s’ouvre et se clôt sur une chanson devenue emblématique, fredonnée depuis des décennies dans les ruelles des quartiers de La Ville 

Yalli rayeh li Batna zayer

Sallam li ‘ala ahli w nasi

Qul lahum rani fi al-ghorba naqasi

W nebqa dima asli Awrasi

Ces mots simples et poignants sont bien plus qu’un générique : ils sont un hymne à la nostalgie, à l’exil, et surtout à l’attachement viscéral à Batna. Cette mélodie, portée par la voix des enfants des quartiers populaires, fait vibrer l’âme même du film et résonne comme une mémoire vivante, une prière profane adressée à la terre natale.

Un rendez-vous pour partager la mémoire

La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur, les comédiens et l’équipe artistique, un moment de dialogue pour raviver ensemble la mémoire d’une Batna toujours vibrante.

Soutenu par le Musée du cinéma de l’Aurès, cet événement est un appel à la transmission, à la célébration d’un patrimoine immatériel trop longtemps oublié.

Djamal Guettala

Samedi 21 juin 2025 à 18h00

Cinémathèque de Batna/Entrée libre

Dans la même catégorie

Le monde de Steinbeck en ses trois entrées

Nous avions rappelé dans le préambule la biographie de...

Julien Colliat : l’escrime du verbe 

Julien Colliat est un écrivain français, diplômé en Histoire,...

Le récit intime et puissant de Salah Laghrour

 Un drapeau algérien dessiné par un enfant sur une...

Pascal Bielskis : fragments d’un cri urbain

Pascal Bielskis est un écrivain, auteur, poète et chanteur...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici