En cette crise sanitaire, les étudiants algériens pour la plus part d’entre eux vivent dans la solitude et la dépression. Ils se trouvent confrontés à une triple précarité : administrative sociale et pédagogique

En effet, ces pauvres jeunes passent des nuits entières sur les plateformes des préfectures françaises pour tenter de dénicher un rendez-vous avec les services de traitement et de délivrance des titres de séjour.

De puis de trois ans les autorités françaises ne mettent pas à disposition les moyens nécessaires pour l’accueil des étudiants.es dans les préfectures, l’état fait tout pour dissuader tous ceux qui souhaitent accéder au renouvellement de titre de séjour.

Ces étudiants.es étrangers ainsi que les Algériens sont victimes d’une politique institutionnelle décourageante et démoralisante qui créent de la précarité et provoquent une rupture des droits sociaux.

Cette politique facilite aussi les expulsions des individus contrôlés par la police et qui n’ont pas pu, pour des raisons indépendantes de leur volonté, renouveler leur titre de séjour.

Cette machine administrative mise en place est insuffisante, l’association ADDRA appelle le gouvernement à s’engager à reformer la politique des traitements des dossiers de ces étudiants en phase du changement de leur statut ou de leur renouvellement des titres de séjour.