28 mars 2024
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Tizi-Ouzou : imposante marche contre les législatives

DISSIDENCE CITOYENNE

Tizi-Ouzou : imposante marche contre les législatives

La rue rejette l’élection législative prévue le 12 juin prochain. La preuve ? Une foule nombreuse a battu le pavé, aujourd’hui vendredi, à travers les artères principales de la ville de Tizi Ouzou, à l’occasion de la 119e mobilisation du Hirak pour crier, à gorge déployée : « Système dégage ».

La marche grandiose de ce vendredi a démarré devant le portail principal du campus universitaire de Hasnaoua. 

Une imposante procession humaine s’est ébranlée dans un climat pacifique en mettant en avant les traditionnels slogans du mouvement de dissidence populaire enclenché depuis le 22 février 2019. Tout le monde a pris part à cette marée humaine, hommes et femmes de tous les âges et de toutes les catégories sociales ont crié d’une seule voix, ils rejettent ce gouvernement d’un président illégitime, durant tout le parcours, les participants à cette grandiose démonstration.

Des centaines protestataires, ont exprimé pacifiquement leur rejet pour l’élection législative prévue le 13 juin prochain.

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D’ailleurs, de bout en bout, les rues étaient submergées d’une marée humaine sans précédent. Les marcheurs ont scandé, sans cesse, des slogans hostiles au pouvoir comme « Pacifique, pacifique nouvelle république », « Vive l’Algérie belle et rebelle » et le traditionnel mot d’ordre hérité du printemps noir : « Pouvoir assassin ». 

Les manifestants ont marqué une halte devant les bâtiments bleus au centre-ville en reprenant des chants patriotiques. Les portrais des dizaines de détenus du Hirak se mêlent aux dizaines de drapeaux vert, blanc et rouge.

Les enfants accompagnés de leurs parents ont même assisté à cette action de terrain. Tout le monde a pris part à cette manifestation de rue qui a drainé une foule nombreuse. 

À 14h30 juste, à la grande route  les manifestants, ont observé une minute de silence aux victimes de la liberté d’expression, tels Tahar Djaout, Kameleddine Fekhar et Mohamed Haroun, ancien condamné à mord dans les années 1970 et grand militant de la cause amazighe.

Sur les banderoles, on pouvait lire clairement des mots d’ordre désavouant le pouvoir en place et exigeant une véritable transition démocratique basée sur la volonté populaire.

« Non au coup d’État institutionnel qui ne respecte pas la volonté de peuple », « Ni oligarchie, ni dictateur militaire, ni état islamique », « La souveraineté nationale appartient au peuple », « Seul le boycott peut sauver l’Algérie », « Pas de vote sous la boîte, les candidats cherchent candides »,… tels sont les slogans brandis par les manifestants qui ont occupé toute la ville, du campus Hasnaoua jusqu’à la place Matoub Lounès, devant l’ancienne gare routière.

Ils ne se sont séparés qu’après plus cinq heures de déferlante pacifique.

Contrairement à ce que nous avons annoncé précédemment là police a procédé à des interpellations parmi les manifestants, selon le CNLD.                                                                           

Auteur
Dj. Ch          

 




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