Demain mardi 18 octobre s’ouvrira également le procès dit du réseau de solidarité impliquant des universitaires, des enseignants et des femmes et des hommes engagés au service des populations déshéritées et dans le soutien des familles de détenus et des familles touchées par la crise sanitaire, et ce, au niveau de la chambre criminelle, près du tribunal de Dar El Beida, rapporte le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
Les premières arrestations ont été opérées dès le mois d’avril 2021 et se sont poursuivies au cours du mois de juin, avec l’interpellation le 17 du mois de Fatiha Briki et son maintien plus d’une semaine en garde à vue.
La chambre d’accusation (Cour de Ruisseau d’Alger) a eu à examiner le 8 juin 2022 l’ordonnance du juge d’instruction de transmission du dossier au procureur général, du dossier de Elhadi Lassouli et autres.
L’examen du dossier était initialement programmé pour le 1er juin 2022.
Au total 65 personnes dans le dossier (8 en détention et les autres non détenus).
La chambre d’accusation a maintenu les accusations et a rejeté la libération provisoire pour ceux qui sont en détention.
Pour rappel
Après présentation devant le procureur et juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, en date du jeudi 24 juin 2021, la décision était :
1/ Mandat de dépôt pour Elhadi Lassouli, Mohamed Smallah, Rezak Sofiane dit Massi, Ali Hider, Abderrahmane Boutouchent, Farid El Hamel, Mohamed Belkadi.
2/ Contrôle judiciaire pour Fatiha Briki, Mahana Abdesselam, Sara Ladoul, Mohamed Yagouni, Nawel Laib, Zahir Bouguermouh, Nacer Debaghi, Samia Medjdoub, Abdelkader Maghni, Hassan Benkaoua, Mustapha Meknassi.
3 / Remise en liberté pour Ali Hassani (Ammar) et Amina Hassani.