20 avril 2024
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Un simili état d’exception en Algérie

Tebboune

Les grands et honorables pays respectueux des règles de bienséance sont ceux édifiés sur de solides fondations démocratiques par des représentants du peuple, légitimement mandatés à travers la majorité absolue des urnes. En Algérie, c’est tout autre chose.

Dans ces démocraties établies, dirigées par des hommes qui ont le souci des affaires de l’Etat, le fonctionnement est régulé par une législation libérale indépendante limpide et stricte, qui consolide l’Etat de droit et détermine intelligiblement les missions à chacun des serviteurs étatiques des pouvoirs.

La Haute cour républicaine pour les Etats républicains et la Cour constitutionnelle, totalement autonomes, sont les garantes du respect de celle-ci pour la bonne et transparente gestion politique de ces pays.

En Algérie, après 60 ans d’indépendance, les réformes relèvent du replâtrage et de bricolage. Ce qui depuis n’a rien changé dans la pathétique politique de pourrissement menée par Tebboune and Co.

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La réussite des vraies démocraties, pas celles de ceux qui gouvernent par l’illusion et la terreur, est l’d’un personnel patriotique compétent et probe, où la compétence est la clé de l’échelonnement des carrières. De véritables hommes d’Etat qui viennent pour servir la nation pas pour se servir.

Ce monde créatif, qui a une croissance exponentielle, est à la fois cajolé par le système algérien pour ses intérêts personnels, mais diabolisé pour sa démocratie aux caractères universels et par ailleurs antinomique avec les pratiques de nos gouvernants.

Dans ce bidouillage dénommé réforme, un projet de loi est en cours pour enclorer la jeunesse les médias les syndicats et une frange de la société civile, dans des organisations de masse. Ce qui ramène l’Algérie à l’époque du parti unique et de la loi de l’omerta du sinistre Boumediene.

Comme si la politique impétueuse de répression et de restriction des libertés ne suffisait pas. Donc, pour satisfaire les lubies obsessionnelles belliqueuses du système, il faut pousser le bouchon plus loin jusqu’à frôler l’irréparable.

Les discours démagogiques de l’unité nationale, véhiculés par le système qui terrorise la nation relèvent de la paranoïa. Et de rien d’autre. Cette dernière renseigne sur l’état d’esprit de leurs promoteurs.

En réalité, le système est prisonnier de ses pratiques. Il est atteint d’endogamie. Une maladie dangereuse qui joue contre lui. Même s’il réussit à reproduire ses clientèles à coups d’intéressement, il arrivera inévitablement un jour où le cycle connaîtra sa fin. C’est dans la nature.

En attendant, pour ne pas faire désespérer les plus impatients, il y a lieu de s’interroger s’il n’y a vraiment plus dans l’Algérie indépendante, des patriotes aux vertus démocratiques inébranlables de l’envergure des Abane, Ben-M’hidi et Boudiaf ? Les plus honnêtes sont réduits au silence, chassés du pays ou bien embastillés.

La « nouvelle Algérie » après trois années de manipulation les plus éhontées de l’opinion et de traque des dignes filles et fils du mouvement populaire livre les secrets qui se trament derrière sa « nouveauté ». Ses architectes sont plus que jamais décidés de gouverner par la terreur, avec le couperet de la loi martiale d’un simili état d’exception qui ne dit pas son nom.

Amar Issad

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