La justice tunisienne a décidé jeudi la remise en liberté de l’opposant tunisien Safi Saïd, un ancien candidat à la présidentielle qui avait renoncé au dernier moment à se présenter cette année, et avait été arrêté mardi pour avoir franchi illégalement la frontière vers l’Algérie.
Safi Saïd, écrivain de 70 ans, critique de la politique du président Kais Saied, avait été condamné en juin à quatre mois de détention pour avoir falsifié des parrainages lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle en 2014. Il avait de nouveau été candidat en 2019.
Mercredi, le tribunal de Kasserine (centre-ouest) avait annoncé avoir « ordonné le placement en détention » de M. Said et d’un compagnon de voyage « pour avoir illégalement traversé la frontière vers un pays voisin ». Jeudi, le même tribunal a décidé sa libération, sans donner de détails, selon les déclarations d’un porte-parole aux médias locaux.
Safi Said, 70 ans, opposant virulent au président tunisien Kais Saied, avait prévu d’affronter le président sortant lors de l’élection du 6 octobre.
Le 9 août, Safi Saïd, également journaliste, avait expliqué renoncer à candidater à la présidentielle du 6 octobre, se plaignant d’une « inégalité des chances, de grands obstacles et d’un manque de clarté des règles du jeu ».
Avec AFP