12 décembre 2024
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Turquie : vague d’arrestations après la destitution de maires pro-kurdes

Plus de trente personnes ont été inculpées et écrouées cette semaine en Turquie pour avoir protesté contre la destitution de trois maires pro-kurdes du sud-est du pays accusés de « terrorisme », a annoncé, ce dimanche 10 novembre, le ministère turc de l’Intérieur.

En Turquie, plus de 250 personnes ont été interpellées au total depuis lundi pour avoir participé à des manifestations illégales et avoir pris pour cible des membres des forces de sécurité. Trente-trois d’entre elles ont été inculpées et écrouées, 37 placées sous contrôle judiciaire et trois autres assignées à résidence, a détaillé le ministère de l’Intérieur. 

Un journaliste du site d’information 10Haber a également été placé en détention provisoire ce samedi 9 novembre au soir pour une série de publications sur la destitution, la semaine dernière, d’un maire d’arrondissement d’Istanbul, lui aussi accusé par les autorités de liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a indiqué son avocat.

Colère et condamnations

Le remplacement, lundi, par des administrateurs nommés par l’État de trois maires pro-kurdes, dont ceux des grandes villes de Mardin et de Batman, a suscité la colère d’habitants et des condamnations du Conseil de l’Europe et d’organisations de défense des droits humains. Les trois élus déchus sont membres du DEM, principal parti prokurde et troisième force au Parlement turc.

Les autorités avaient aussitôt interdit tout rassemblement dans plusieurs provinces du sud-est à majorité kurde du pays pour tenter d’étouffer la fronde. Des images tournées en milieu de semaine à Batman ont toutefois montré des policiers visés par des tirs de mortier d’artifice disperser des manifestants à l’aide de blindés surmontés de canons à eau. Le PKK, groupe qualifié de « terroriste » par Ankara et ses alliés occidentaux, livre une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984, un conflit qui a fait plus de 40 000 morts.

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AFP/RFI

7 Commentaires

  1. Les Kurds, j’en ai rencontre’ quelques zombies en Amerique… Ils veulent etre libres mais tiennent a la religion de mouh ! a genoux. Leur probleme est qui va facturer le petrole sur les territoires Iraquiens ou Iraniens qu’ils occupent…
    Un peu les msulmans algeriens qui se plaignent des Islamistes !!!
    Faut la raconter a quelqu’un d’autre.

      • Leur histoire c’est comme les Touaregs, s’etale a travers plusieurs frontieres, Turkie, Iran, Iran, jusqu’en Syrie. Leur ancienne Uma a tout raffle’. Ils comprennent tout sauf la regle elementaire que si tu a-genouiile, baisse la tete et expose le Q – Mouh va planter son drapeau ! C’est ce que les madamettes de l’ADF ont appris en Egypte et certaines comme boukharouba en Tunisie. Des qu’il enttend un bruit, il est a plat vendre et 3amu gamal lui plante quelque chose. Chez les Americaines du sud, genre Cuba, c’est du cigard. Boukharouba aime les 2 !!! Desoli pour les images graphiques, mais suis-je pas Zulurman, donc difficile de mentir . . . Mais, j’essaye.

    • Ah Mangus le genial, Come dhabitude toujours entrain d abboyer Le mauvais Arbre Laisse le prophete PBUH et sa religion tranquille tes insulte de lislam navance pas la cause Kabyle

  2. La situation des Kurdes en Turquie et des Amazighs en Algérie révèle un même problème : tant que les peuples non-arabes s’accrochent à l’Islam dans sa forme imposée par l’État, les conflits persisteront, avec toujours le même dénouement — le soutien institutionnel garantit la victoire de ceux qui contrôlent le pouvoir. En Turquie, comme en Algérie, cette islamisation d’État efface les identités culturelles distinctes, que ce soit celle des Kurdes ou des Amazighs, au nom de l’unité nationale et de la lutte contre le terrorisme.

    Il n’y a aucune distinction ni répit tant que cette religion n’est pas remise en question dans ce contexte politique ; le problème se perpétue. Les Kurdes, par exemple, semblent ne pas comprendre que leur attachement à l’Islam les freine dans leur quête d’autonomie culturelle et politique. Les Turcs, eux, ont depuis longtemps appris à manipuler la religion à leur avantage, en utilisant l’Islam comme un outil de contrôle — ils en sont même les pionniers dans la région. Ce jeu de pouvoir autour de la religion non seulement opprime des cultures uniques, mais renforce également un système de domination où la diversité est effacée au profit d’une uniformité qui sert les intérêts de l’État.

  3. La situation des Kurdes en Turquie et des Amazighs en Algérie révèle un même problème : tant que les peuples non-arabes s’accrochent à l’Islam dans sa forme imposée par l’État, les conflits persisteront, avec toujours le même dénouement — le soutien institutionnel garantit la victoire de ceux qui contrôlent le pouvoir. En Turquie, comme en Algérie, cette islamisation d’État efface les identités culturelles distinctes, que ce soit celle des Kurdes ou des Amazighs, au nom de l’unité nationale et de la lutte contre le terrorisme.

    Il n’y a aucune distinction ni répit tant que cette religion n’est pas remise en question dans ce contexte politique ; le problème se perpétue. Les Kurdes, par exemple, semblent ne pas comprendre que leur attachement à l’Islam les freine dans leur quête d’autonomie culturelle et politique. Les Turcs, eux, ont depuis longtemps appris à manipuler la religion à leur avantage, en utilisant l’Islam comme un outil de contrôle — ils en sont même les pionniers dans la région. Ce jeu de pouvoir autour de la religion non seulement opprime des cultures uniques, mais renforce également un système de domination où la diversité est effacée au profit d’une uniformité qui sert les intérêts de l’État.

    • « … mais renforce également un système de domination où la diversité est effacée au profit d’une uniformité qui sert les intérêts de l’État. »

      Continue… Et c’est quoi l’Etat et qui dirige l’Etat?
      La famille des zlulurmans… D’ou la descendence khrabia, et et dans le khrabien… mohandien.
      La question complementaire est c’est quoi la place et le role des Boukhnounettes?
      Des sous-traitres !

      Les Khomeinis d’une certaine facon souleve la question – de la meme facon que les Kabyles l’ont fait !
      Pourquoi pas moi le chef ?

      Reponse elementaire … Parce que tu n’est pas un wlid lahram ! En d’autres termes, pas un nom arabe n’aura la reponse complete. Voue’ a l’ignorance . . . Ce qui se verifie quand-meme.

      Comme ti vois, ce n’est pas qu’UNE question, a savoir le parcourisme. Il y a aussi celle de qui s’est tape’ la mere?

      Helas pour elle, je connais mon pere, et mes deux grand-peres, et mon pere et tous les peres avant lui aussi.

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