Un buste en bronze à l’effigie du grand poète et dramaturge, Mohia, a été dévoilé, ce samedi 7 décembre, à Tizi-Ouzou.
L’édifice a été implanté au théâtre de verdure qui porte son nom et qui se trouve dans l’enceinte de la maison de la culture Mouloud-Mammeri.
Initié par la direction locale de la culture et des arts, l’événement a coïncidé avec la commémoration du 20e anniversaire de la disparition de l’auteur de Tacbaylit, version kabyle de la Jarre du dramaturge italien Pirandello.
L’inauguration s’est déroulée en présence notamment de nombreux artistes et des membres de la famille du dramaturge. Les présents ont ainsi exprimé leur reconnaissance à celui qui a contribué par son inestimable travail de création et d’adaptation d’oeuvres de grands noms du théâtre universel à la valorisation de la dramaturgie et de la poésie d’expression kabyle.
« Merci d’être là par devoir de mémoire et de reconnaissance à loeuvre de Muhya », a, notamment souligné la directrice de la culture et des arts de wilaya, Mme Nabila Goumeziane.
Les organisateurs ont prépare un riche programme culturel pour accompagner l’événement. Des expositions de livres, réalisations de portraits à l’effigie de Mohia par les élèves des ateliers pédagogiques de la maison de la culture, déclamation et chant et de poésie, des conférences sur la vie et l’oeuvre de Mohia ont été au menu des animations abritées par la maison de la culture Mouloud-Mammeri.
Au Théâtre Régional Kateb Yacine, une exposition à été dédiée à la vie et l’œuvre de Mohia Abdellah. Les comédiens de la coopérative théâtrale Machahu ont joué la pièce théâtrale « Sin-enni ».
La rédaction
Muhya mérite bien cette reconnaissance. On n’en a pas beaucoup des comme lui. Ce buste est un rappel au quotidien de ce dramaturge et interprète. L’exécution, il faut le dire, n’est pas intuitive.
Il etait temps.