Un élu du Front des forces socialistes (FFS) nous a fait parvenir sa proposition de sortie de crise au sein de ce parti politique.

Tout l’honneur pour le FFS d’avoir appelé le peuple Algérien au boycott actif et pacifique des élections présidentielles, 5ème mandat de Mr Bouteflika, le 29 Septembre 2018 et tout un combat de conscientisation, depuis 1963 d’ailleurs, pour l’édification d’un Etat de droit en Algérie. Une vraie force d’opposition et de proposition pour laquelle combien de militants se sont sacrifiés : Martyrs 63, Ali Mécili, Da Rabah Aissat, Kacer…etc, tant de militant sincères, disciplinés, engagés avec un dévouement extraordinaire pour sauvegarder le FFS et militer pour une Algérie meilleure.

L’Algérie a besoin, plus qu’à n’importe quel moment, d’un FFS fort qui va accompagner la révolution du 22 Février, malheureusement, notre parti vie une situation explosive, créant une fausse guerre entre militants, en oubliant la vraie guerre : changement radicale du system et la refondation de l’Etat algérien. La crise qui secoue le FFS nous interpelle tous : elle est dévastatrice et elle pourra, puisque un FFS bis est en voie de création, dégénérer encore à des violences qui vont, surement, mener vers l’irréparable, mais surtout, ce que nous craignons est de voir le FFS dissous. 

Le FFS pourra sortir de cette crise vainqueur, mais seulement si les deux clans belligérants vont accepter des concessions, de part et d’autres, dont l’objectif  est de sauvegarder le FFS, l’héritage de Dal Hocine. « L’Algérie avant le FFS, le FFS avant le militant », une philosophie de sacrifice et de discipline politique à laquelle nous devons nous référer dans un moment de crise, nous enseignait feu Ait Ahmed. Et les deux solutions qui peuvent, à mon sens, aboutir à la sortie de crise et se consacrer à la construction de la nouvelle Algérie :

I : Solution 1

1. Démission des députés, sénateurs des deux chambres

2. Annulation de toutes les suspensions, radiations depuis le CN de 25 Janvier.

3. Organisation d’un conseil national de réconciliation où tous les membres du conseil national seront présents.

4. Présentation, de l’ancienne direction, du bilan moral et financier 

5. Organisation d’un Congrès où les délégués des sections, congressistes, vont imposer, politiquement et démocratiquement, leurs règles.

II : Solution II

1. Annulation de toutes les suspensions, radiations depuis le CN de 25 Janvier.

2. Organisation d’un conseil national de réconciliation où tous les membres du conseil national seront présents et mettre dans l’ordre du jour la question de la démission des députés et sénateurs des deux chambres : CN souverain.

3. Présentation, de l’ancienne direction, du bilan moral et financier 

4. Organisation d’un Congrès où les délégués des sections, congressistes, vont imposer, politiquement et démocratiquement, leurs règles.

Slimane Khermous, maire FFS, Souk El Tenine, Tizi Ouzou.