23 novembre 2024
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Un régime qui a peur de la vérité, ne mérite aucune confiance

Tebboune

Un mensonge peut faire le tour de la terre, le temps que la vérité mette ses chaussures. De l’artiste Mark Twain.

L’ennemie juré du réel pouvoir en place depuis l’avènement de l’indépendance de l’Algérie, est la vérité.

Le système en place a horreur de la transparence, de la lumière et des contre-pouvoirs, chers aux véritables démocraties. Alors pour durer il déploie tous les artifices et les moyens les plus retors pour empêcher qu’une nouvelle gouvernance issue du peuple et des élites patriotes et désintéressées advienne.

Par les frelatages de l’Histoire ancestrale et contemporaine de notre pays, le travestissement de son identité millénaire, il continue à dénaturer et altérer l’Algérie et ses racines.

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Le mensonge, la falsification la fraude les manigances le bigotisme idéologique, la malversation etc. sont quelques ingrédients du système politique, qui régentent notre pays.

L’école algérienne est détournée de sa vocation du savoir à former des élites, elle est prisonnière des dogmes sectaires ésotérisme, pour servir de vivier idéologique à la violence du pouvoir et de ses relais bigots de l’islamisme politique.

Ce qui a entraîné, dans le passé, les Algériens.enes à se dresser contre leurs frères et sœurs, qui a suscité une calamite nationale sans pareille. Par la turpitude du pouvoir et son errance effrénée, cette haine est toujours présente.

Apres deux décennies de déprédation et de ruse, un autre coup de force est orchestré par les putschistes pour détourner la révolution populaire de Février 2019.

Ce qui a conduit à un 5e mandat sous la bouffonnerie d’une « nouvelle Algérie » et un nouveau pantin du clan, un homme qui cultive l’immobilisme et la reconduite des méthodes rentières chères au pouvoir.

Tous ces coups tordus, les manœuvres des arcanes du pouvoir, la zizanie, la violence et la tyrannie ont pour seul but : le maintien du système et ses privilèges.

Tous les moyens sont bons, même le mensonge est vulgarisé outrancièrement pour donner une fausse image des intrus illégitimes du pouvoir.

Toute honte bue, le locataire du palais d’El Mouradia dément la présence de prisonniers d’opinion en Algérie. Non seulement ce régime transgresse ses propres lois, mais aussi les conventions internationales signées par notre pays.

D’un autre côté, pour arriver à asseoir solidement son règne despotique, il déterre le rêve de Napoléon III de rattacher l’Afrique du Nord amazigh au Moyen-Orient arabique.

En premier, le pouvoir réprimandait la civilisation ancestrale amazighe de l’Algérie, à qui il dénie tout existence.

La Kabylie qui était et est la locomotive de cette revendication, de même pour la démocratisation de l’Algérie et le respect de la plate-forme de la Soummam, est depuis 60 ans stigmatisée, incendiée et sujette à des attaques particulièrement violentes.

Ce n’est qu’après de nombreux sacrifices de deuils et de pleurs, que l’amazighité est officialisée sur un strapontin, pour la combattre à partir de l’intérieur avec d’autres instruments.

Une chape de plomb lui est infligée, puisqu’au jour d’aujourd’hui elle n’a pas la dimension qui lui revient de droit. La preuve ? Tamazight n’est toujours pas enseignée au niveau national, et l’opération de lavage de cerveaux à son encontre est toujours en vigueur.

L’amazighité est bannie des institutions étatiques, et son académie est renvoyée aux calendes grecques.

En outre, pour ne pas sortir du cadre arabo-islamique dans lequel ce régime veut enclaver l’Algérie, il veut lui imposer les caractères arabes pour son écriture.

Le remplacement du français par l’anglais, n’est pas fortuit.

C’est une mesure, pour la confiner dans l’oublie, inhiber la dynamique de l’avancée académique de la Kabylie, et couper l’herbe au dessous de l’opposition démocratique majoritairement francophone.

Pour réussir à unifier les rangs arabes, une conférence de sa ligue est programmée dans notre pays, et pour réussir, le pouvoir se prosterne devant les sandales des dictateurs archaïques arabes.

 Tout est mis en œuvre pour disloquer le peuple et régner par l’autoritarisme dans la quiétude.

Cependant le peuple n’est pas dupe à croire les radotages mensongères assommants, de vétustes et fourbes individus du régime.

Comme la vie n’est éternelle pour personne, le mensonge a de petites jambes pour courir long temps. Il est toujours rattrape par la vérité, qui mettra à nue l’unilatéralisme vaniteux du pouvoir extraconstitutionnel ambiant.

Amar Issad

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