7 février 2025
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Accueil360°Une quarantaine d'églises protestantes fermée en Algérie 

Une quarantaine d’églises protestantes fermée en Algérie 

En Algérie, toutes les églises protestantes sont désormais fermées, sur décision de la justice. Depuis 2006, les autorités ont institué des règles coercitives strictes pour encadrer la pratique de tout culte autre que musulman. Bienvenue à « l’Algéristan » !

C’est un truisme que de le dire : en Algérie, les atteintes aux libertés et droits fondamentaux des citoyens ne se limitent pas au seul domaine politique (liberté d’opinion, d’expression, de création, de réunion, droit syndical et de grève).

Les restrictions s’étendent aussi au champ cultuel, à la liberté du citoyen à exercer la religion de son choix. Ou de proclamer son droit à ne pas en avoir. Le pouvoir dirige tout. A la vie, à la mort ! Aucune liberté ne doit transpirer hormis de nos dirigeants.

Malgré les protestations récurrentes des ONG de défense des droits de l’homme, qui n’ont cessé d’alerter sur l’oppression des libertés religieuses, le phénomène suscite toujours l’inquiétude des associations de défense des droits cultuels et des défenseurs des droits humains. 

Le Vatican a exprimé sa préoccupation, Amnesty International et Human Rights Watch ont  condamné ces restrictions. Pour sa part, le gouvernement algérien justifie sa démarche par le maintien de l’ordre public. Voire ! C’est dire qu’être catholique ou bouddhiste était hautement subversif pour ceux qui dirigent le pays.

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Dans son index mondial 2025, publié mercredi 16 janvier dernier, l’associaton Portes ouvertes, une ONG chrétienne d’obédience protestante a épinglé l’Algérie.

Dans son rapport sur la persécution des chrétiens dans le monde, l’ONG évoque « un tour de vis très sévère » des autorités algériennes qui « ne tolèrent plus les conversions au christianisme ».

Les autorités ont procédé à la fermeture de des quatre églises protestantes qui restaient ouvertes jusqu’au mois de mai 2024, dans le pays.

Depuis 2018, ce sont pas moins de vingt lieux de culte chrétien (protestants et catholiques) qui ont été fermés. Actuellement, les 48 églises protestantes qui activaient de longue date dans le pays sont toutes fermées. Les églises protestantes touchées par la fermeture sont gérées par l’association EPA (Église protestante d’Algérie). Un sacré record ! 

L’interdiction a touché les églises protestantes (évangéliques) qui jouissaient d’une relative liberté d’action jusqu’au milieu des années 2000.

Il faut croire que l’intronisation de Tebboune à la présidence a vu avec lui l’arrivée d’une faune d’individus du courant islamo-baathiste, islamistes et diablement affairistes, qui ne recule devant rien pour régir la foi des Algériens.

Des communautés chrétiennes constituées essentiellement d’Algériens qui ont adhéré au mouvement évangélique se sont formées dans de nombreuses villes algériennes, notamment Oran, Annaba, Alger, Tizi-Ouzou, Bejaia…

Cédant à la pression des islamistes et du courant conservateur dominant au sein la société algérienne, les autorités ont élaboré un arsenal législatif dont la visée est d’encadrer la pratique des cultes autres que l’islam. 

La mise en œuvre de ces lois et réglementations (loi de 2006 : réglementation des associations cultuelles, loi de 2012 : exigences renforcées pour l’enregistrement des églises et décret présidentiel de 2019 : restrictions aux activités religieuses non musulmanes) s’est mué progressivement en une véritable camisole de force empêchant l’activité libre de ces neo-convertis au christianisme.

Cette gestion du champ cultuel par les pouvoirs publics est illustrée par une répression judiciaire sans précédent. Plusieurs personnes ont été déférées devant les juges  pour non respect des dites loi. 

Selon le rapport de l’ONG « Portes ouvertes », une vingtaine de chrétiens convertis sont actuellement aux prises avec la justice.

Le 2 mai 2024, a Cour d’Appel de Tizi-Ouzou a confirmé la condamnation du pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante d’Algérie (EPA) à 1 an de prison ferme pour « célébration d’un culte non autorisé » dans un «édifice non permis à cet effet», pour avoir organiser une retraite spirituelle sur un site abritant une chapelle fermée par les autorités, signale l’ONG « Portes ouvertes ».

Etre non-musulman en Algérie : un parcours du combattant

L’action coercitive des autorités s’est étendue à la fermeture des lieux du culte sous prétexte d’absence d’autorisations. Celles-ci sont, bien entendu, délivrées au compte-gouttes. Quand elles ne font pas foi de refus catégorique et non motivé.

Là aussi, le prétexte est tout trouvé : pour pratiquer librement leur culte, les personnes qui ont proclamé leur foi chrétienne doivent s’organiser en association pour pouvoir ouvrir un lieu de prière. Une démarche qui donne lieu à un véritable parcours du combattant qui, généralement, pour ne pas dire toujours, se heurte à l’intransigeance des directions de la réglementation et l’administration générale (DRAG) au niveau des wilayas.

Les fonctionnaires en charge de ces dossiers invoquent toutes sortes de prétextes pour s’abstenir de délivrer le fameux sésame. Comme c’est le cas, d’ailleurs, pour toutes les demandes de constitution par les citoyens d’associations culturelles, sociales, voire même  de quartier. 

Le subterfuge fonctionne à merveille inhibant toute initiative citoyenne autonome. Dans leur cas, les convertis au culte protestant sont pris dans un engrenage administratif  toxique et dissuasif.

Un cercle vicieux qui cache mal l’aversion des pouvoirs politiques successifs à l’exercice de la liberté de conscience par les citoyens. 

Ce droit, en principe, protégé par la Constitution, s’avère être, dans les faits, une simple profession de foi. Un « mensonge » politique qui agit comme un véritable cache-sexe pour l’obsession maladive des autorités à surprotéger un monothéisme castrateur des libertés. 

A ce titre, selon la Constitution, les non-musulmans ne peuvent accéder aux plus hauts niveaux du gouvernement. 

L’ordonnance 06-03 datant de 2006, interdit les cultes non-musulmans en dehors de bâtiments préalablement agréés et criminalise tout ce qui pourrait «ébranler la foi d’un musulman». Sic ! 

Selon les chiffres de l’ONG chrétienne, l’Algérie compte, aujourd’hui, plus de 60.000 chrétiens évangéliques et 42.900 pentecôtistes. Des convertis qui doivent désormais pratiquer leur foi clandestinement. 

A noter que les quatre diocèses catholiques d’Algérie bénéficient de la liberté de culte. Et en l’espèce l’archevêque d’Alger ne réagit pas à ces fermeture. Et pour cause, Mgr Jean-Paul Vesco, élevé le 6 octobre 2024 au titre de cardinal par le Pape, entretient de bonnes relations avec les autorités algériennes.

Samia Naït Iqbal

19 Commentaires

  1. Quoiqu’il faille saluer cette levée de bouclier, il faudrait déplorer cette approche des deux poids deux mesures en matière d’indignation. La religion berbère vieille de plus de 2 milles ans subit depuis 62, voire depuis 1949, la pire des guerres religieuses. En plus de l’hostilité frontale, assumée, de l’islam religion d’état avec tout ce que ça comporte, le socle et l’environnement vital de notre religion sont quotidiennement pilonnés : islamisation des enfants à l’école, destruction planifiée du monde rural qui lui organiquement attaché, dénigrement et mépris y compris dans ce que l’islam a emprunté à la religion berbère, lés saintetés locales par exemple. Sur ce point, on se rappelle des destructions criminelles des mausolées mozabites sous les yeux la gendarmerie et de la police.
    Voilà donc; on vit sans doute au moment le plus sombre de notre histoire religieuse. Mêmes envahisseurs levantins et Arabes du 7e, 8e siècles laissaient une petite fenêtre, la dîme, pour ceux qui voulaient rester chrétiens ou juifs. Cette disposition ne bénéficiant pas bien entendu aux paganisme; celui-ci ne faisant pas partie «de la famille». Cette ostracisme qui touche particulièrement la religion berbère est tellement vieux qu’il est devenu banal, un crime devenu normalité. Notre religion est l’éternelle victime des religions impérialistes. Hélas , elle ne trouve aucune grâce aux yeux des défenseurs de la liberté de conscience.

      • Pourquoi, elle doit avoir un nom spécifique et un dieu un jour gentil, un jour à éviter, un prophète borderline, des foules souvent hébétées pour que ce soit une religion ?
        Pour le nom, comme chez les peuples anciens qui ont écrit, romains et grecs par ex., ça s’appelle la religion des ancêtres. Chez nous, tajaddit, la religion des ancêtres aussi.
        C’est que tu es (comme on est tous au fond un jour) formaté sur l’idée que la religion c’est le judaïsme, christianisme ou islam sur le model cité plus haut. Ça nous été inculqué tellement jeunes à l’école ou par des parent et ancêtres eux même passés par le processus, qu’on ne s’imagine plus que nos pratiques religieuses, ce qui en reste, dont notre religion.
        Une question (au cas où ta question est sincère, inspirée par le désir de comprendre) : les mausolées qu’on trouve dans toutes les villes et villages d’Afrique du Nord sans exception; j’aimerai bien connaître l’idée que tu t’en fais sur ce qu’ils représentent.

  2. De nos jours voici ce qui en reste encore . . . impose’ par une bande vieilles kelbounasses…

    « Les donatistes refusèrent d’accepter les sacrements et l’autorité spirituelle des prêtres et des évêques qui étaient traitres pendant la persécution. Les traditore étaient revenus aux postes d’autorité sous Constantin Ier ; selon les donatistes, les sacrements administrés par les traditore n’étaient pas valides.

    Tandis que les Chretiens d’Afrique sont des Perssecute’s, les Musulmans ne sont que des soumis-agenouille’s. Ils ne sont ni savants, ni forts ou superieurs pour exercer leur dominance. C’est nous autres qui sommes moux, confus et desordonne’s.

  3. Ce régime est le représentant de Dieu sur terre. Un régime qui a pris le pouvoir de force. Il inscrit de force l’islam comme religion de l’État. Vous me direz que le parlement a voté, mais je vous réponds que le parlement est une coquille vide, qui n’a aucun mot à dire. Les parlementaires ne servent que de facade. Aucune loi, aucun réglement, ni aucune diréctive émanant de ce régime n’a obtenu le consentement du peuple. Toutes les élections, dans ce pays, je dis bien toutes, sans exception, se sont déroulées dans la fraude, la tricherie et le mensonge, contre la volonté et le désir du peuple. L’islam a donc été imposé. Ce régime est donc tres généreux de nous imposer le paradis islamique. Ce régime représente le Dieu islamique sur terre et nous convie au paradis. Malgrès toutes les supplications de laisser le paradis à ce régime, il nous l’impose de force. Je lui dis que je ne veux pas de ton paradis, je te laisse ma place, il me l’impose pareil. Il est généreux, très généreux même. Non seulement, il s’impose comme le représentant de Dieu sur terre, mais à ce point il est Dieu. Décidemment, ce régime imposteur et violent, n’a aucun scrupule à imposer sa volonté à tout un peuple. Non seulement il décide de notre sort sur terre, mais nous impose un sort même après la mort. Quelle liberté qui reste? je vous le demande.

    • Les Musulmans de France sont des citoyens français en majorité et la France laïque garantit la liberté de culte. Ceci dit je souhaite que la liberté de culte soit garantie en Algérie, au Maroc ,en Tunisie et dans tous les pays à majorité musulmane. Toi évidemment tu penses que seuls les Algériens sont musulmans pour semer la zizanie. Arrêtes de faire une fixation sur l’Algérie ta bête noire comme celle des nostalgiques de l’Algérie française qui eux au moins ont quitté ce pays à contre coeur ce qui explique celà. Mais ils oublient que c’est l’OAS qui est la cause principale de leur départ précipité. On ne refait pas l’Histoire!!!

      • Un khoroto restera khoroto !
        Les juifs et Chrétiens ont des lieux de cultes au Maroc.
        En Tunisie les juifs font même des pélerinages.
        Donc occupe toi de ton gourbi, ou même respirer est devenu problématique.
        Yakhi mghendef yakhi.

  4. Que je sache les algériens ne sont pas des » arabes « mais en grande majorité des berbères ce qui n’a rien à voir , que je sache la langue arabe n’est pas leur langue mais celle d’un pays envahisseur l’Arabie saoudite, et votre gouvernement actuel comme les précédents travaillent à effacer cette immense partie qui fait preuve de votre identité qui doit être inaliénable mais ce qui est pour moi incompréhensible, c’est sa quête incessante de faire reconnaître au patrimoine de l’humanité, certaines spécificités berbères qui n’ont aucun rapport avec l’Islam même de loin.
    L’Islam comme toutes les religions sans distinction , est un poison qui ne sert que à la domination des êtres par d’autres,
    Comme disait l’écrivain et poète J. Prévert, reprenant la prière «  Pater nostrae « : «  Notre père qui êtes aux cieux, restez- y « , doit en clair, foutez-nous la paix sur terre !!
    Moi, je vous direz bien «  Prenez votre destin EN MAINS, mais vu que les opposants de Charles Taylor l’on utilisé au Liberia à une époque, ce fou furieux a juste fait couper les mains de ses opposants pourque ils ne prennent pas véritablement «  leur destin EN MAIN « 
    Bon courage et bien à vous

    • Les consultations des Origines du Protestanisme et les saut sur liens de reference menant a l’hitoire du Donatisme, ainsi nomme’ apres Magnus Donatus, se chiffrent centaines de milliers par an et en expansion continue. Personne ne consulte les reflections ou hallucinations de giscard le kleb ou napo bon-a-rien. Besoin ni de Charles Taylor ni sa tante. Ce que les Francais ont trouve’ sur place qu’ils appeleront des lieux de cultes Musulman, n’etait autres que les lieux de culte Donatistes, dont les ecrits et references(textes de l’ancien testament) ont ete’ confisque’s par le Vatican pour certains et vole’s par les pretres Gaulois. La France n’ont Gauloise et l’Algerie pseudo musulmane, sont des hallucinations et la notion d’Autorite’ un DELIR qui requiert INTERVENTION PROFESSIONNELLE d’URAGENCE. Il y en a meme qui s’accomode d’une descendance ou affilation « Phenicienne » – Les Pheniciens ont ete’ EXTERMINE’s en Afrique et Carthage BRULE’E.

  5. @ Olympie,
    Pire que ce que vous dîtes, ils ne sont ni arabes, ni Berbères, ce ne sont que des tubes digestifs ambulants,des zombies. à l’insu de leurs plein gré.
    Comme dit un adage de chez nous leur père est une pièce de monnaie et leur mère un petit bifton.
    Champion de la pleurniche et de la victimisation, et tout cela bien sûr et de la faute de la France, du Maroc et d’Israël, tout cela bien sûr en attendant Godot !.

  6. Donatus Magnus, également connu sous le nom de Donatus de Casae Nigrae, était le chef d’une secte chrétienne schismatique connue sous le nom de Donatistes en Afrique du Nord, en Algérie. Il serait mort en exil vers 355.

    Little is known of his early life because of the complete loss of his correspondence and written works. He first appears in Church records as Donatus of Casae Nigrae in October 313 when Pope Miltiades found him guilty of re-baptizing clergy who had lapsed and of forming a schism within the Church. Casae was a settlement located on the extreme southern edge of the plains of Numidia, south of Theveste, an area settled by people predominantly of Berber descent.

    On sait peu de choses sur ses débuts en raison de la perte totale de sa correspondance et de ses écrits. Il apparaît pour la première fois dans les registres de l’Église sous le nom de Donatus de Casae Nigrae en octobre 313, lorsque le pape Miltiade l’a reconnu coupable d’avoir rebaptisé un clergé défaillant et d’avoir formé un schisme au sein de l’Église. Casae était une colonie située à l’extrême sud des plaines de Numidie, au sud de Theveste, une zone habitée par des personnes majoritairement d’origine berbère.

    Le schisme

    Lors de la vague de persécutions contre les chrétiens par l’empereur romain Dioclétien, afin d’éviter la torture, l’exil ou la mort, certains dirigeants de l’Église ont remis leurs écritures, livres liturgiques et autres biens de l’Église aux autorités impériales. Ces personnes sont devenues connues sous le nom de traitres (« redditions »).

    Le schisme entre les deux ailes chrétiennes était centré sur le statut du clergé traditeur. Les donatistes affirmaient que les traditores ne pouvaient pas être réintégrés sans être rebaptisés et réordonnés pour prendre leurs fonctions. Ils affirmaient également que les sacrements accomplis par les traitres n’étaient pas valides.

    Durant la persécution de Dioclétien à Carthage, de nombreux prisonniers furent emprisonnés, dont certains étaient des martyrs volontaires. Ces personnes prétendaient faussement détenir des biens de l’Église qu’ils refusaient de céder aux autorités. L’évêque de Carthage, Mensurius, très opposé à ce qu’il considérait comme le fanatisme des martyrs volontaires, envoya son archidiacre, Cécilien, à la prison pour disperser par la force les foules militantes rassemblées en soutien aux martyrs volontaires. Cette action de Cécilien créa de nombreux ennemis à Carthage qui lui étaient farouchement opposés.

    À la mort de l’évêque Mensurius de Carthage en 311, Cécilien fut choisi pour lui succéder. Cécilien a été consacré évêque de Carthage et primat d’Afrique du Nord par Mgr Félix d’Aptungi. Certains pensaient que Félix était un traditeur. Secundus de Tigisis, primat de Numidie, tint un concile de 70 évêques à Cirta qui déclara invalide l’ordination de Cécilien, car elle avait été faite par un traditeur. Cécilien, qui occupait alors la basilique, n’assista pas au concile, mais fit savoir que si sa consécration comme évêque n’était pas valide, alors qu’elle soit refaite. À Carthage, il était bien connu que Cécilien était le choix du peuple, et on ne croyait pas que Félix d’Aptonga ait renoncé aux Livres sacrés.

    Le concile détermina alors que Majorin devait être consacré évêque. Bientôt, il y eut de nombreuses villes avec deux évêques, l’un en communion avec Cécilien, l’autre avec Majorin. Majorinus mourut peu de temps après et Donatus fut choisi pour le remplacer. Donat a été consacré en l’an 313 comme évêque de Carthage et primat d’Afrique du Nord, chef de la secte chrétienne connue sous le nom de secte donatiste.

    Les partisans de Donat firent appel à l’empereur, demandant que la question soit jugée par les évêques de Gaule, puisque sous le père de Constantin il n’y avait pas eu de persécution en Gaule et donc pas de traîtres. Au lieu de cela, il a renvoyé l’affaire au pape Miltiade, lui-même d’origine berbère.

    Concile du Latran

    Miltiade convoqua Cécilien au Latran avec dix évêques de ses accusateurs et dix de sa propre communion. Il convoqua ensuite un synode et nomma 15 évêques italiens supplémentaires[2], ainsi que trois des principaux évêques de Gaule, Reticius d’Autun, Maternus de Cologne et Marinus d’Arles.[1]

    Le concile du Latran s’est tenu pendant trois jours, du 2 au 4 octobre 313. Le processus était calqué sur la procédure civile romaine, Miltiade insistant sur des règles strictes de preuve et d’argumentation. Les accusations écrites contre Caecilian n’ont pas été prises en compte, car elles étaient anonymes et non prouvées. Cela a frustré les donatistes qui ont quitté le concile sans présenter leur cas, ce qui a conduit Miltiade à statuer en faveur de Cécilien par défaut. Le conseil s’est terminé après seulement trois séances. Le pape a retenu Cécilien comme évêque de Carthage et a condamné les enseignements de Donat sur le rebaptême des évêques et des prêtres.

    Les donatistes firent de nouveau appel à l’empereur, qui répondit en convoquant le concile d’Arles en 314 mais celui-ci se prononça également contre les donatistes.[5] Les décisions défavorables n’ont pas réussi à arrêter la propagation continue du donatisme à travers l’Afrique du Nord. Environ 400 évêques donatistes Petilianus de Constantin affirmèrent que Miltiade, son successeur Sylvestre Ier et d’autres avaient renoncé à des textes sacrés et offert de l’encens aux divinités romaines.

    Conséquences

    Au cours de son mandat d’environ 40 ans, Donat a supervisé l’expansion des églises donatistes, mais a lutté sans succès contre l’aile chrétienne romaine pour obtenir la reconnaissance de l’Église comme primat légitime d’Afrique du Nord. Cet effort a échoué parce que les donatistes ont été incapables de prouver à une série de conciles qui ont examiné le cas que Cécilien avait été un traditeur ou que sa consécration était invalide parce qu’il avait été consacré comme évêque par un traditeur.

    La question était compliquée car là-bas, il n’y avait pas que les évêques catholiques qui étaient soupçonnés d’être des traditores ; certains évêques donatistes en étaient également soupçonnés, en contradiction avec l’enseignement fondamental de leur secte. De plus, les évêques soupçonnés d’être des traditores refusèrent d’être récusés.

    Donat a réussi à étendre les églises donatistes malgré l’échec de la destitution de Cécilien, en grande partie à cause de l’impopularité de Cécilien et de l’administration romaine – en particulier parmi la population rurale. Les prêtres et les évêques donatistes étaient beaucoup plus proches de la population agricole rurale, composée d’agriculteurs romains et de descendants berbères et phéniciens des peuples autochtones qui vivaient là avant la conquête de l’Afrique du Nord par les Romains.

    La plupart des membres du clergé donatiste de la Numidie rurale parlaient les langues vernaculaires (anciennes langues libyennes et berbères orientales ou puniques) ainsi que le latin, alors que le clergé catholique ne parlait généralement que le latin.

    Donatisme après Donatus

    En 347, Donat fut exilé en Gaule jusqu’à sa mort c. 355. [citation nécessaire] À l’époque où le mandat de Donat prenait fin, l’Église donatiste était l’Église chrétienne dominante en Afrique du Nord – mais souffrait de dissensions internes ainsi que des actions de l’Église catholique visant à réincorporer la secte et ainsi unifier le Nord. Christianisme africain.

    Les Circumcellions étaient des bandes de rebelles nomades anti-romains, des bandits de langue punique issus des couches inférieures de la société, qui soutenaient le donatisme et étaient parfois dirigés par le clergé donatiste. Cependant, ils échappèrent à tout contrôle, attaquant les propriétaires fonciers et les colons romains et redistribuant les biens. Leur soutien aux donatistes a amené les donatistes à être identifiés avec eux, ce qui a conduit les responsables à prendre des mesures punitives contre l’Église donatiste.

    De plus, l’Église donatiste s’est scindée en deux groupes principaux, réduisant ainsi son efficacité en tant qu’Église.

    • Durant 3 siècles, les chrétiens d’Afrique du Nord, d’abord berbères en majorité écrasante puis également romains des classes défavorisées, ont subi la répression des autorités impériales jusqu’à l’officialisation du christianisme au au milieu du 4e siècle. Sans parler de ce qu’ont subi spécialement les donatistes de la part de la frange chrétienne qui s’est alliée aux autorités. Pourtant, likoul et le récit officiel algériens dans leur œuvre sacrée de falsification perroquent toujours et sans gêne que c’est l’empire qui a imposé le christianisme aux berbères et aux romains. Pourtant l’histoire montre que c’est l’inverse qui s’est produit.
      Le but de cette falsification est évidemment de taper et salir l’histoire chrétienne du pays et faire l’amalgame entre romains – romains du 2e siècles av JC, de l’époque de la conquête, non ceux devenus enfants du pays, de l’époque de la citoyenneté partagée – et le christianisme.

      • C’est un peu l’histoire qui se repete, sans cesse. Quand les Romains ont aterrit en Afrique du nord, ils n’etaient point dans une sorte d’ascension et a la recherche d’une expansion. Ils ont seulement profite’ d’une opportunite’ pour eviter l’annexion de leur pays, ce que faisait les Pheniciens. Tandis que jusque-la alors, leur (pheniciens) faisait le sherriff dans toute la mediterrane’e, ils n’avaient pas encore etablit d’administrations gouvernantes ni sur les cotes Africaines ni Europeennes. Ils avaient ou plutot dominaient des petites villes portuaires, dont la plus importante/grande Carthage – ou ils resistaient laTaxe locale et progressivement prirent le dessus sur les autorite’s locales. Fortifie’s par cette coquinnerie avec l’ennemi etranger(Pheniciens), Cartaginois locaux et locaux s’enguagerent dans une compagne d’imposition de leur Autorite’ au-dela de la ville de Carthage aussi bien sur la cote Africaine qu’Europenne – comme la ville de Marseille dite « Phoenicienne »(mon Q!) avec une histoire cousue de toutes pieces, dont soit disant on ignore l’origine du nom alors qu’il est clair qu’il s’agit bien de Numides Massyles(Est), ou Masaesyles(Ouest). Bref, les Romains n’ont rien entame’ dans la confrentation des Pheniciens en Numidie, c.a.d. entre Massyles et Phoeniciens a l’Est et Massaeyssyles a l’Ouest. Les Romains sont arrive’s a Carthage sur invitation des Masaesyles pour eviter d’etre les suivants. Les details sont a trouver dans guerres Puniques et la biographie de Massinissa. Ce qui connu/dit comme « conquete Romaine » ne se produira que plutard, c.a.d. pour resoudre le conflit de SUCCESSION de Massinissa – Entre Jugurtha Neveu de Massinissa Adulte et le Fils Aine’ de Massinissa meme pas encore adolecent. Ce revisionisme n’est pas le 1er. De ma vie, j’aurais vu la re-ecriture de l’histoire de la ville-meme de Rome. Il y a pres de 40 ans deja(temps du Minitel en Fr), j’avais trouve’ en-ligne sur le 1er site de la Librairie du Congre’ Americain, la photo de bouts de bois travaille’s recolte’s le long de la Mediteranne’e depuis Marseille au nord de Rome. Ils dateraient de plus de 12000 ans AJ – d’UN BOIS NON-EUROPEEN mais Nord-Africain. La dite Louve qui allaitait les freres Romulus et Ramus sont ne’s d’une bergere d’une tribu nomade nordique habille’e/couverte de la peau d’un loup et d’un berger venant d’une tribu nomade de l’Ouest. Le tout au bord de la riviere… La ville de Rome elle-meme aura ete’ bilingue des Siecles durant…
        Enfin, tout ce qui serait arrive’ d’Ouest est d’Origine Atlanteenne que se soit au nord ou au sud de la Mediterannee. La ligne de separation s’est trace’e naturellement du Sud-Nord dans le prolongement du Nile, Grece-Italie, Allemagne-AUtriche jusqu’au Pole-Nord. La renaissance de la Civilisation Atlante/Alantienne est en pleine reconstruction…

        Note: Il est clair par ailleur que c’est la ou il faut chercher l’origine du nom de Marseille, plutot qu’un language ancient etteint et bla bla bla du revisionisme et negationisme des temps modernes.

        • Complement de la Note du commentaire precedent: Marseille. Il est clair qu’il s’agit d’une d’une identification par les Phenicien d’une ville qui leur est etrangere, de leurs adversaires les Masseyles et non la leur, encore moins Grecque – et encore !!! Meme celle-la, il aura fallut la retailler de telle sorte qu’elle aterisse chez Brahim – que de plus en plus reclament les Ethiopiens, Soudanais et autres… Comme il va falloir deguerpir de cette planete bientot, autant s’investir dans Space-X. Les Saoudiens ont deja reserve’ dans Axiom de Boeing.
          Kelboune attend le vaisseau spartial a venir « Delirium FiniQium ». Son capitaine est chengrihiyoun !

          Les Algeriens, Marocains, Tunisiens, Lybiens, Mauritaniens et Maliens, Tchadiens, Nigeriens ont interet a se reveiller !!! Sans oublier les Catalans et Latins.

        • Concernant les origines de la ville de Marseille, tu confonds Phoniciens et Phocéens: ce sont des Grecs de Phocée qui fuyaient les invasions perses qui ont fondé la ville en 600 av J-C. Quand au nom actuel de Marseille et sa filiation avec Massyle ou Massaesyle, je te laisse la responsabilité de tes élucubrations historiques

      • Non, ce n’est pas que les chrétiens persécutés voulaient l’officialisation de leur religion (la notion d’officialisation ne devait peut être pas exister à l’époque).
        C’est que, sur un commentaire de quelques lignes, il est difficile de tout dire.
        L’officialisation, c’était Constantin qui l’a décidée. Il y avait un jeu de pouvoir à l’époque, diarchie ou tetrachie (je n’ai pas les détails). Le christianisme avait déjà pénétré certaines sphères de la société romaine. Constantin a eu l’idée d’attirer ces élites Christianisées de son côté et a décidé ainsi l’arrêt des persécutions. Cette décision a aboutit vers 395 AD (je crois) à la proclamation du christianisme comme seule religion de l’empire.

        • C’est que c’est à l’époque de Constantin Ier que la cessation des persécutions des chrétien a eu lieu et le christianisme reconnu parmi les religions de l’empire. Vers 390 AD, le christianisme est devenu LA religion de l’empire sans que cela ne règle les problèmes de l’église d’Afrique.
          Plus simplement, avant 313 AD, tous la persécution était une politique officielle de l’empire. Il n’y avait pas jusque là de chrétiens pro chrétiens contre l’empire. Avant l’édit de 313, aux yeux des autorités, les chrétiens qui remettaient les écritures ont renoncé aux christianisme. Les donatistes (qui n’ont pas remis les écritures d’où ad nerrez wala ad neknu ghur-negh) c’est pareil : ceux qui ont remis les écritures ne sont plus chrétiens et doivent être rebaptisés pour redevenir chrétien. Bien sûr, les autres chrétiens ne voyaient pas la chose du même regard et se sont même bien placés auprès des autorités.
          Après, je ne suis pas non plus un spécialiste de cette époque passionnante de notre histoire volée par likoul.

  7. Il est évidemment inadmissible et incompréhensible que la liberté de conscience ne soit pas respectée par l’Etat algérien. C’est une régression qui augure mal du développement du pays.

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