Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et celui des Etats-Unis, Donald Trump, se sont rencontrés à la Maison Blanche. Ce n’est pas assez de dire que la rencontre se soit mal passée, ce fut un clash stupéfiant sous le regard du monde entier.
Les deux présidents ne se sont entendus sur rien de ce qui avait été présenté comme les points forts à discuter, soit les conditions du cessez-le feu, la participation à la table des négociations de l’Europe et de l’Ukraine (ce qui est stupéfiant que la question soit posée) et sur le plan du partage des ressources des terres rares.
La discussion a été très vive, dans une ambiance glaciale. C’est assez rare car en général dans ces rencontres annoncées comme difficiles les paroles et les tensions (voire les insultes et menaces) ne sont pas visibles par le public et le communiqué commun fait état d’un langage diplomatique très codé. Pour cette rencontre nous dirions que convient la formule « des discussions très franches ont été menées ».
Donald Trump a donc indirectement avalisé toutes les demandes de Vladimir Poutine qui jubile en cette période. Rien de ce qu’il demande n’a manqué aux arguments du président américain. Donald Trump campe sur ses positions fermes, il ignore les européens, les insulte et refuse leur participation. Il exige que l’Ukraine rembourse les engagements financiers américains par une mainmise sur ses ressources minières.
Mais Volodymyr Zelensky, même s’il a gardé son honneur après cet échec annoncé, déclare vouloir encore garder des liens forts avec les Etats-Unis. En fin de compte il se place définitivement dans un rapport de vassal à suzerain. Voilà pourquoi je prétends que le président ukrainien est allé s’agenouiller à la porte de Canossa même s’il a gardé son panache.
Malgré l’intransigeance du président Trump, définitivement annoncée aux Européens, position si réitérée lors de sa campagne électorale, ces pays continuent eux aussi à frapper à la porte de Canossa. Une première visite d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche qui n’a servi à rien sinon de redonner le spectacle de l’immense table de Vladimir Poutine où il n’a rien obtenu, c’est un euphémisme de le dire.
Puis il y a la visite du premier ministre britannique qui a immédiatement suivi. La même porte verrouillée de Canossa s’est présentée à lui. L’Europe a compris, dans une grande stupéfaction, ce qu’elle savait déjà et que beaucoup de pays européens ont refusé de voir. Les Etats-Unis n’étaient plus les alliées fiables et deviennent même des opposants à la vielle Europe qui s’était tellement bercée de l’illusion du parapluie militaire américain.
Même le nouveau chancelier allemand, à la tête d’un pays qui avait toujours refusé la militarisation du fait de son passé particulier et de ses liens économiques vitaux avec la Russie, se promet de ne plus compter sur la protection américaine.
Reste les rares amis de Vladimir Poutine comme Viktor Orbán, président de la Hongrie et la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, pour les exemples les plus notoires qui sont en pointe dans le lien avec les thèses de Poutine. Pour le premier, c’est un bureau de représentation de Vladimir Poutine qu’il occupe, pour la seconde, ce sont ses anciennes attaches mussoliniennes qui la retiennent encore dans ses hésitations.
L’Europe continue à organiser des réunions qui n’aboutissent à rien et semble se diriger vers une lâcheté (ou du moins une léthargie) qu’elle avait déjà vécu avec les accords de Munich en 1938.
Rien n’y fait, elle essaye pourtant toujours d’obtenir une place à la table de négociation en se fracassant sur cette imprenable forteresse de Canossa. Elle est accompagnée dans cet acharnement par le président ukrainien.
Se renforcer militairement et s’opposer frontalement à Vladimir Poutine sans l’aide des Etats-Unis, c’est pourtant la dernière chance de l’Europe de ne pas risquer la guerre et la perte de protection de son territoire. L’histoire leur avait donnés une leçon avec Canossa et Munich, elle nous ressert les plats.
Donald Trump dit accepter tous les représentants qui souhaiteraient venir négocier à la Maison Blanche. Pourtant tout ce monde devrait connaître la célèbre citation « Il tend la main avec un gros bâton caché derrière le dos ».
Nous vivons un moment historique avec la fin du multiralisme et du droit international qui garantissaient, même avec de grosses lacunes, une stabilité des frontières reconnues.
Volodymyr Zelensky et Donald Trump viennent de se rencontrer, il y a eu échec, comme dans d’autres tentatives, le moment est venu pour les européens de prendre leur destin en main et d’opposer une force commune.
Volodymyr Zelensky et Donald Trump ne connaissent et ne respectent que le rapport de force, c’est leur seul langage.
Boumediene Sid Lakhdar
A Canossa ? A OK Corall, oui ! Le pôvre il s’est jeté dans la fosse aux fauves, c’est juste qu’ils ne l’aient pas lynché. Les bandits de grands chemins n’auraient pas été si féroces.
C’est kamim dingue, ils ont voulu le détrousser, goudam rebbi wa 3badou, sous prétexte qu’il leur a volé la charité qu’ils lui ont généreusement donnée et qu’ils n’était parti là-bas qu’avec de mauvaises intentions. Le loup de la fable a été plus gentil avec l’agneau, malgré l’ingratitude de sa famille envers les loups.
C’est le casse du siècle annoncé , Albert Spaggiari au moins a creusé un tunnel sous terre pour piquer l’argent.
Aux moments ou les bidules Europeens venaient a la Maison Blanche se sentir importants, des milliers de jeunes meurent dans les tranche’es. Des conflits il y en a partout et l’aide Americaine a les resoudre y est mieux apprecie’e. L’Europe est une perte de temps. Dire que le President Trump a dut annuller des parties de golf avec des gens plus interessants pour l’Amerique.
Attention au coups d’aiguille dans l’œil du cyclope. Qu’il est commode de se ranger derrière le plus costaud de la bande. Tes commentaires sont effectivement à gerber.