3 mai 2024
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Y a-t-il une voie pour la démocratie en Algérie ?

Conférence à Alger

Y a-t-il une voie pour la démocratie en Algérie ?

Le titre peut sembler provocateur mais la situation politique à moins d’une année de l’élection présidentielle rend cette interrogation pertinente.

Malheureusement, le sujet dominant – cinquième mandat ou pas -, n’est pas apte à lui seul de rendre compte d’une donnée structurante de la vie politique algérienne : le déséquilibre des chances entre les partis de l’establishment et tous ceux qui n’entrent pas dans cette catégorie.

Aujourd’hui, il paraît difficile de parler d’élections  même si nous respectons le choix de ceux qui préconisent le contraire, mais force est de constater que toutes les tentatives précédentes ont  échouées à cause de ce déséquilibre qui s’appuie sur la fraude électorale comme élément central. La démocratie n’est pas respectée, ni dans son aspect arithmétique, ni dans ses fondements philosophique, à savoir la liberté et l’égalité.

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Il apparaît que l’urgence est ailleurs que dans ce processus électoral, loin d’être démocratique. Il est dans l’engagement citoyen, dans les luttes diverses pour trouver la voie afin de  construire une opposition démocratique conséquente. Les forces démocratiques doivent aussi être renouvelées pour sortir de leur mutuelle neutralisation et leurs alliances à fronts renversés. Aussi, il est urgent de travailler sur le moyen terme car le champ de ruines d’aujourd’hui, conséquence de la politique du pouvoir et de notre démarche en interne et en externe, est la preuve la plus éclatante de l’ineptie de la joute électorale proposée.

Pourquoi travailler à moyen terme ?

C’est parce qu’il est impossible aujourd’hui, en plus des arguments avancés plus haut, de construire un bloc homogène politiquement et idéologiquement. La fragmentation agit en maîtresse. Il faut renouveler le personnel public pour que la majorité   électorale coïncide avec la majorité politique. Et, enfin, construire un instrument politique en adéquation avec notre objet afin d’affronter dans les meilleures conditions la nécessaire transition, phase indispensable pour construire un socle de légitimation incontestable et incontesté.

Pour vous parler de ce sujet, l’IRD (Initiative pour la refondation démocratique) anime à ce propos un premier débat avec trois  de ses animateurs :

Tarik Mira, Hamid Ouazar (conférenciers) et Baghdadi Si Mohamed  (modérateur ), le lundi 04 juin 2018, à 21h30, au 67, avenue Krim-Belkacem, ex-Télémly, Alger (Au siège du MDS).

 




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