2 mai 2024
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1949 : entre la crise de la conscience démocratique et la gestation du pacte islamique (II)

Les acteurs berbéristes de 1949

L’intérêt de cette tribune est de rappeler ce qu’a été la crise du PPA-MTLD de 1949, inégalement connue des générations montantes pour mieux comprendre ses retombées sur le Mouvement national d’avant-garde, les vindictes suscitées après coup et les graves malentendus la concernant. (Suite et fin)

Le document doctrinal «l’Algérie libre vivra»

Lors de ce regroupement, plusieurs points ont été traités. Nous citerons entre autres ceux qui ont retenu l’attention des participants ; le renforcement de l’Organisation spéciale en prévision du déclenchement de la lutte armée, l’échec du réformisme politique porté par les cadres de la petite bourgeoisie citadine et l’orientation idéologique arabo-islamique du parti.

En effet, à l’issue de cette rencontre, les conclavistes avaient chargé Sadek Hadjerès, Mabrouk Belhocine et Yahia Henine pour traduire les résultats des échanges dans un document à caractère doctrinal. Ce qui fut connu quelques mois plus tard sous le nom de la brochure l’Algérie libre vivra, signé avec le pseudonyme de Idir El Watani.

Sadek Hadjerès décrivant la composante militante à l’origine du texte doctrinal «…Ses grandes lignes, résumées dans le triptype «Nation, Révolution, Démocratie», avaient été le fruit d’échanges entre des militants du PPA qui avaient eu des itinéraires socioprofessionnels, des expériences militantes, des profils et des horizons idéologiques différenciés. (…) Chacun de nos points de vue était une mosaïque inachevée, faites d’éléments glanés par chacun de nous selon son itinéraire, son milieu, ses lectures et ses expériences…». 5

1949 : entre la crise de la conscience démocratique et la gestation du pacte islamique

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L’aile radicale, qui fut accusée arbitrairement de «berbériste», ne constituait pas un courant doctrinal unifié, pas plus qu’elle ne reconnaissait une seule autorité intellectuelle fondatrice. En effet, il ne s’agissait pas d’un groupe de militants homogène comme tentait de le faire croire l’état-major du PPA-MTLD et la tendance dominante de l’écriture de l’histoire du mouvement national. Ils s’enrichissaient d’influences multiples et différenciés dans les domaines de la réflexion morale, politique et économique.

Le cheminement politique qu’emprunteront les uns et les autres à l’issue de cette crise constitue la preuve tangible qu’il s’agissait bien d’une composante hétéroclite. Certains à l’image de Sadek Hadjerès et Abdelhamid Benzine ont rejoint le Parti communiste algérien (PCA), Abderrahmane Chibane a intégré les rangs des oulémas pendant que d’autres se sont mis en retrait politique.

A la fédération du parti en France où la violence avait atteint son paroxysme, des cadres politiques qui avaient été à l’origine de la motion défendant la thèse de l’Algérie algérienne avaient fait allégeance au parti communiste français (PCF). L’histoire de la crise de 1949 est l’objet de nombreux ouvrages qui ont toutes leur mérite, mais aussi leurs limites. Les historiens n’ont toujours pas analysé à bon escient cette séquence de l’histoire du mouvement national libérateur.

Les militants radicaux nationalistes, dits “berbéristes’’ ont ouvert la voie à la révolution de 1954

La principale innovation doctrinale résidait dans le contenu politique de la brochure. En identifiant le domaine politique, elle était l’une des premières à intégrer, dans une réflexion globale, l’inscription de la lutte algérienne dans une évolution universelle. Elle donnait ainsi une lecture profondément moderne de la société de son temps, en exposant une analyse et des orientations nationales liés au principe de l’exigence démocratique. Selon l’esprit de ce texte doctrinal, le militant a une autonomie de jugement : il n’était donc pas voué à demeurer dans l’ignorance et à accepter de façon inconditionnelle les interprétations des écritures délivrées par la hiérarchie politique.

Les militants ne devaient plus être entièrement prisonniers d’un ordre qui les dépasse ; ils devaient être en mesure de prendre en main leur destin. Pour cette époque, cette thèse était révolutionnaire. Pour étayer leurs arguments, ils recouraient volontiers à l’histoire qu’ils considéraient comme un mouvement évolutif, résultant d’une dynamique d’interdépendance entre les cultures et les identités. S’ils tiraient des leçons de notre histoire millénaire, ce n’était pas pour faire des militants des sujets passifs soumis à la domination coloniale et au despotisme de l’état-major du MTLD, mais dans la confiance qu’ils accordaient à l’action militante dans la transformation sociale et l’évolution politique nationale.

L’Algérie à l’épreuve de la falsification de l’histoire postindépendance

En somme, la philosophie de cette doctrine traduisait donc le refus de toute résignation face à l’ordre colonial et à la force du despotisme. Elle s’inscrivait dans le volontarisme politique et était résolument tournée vers l’avenir, en se projetant dans la dynamique de l’indépendance pour bâtir une Algérie démocratique, ouverte et plurielle. Les concepteurs de cette analyse ont formulé une vision politique qui tranchait avec la pensée dominante dans le PPA-MTLD : l’autoritarisme, le fonctionnement anti-démocratique et l’orientation idéologique arabo-islamique.

On doit reconnaître néanmoins que si la réflexion du document doctrinal, sur la conception politique était étonnamment moderne, tant dans sa construction que dans ses interrogations, il restera le plus souvent méconnue et fut combattu farouchement et violemment par le courant réformateur: dans le parti, la pensée politique, à partir de la fin des années 1940, privilégiera clairement le despotisme sur le fonctionnement démocratique.

L’ironie du sort, ces mêmes réformateurs, qui se sont regroupés plus tard autour de la tendance dite «centraliste», avec la perspective libérale sous l’égide des néocolonialistes tels que Jacques Chevalier et qui avaient usé de la violence physique contre les contestataires démocratiques en 1949 ; pour dénoncer le despotisme de Messali en 1953-1954, avaient repris presque mot pour mot des passages entiers du document de Idir El-Watani. Mais c’était trop tard, l’autoritarisme, avait triomphé à l’issue malheureuse de la précédente crise de la conscience démocratique.

Le Front des forces socialistes (FFS) et la question identitaire

La fédération du PPA-MTLD en France

Dans l’histoire du Mouvement national d’avant-garde et dans la conscience des militants, ce fut dans l’émigration qu’une identité collective avait pris son sens à l’échelle nationale pour s’opposer à la tutelle française. En effet, l’Etoile nord-africaine avait opéré une distinction majeure dans le domaine politique pour revendiquer ouvertement l’indépendance nationale, puis du PPA-MTLD, avant de se voir relayée par le FLN-ALN de la lutte armée.

La Fédération de France rêvait un caractère spécial, et fut depuis la fondation de l’ENA l’objet d’intérêts majeurs des haute instance du parti dans ses différentes mutations historiques : elle représentait d’abord le terrain propice pour propager les idées indépendantistes, puis par l’institutionnalisation de la contribution financière et l’adhésion massive des émigrés algériens, elle renflouait les caisses du parti, et enfin, elle constituait de par son implantation géographique une fenêtre à l’extérieur pour maintenir les contacts avec les hautes personnalités maghrébines à Paris et les syndicats français en prévision de la lutte armée. Deux événements importants marqueront la fédération du PPA/MTLD en 1948, la disparition prématurée de Hocine Asselah et l’arrivée de Rachid Ai Yahia à Paris. En effet, Hocine Asselah était mort en janvier 1948 d’épuisement et de suites d’une longue maladie pulmonaire.

La fédération du parti fut confiée à Abdellah Filali, un cadre très proche de Messali qui fut un responsable politique à l’opposé de l’ouverture d’esprit et du pragmatisme politique que fut son prédécesseur.  Mostefa Lacheraf , alors membre du PPA-MTLD en France le décrivait ainsi : «…Il s’agit de Abdellah Filali que les messalistes et leurs historiographes ont canonisé, voire divinisé à l’égal de Messali lui-même dont il était, curieusement, une sorte de copie conforme de par ses attitudes, ses actes d’illuminé, sa grandiloquence, parfois sa frénésie et de brusqueries imprévisibles… ».6 

En effet, depuis qu’il avait succédé à Hocine Asselah, Abdellah Filali s’était distingué par l’autoritarisme dans la gestion du parti et la méfiance envers les militants lettrés. Il avait créé un malaise et fut contesté par la majorité des militants et des membres du bureau fédéral. Déçu par les pratiques despotiques, de plus en plus de militants désertaient les rangs du parti.

Ali Yahia qui venait d’arrivée en France, profitant de cette désaffection massive, s’illustrait par des violentes attaques contre Filali et par des positions anti-palestinienne et de la propagande anti-arabe. Il menait ostentatoirement un travail fractionnel.

Hocine Ait Ahmed qui l’avait incorporé dans les rangs du parti écrivait à son propos « En 1948, Ouali Bennai envoie en France un ancien lycéen de Ben-Aknoun, Mohand Sid Ali Yahia (dit Rachid), pour qu’il reprenne ses études interrompues en 1946, lorsqu’il s’était mis à la disposition du parti  en Kabylie. Arrivée à Paris en pleine effervescence nationaliste, Ali Yahia ne tarde pas à devenir membre du Comité fédéral du PPA-MTLD. Cette ascension, il la doit aux échos provoqués dans l’émigration kabyle à Paris par l’essor prodigieux du patriotisme dans nos montagnes, et non à des qualités ou des prestations personnelles. Quand Ali Yahia est venu nous rejoindre en 1946, j’ai eu du mal à le faire intégrer dans nos structures, d’abord au niveau de son village et ensuite dans son douar d’origine, qui est aussi le mien. Et cela pour deux raisons : il est le neveu du caïd dont tout le monde sait qu’il est le bras droit de l’administrateur Dumont, et, en plus, son père est de statut français…».7  

La confrontation entre d’un coté, Ali Yahia et Filali de l’autre, avait été l’expression de deux postures  qui étaient incompatibles et qui s’inscrivaient dans le prolongement de la lutte entre le réformisme et radicalisme qui couvaient dans le parti depuis le congrès national de 1947. Dans tous les cas, ce fut dans la fédération de France du PPA-MTLD que le mouvement de décantation politique s’était opéré,  avait atteint le stade de maturation finale, et s’était exprimé dans la forme la moins élaborée : la violence physique.

Pour la première fois dans l’histoire du mouvement indépendantiste, une doctrine de violence s’était développée au sommet du parti et s’était substituée au débat démocratique. En Algérie, ce fut ainsi que des commandos ont été constitués pour faire taire les contestataires démocratiques, les cadres du parti et les rédacteurs du document doctrinal, l’Algérie libre vivra. Ils furent en effet, violentés, isolés et exclus du parti.

Dans le district de Kabylie, Bennai Ouali fut exclu, puis remplacer après son arrestation. Il avait fait l’objet d’une décision brutale du Bureau politique. Le comité de direction de ce département formé autour lui et Amar Ould Hammouda avait cédé place pour les jeunes militants moins aguerrie politiquement.

L’état-major du PPA-MTLD en introduisant l’unanimisme dans son discours politique et l’autoritarisme dans son fonctionnement interne, avait favorisé les moments de fermeture  politique et les replis communautaires qui se sont avérés désastreux et contre-productifs au déclenchement de la guerre de Libération nationale.

La crise du PPA-MTLD et l’action subversive du deuxième bureau

L’accès à certaines archives permet de confirmer aujourd’hui que le mouvement national d’avant-garde fut la principale cible du deuxième et cinquième bureaux. Le service de renseignement militaire français avait mené des opérations de désinformation et d’infiltration pour semer la confusion parmi les rangs des patriotes algériens. Ces opérations visaient à faire avorter la dynamique politique qui répandait l’idée de l’indépendance et qui se projetait dans la perspective de l’insurrection armée.

Des moyens humains et logistiques colossaux ont été mis à la disposition de la guerre psychologique et à l’action subversive, particulièrement pendant la guerre de libération. En effet, sous la responsabilité du colonel Gardes, le cinquième bureau a été doté de ressources inégalées : trente-deux officiers à Alger en 1956. Le cinquième bureau avait mené avec succès plusieurs actions d’infiltration au sein du FLN-ALN.

Les historiens ont fait écho et retenu les plus retentissantes : la Bleuite, l’affaire Si Salah et la manipulation en 1960 de plusieurs numéros du journal El Moudjahid, en y insérant des articles sur la frontière algéro-marocaine.
La crise du PPA-MTLD de 1949 fut-elle épargnée par l’action subversive du deuxième bureau ? Ces propres services, à l’affût depuis longtemps ignoraient-ils l’état du parti qui fut traversé par des  contradictions sur les approches politiques, révolutionnaires et idéologiques et qui se manifestaient publiquement dans les districts de Kabylie, d’Alger et singulièrement dans la fédération MTLD de Paris ?

Dans tous les cas, ces services avaient déjà mené leur opération d’infiltration et de dévoiement du journal Al Maghreb Al Arabi qui constituait une véritable conspiration contre les idées émancipatrices et progressistes lancée et soutenue à bout de bras depuis la fondation de l’Etoile nord-africaine. Le moment venu et au plus fort de la lutte armée, leur agent, Mohammed Saïd Zahiri fut abattu par le FLN-ALN.

Mostefa Lacheraf plus tard après son arrestation, le 22 octobre 1956 à bord de l’avion qui transportait les membres de délégation extérieure du FLN, fut soumis à un interrogatoire. Les inspecteurs de la DST lui racontaient dans les détails l’épisode relatif à la reconstitution par Maïza et Dr Lacheraf du Parti du peuple algérien (PPA) à Paris, fin 1944- début 1945, ses contacts en France au nom du parti encore clandestin en Algérie et ses réunions fréquentes dans l’organisation estudiantine interarabe.

En outre, au démantèlement de l’Organisation spéciale en 1950, le deuxième bureau avait réussi à retourner Djilali Belhadj, l’ex-responsable militaire de l’OS et qui deviendra au déclenchement de la guerre, l’allié indéfectible de l’armée française. En prison, à l’issue de la décapitation de l’Organisation spéciale, l’administration pénitentiaire avait alimenté les communautarismes et le régionalisme dans  les rangs des nationalistes en créant ainsi des clivages entre «Arabes» et «Kabyles».

Le général Massu se flattait d’avoir prêté un de ses adjoints chargé du renseignement, le capitaine Marion, à la rédaction du journal L’Echo d’Alger. Ce dernier, rappelons-le ici, à la suite de l’affaire Ali Ferhat qui fut l’objet d’une tentative d’assassinat, avait titré sur la constitution d’un nouveau parti. Il lui donnait un sigle, le «PPK», Parti du peuple kabyle, dissident du MTLD, une manière d’accentuer les dissensions dans les rangs des nationalistes. Le démenti du responsable des finances du district de Kabylie ne fut évidemment pas publié par L’Echo d’Alger. Seul le quotidien Alger républicain avait publié le communiqué intégralement. En réalité, ce journal, raciste, porte-parole des colons et qui fût rattaché à la propagande subversive, ne faisait que la reproduction de notes de deuxième bureau.

La série d’articles qui fut rédigée à partir des documents récupérés, dans la nuit du 22 juillet 1956, sur le «mulet de Tazmalt» et qui transportait d’un côté, les résolutions de la plate-forme de la Soummam et les correspondances avec les membres de la délégation extérieure, d’un autre, était interdite de publication par le deuxième bureau.
Cette censure servait les campagnes de diabolisation du FLN-ALN pour les besoins de solidarité au sein de l’OTAN, qui n’acceptait le transfert des troupes françaises stationnées en Allemagne que pour aller combattre le «communisme international» en Algérie. En réalité, révélait l’existence de véritables têtes pensantes dans la hiérarchie du FLN, et celle de son réseau diplomatique desservirait la nature abjecte du colonialisme et l’esprit prédateur de l’impérialisme.

Objectivement, il ne s’agit pas de réfuter la véracité des opérations d’infiltration dont fut l’objet le PPA-MTLD, et par ailleurs, sont de l’ordre de l’évidence. De notre point du vue, il s’agit en revanche d’évaluer les degrés de manipulation et analyser la portée d’une déflagration politique sur le cheminement ultérieur du mouvement national d’avant-garde.

L’accès aux archives militaires français peut procurer aux chercheurs sérieux sur un tel sujet des documents qui constituent une matière inédite pour disséquer à la lumière des expériences sur le terrain et à travers les leçons de l’histoire le rôle de l’action psychologique dans la tentative de dévoiement d’un mouvement politique de sa trajectoire révolutionnaire. Mais pour cela, il faut soustraire les archives du deuxième et cinquième bureau à la compétence des forces militaires.

Conclusion

Dans les grandes lignes, la crise du PPA-MTLD de 1949 fut une crise de l’idée révolutionnaire, de conscience démocratique et fut l’expression d’une fracture dans le processus de décantation historique qui était en germe dans le mouvement national d’avant-garde, entre, d’une part, les partisans du passage à l’action armée et les défenseurs du réformisme politique, d’autre part. Cette crise, qui couvait en profondeur et dont le fonctionnement antidémocratique, comme tendance lourde, a été occultée et obscurcie par les conflits d’orientation idéologiques et les luttes d’appareils. Les résistances et les réactions autoritaires, qui étaient venues s’opposer à l’essor des revendications démocratiques, s’étaient exprimées en termes de crise violente. La notion des échanges démocratiques dans le cadre pacifique est insupportable à tout ordre despotique et il ne reconnaît pas le droit au désaccord et le devoir de régler pacifiquement les divergences.

Le rapport de force s’était manifesté dans sa version la plus primitive, celle du rapport de force physique, se réglant par la violence. Cette dernière, en raison de l’insuffisance du mode politique de régulation des tensions et conflits internes pour arbitrer les différents et réfréner les penchants personnels à l’abus du pouvoir a inauguré une longue suite de crises internes, de marginalisation de cadres politiques, de méfiances envers les intellectuels, de promotion de politiques médiocres et de mises à l’index.

La crise de l’idée révolutionnaire de 1949 a constitué, qu’en le veuille ou non, un moment de régression politique dans le mouvement national libérateur et un frein pour la marche irrésistible vers l’insurrection nationale. Elle a débouché sur une parenthèse de démobilisation politique et de radicalisation communautaire. Son issue a marqué le triomphe des conceptions autoritaires et a imprégné les comportements ultérieurs du mouvement national en renforçant singulièrement des pratiques de fermeture despotique.

Quoi qu’il en soit, pour toutes ces raisons et pour d’autres imprédictibles déterminants dans le cours du processus de décantation politique à l’échelle du mouvement national indépendantiste, cette crise fut aussi un coup de frein sérieux à l’algérianité. Les conservateurs et réformateurs embourgeoisés, exhibitionnistes et chauvins avec leur goût au despotisme et l’aspiration à l’idéologie arabo-islamique, s’étaient empressés de substituer à une algérianité pourtant riche et diverse,  longtemps vécue ou attendue comme un objectif majeur de la patrie depuis la fondation de l’Etoile nord-africaine une sorte d’appendice d’Orient.

Mustapha Hadni

Références et sources bibliographiques :

1/Hocine Ait Ahmed, Mémoires d’un combattant, édition Bouchène, Alger 1990

2/Les articles en question ont été publiés dans le journal El Ahram entre 1950-1967 puis republiés par la revue Orient, N 41-42, 1semestre 1967, Paris.

3/Hocine Ait Ahmed, Mémoires d’un combattant, édition Bouchène, Alger 1990

4/Sadek Hadjerès, 1949 Crise berbériste ou crise  démocratique ? mars 2022- édition Frantz Fanon.

1 COMMENTAIRE

  1. « … et pour d’autres imprédictibles déterminants dans le cours du processus de décantation politique à l’échelle du mouvement national indépendantiste, … » – de votre conclusion.

    Arretez de servir la meme fausse-zlabia. Les Arabo-islamistes, c.a.d. baathistes, ne peuvent pas etre dits INDEPENDENTISTES. Ils preferent la subordination Arabo-islamiste etrnagere a l’assimilation euro-francaise. Une France avec qui on a des frontieres directes. L’Afrique s’eloigne de l’Europe chaque anne’e. Essayez de faire le chemin inverse et vous verrez ou est-ce que vous vous retrouverez… franca a fumer des gauloises ! Ces gens-la nous envoient en Asie !

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