Réunie à Bruxelles, la commission parlementaire mixte Algérie–Union européenne a dressé le bilan de deux décennies de coopération. Alger plaide pour un rééquilibrage des engagements, tandis que Bruxelles mise sur de nouvelles perspectives, notamment dans les énergies renouvelables.
Selon les indications fournies par la cellule de communication de l’APN, cette réunion, la deuxième du genre, qui rentre dans le cadre de la diplomatie parlementaire, s’est tenue jeudi à Bruxelles sous la coprésidence de Sid Ahmed Temamri pour la partie algérienne et de Ruggiero Razz pour la délégation européenne. La même source indique que les discussions, menées dans un climat qualifié de constructif, ont porté principalement sur l’évaluation de vingt années de mise en œuvre de l’Accord d’association.
Un rééquilibrage jugé nécessaire
Pour Alger, ce rendez-vous était l’occasion de rappeler les déséquilibres constatés dans l’application de l’accord, notamment sur le plan commercial. Le chef de la délégation algérienne a souligné que le processus de démantèlement tarifaire avait accentué les distorsions et que des mesures correctives étaient indispensables pour soutenir la production nationale et rétablir une forme d’équité dans les échanges.
Au-delà du commerce, l’Algérie met en avant la nécessité de bâtir une coopération industrielle de nouvelle génération, centrée sur le transfert de technologies, la montée en compétences et la diversification de son économie encore largement dépendante des hydrocarbures. Tout en affirmant cette ambition, Alger a tenu à réitérer son rôle de fournisseur fiable d’énergie, notamment de gaz, pour le marché européen.
Une Europe en quête de sécurité et de stabilité
Côté européen, Ruggiero Razz a insisté sur l’importance de renforcer le partenariat dans un contexte régional marqué par de multiples défis – sécurité, migrations, développement économique. Il a reconnu la place « centrale » de l’Algérie en Méditerranée et en Afrique du Nord, tout en appelant à développer de nouveaux domaines de coopération, en particulier autour des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.
Le rôle accru des parlements
Les deux délégations ont souligné le rôle de la diplomatie parlementaire comme outil de rapprochement et de dialogue direct. Elle est présentée comme un levier complémentaire à l’action gouvernementale, permettant de consolider la confiance mutuelle et de suivre de près l’évolution des dossiers sensibles.
Des intérêts divergents
Après deux décennies d’un partenariat souvent critiqué pour son déséquilibre, Alger cherche à redéfinir les termes de la relation, tandis que Bruxelles souhaite sécuriser ses approvisionnements énergétiques et élargir la coopération à de nouveaux secteurs stratégiques.
La question reste désormais de savoir si les déclarations de bonne volonté parlementaires se traduiront en mesures concrètes capables d’instaurer un partenariat réellement équilibré et durable.
La rédaction
Citation « Au-delà du commerce, l’Algérie met en avant la nécessité de bâtir une coopération industrielle de nouvelle génération, centrée sur le transfert de technologies, la montée en compétences…
A plat-ventre ecarte les fesses et on verra si mouh veut bien transferrer quoi que se soit. Ils auraient pu me demander et pas besoin de gaspiller de la devise, meme pas d’aller jusqu’a l’aeroport… juste a cote de wed al-harrach… le cheikh al-kaci diel shkoopi vous aura truve’ la SOURATE AL-TRANSFEROU Al-TECHNOLOGIATOU. Et repeter « ya hamdou hamdou acharifou »
J’espere qu’ils vont leur donner la fgormule « TebZigoux » – meme pas bons meme a faire les chien-de-guarde !