Du jamais vu dans l’histoire des États Unis ! L’armée rappelée en grands renforts pour sécuriser l’investiture du président de la plus grande démocratie sur Terre ! Pas moins de 25000 gardes nationaux sont en train de transformer les alentours du Capitole en véritable bunker. 

À trois jours de l’investiture, supposée être une grande fête de réconciliation nationale, la tension vient de monter d’un cran par la surenchère d’un Trump qui ne veut décidément pas faire les choses comme tout le monde, partir sur la pointe des pieds après sa cuisante défaite aux élections. Des élections qu’ils n’admet toujours pas avoir perdues. Bien au contraire, il persiste et signe qu’il en est le vainqueur et que sa victoire lui aurait été volée !

Sa dernière trouvaille ? Organiser une grande fête pour son départ. Si ce n’est pas de la provocation, on se demande ce que c’est. 

En haut lieu, les choses ne sont pas prises à la légère, à tel point que des sénateurs démocrates en appellent désormais à l’intervention du pentagone pour stopper Trump dans son ultime folie qui risquerait de se transformer en une guerre civile, ses partisans ne voulant pas en démordre. Une dernière vidéo sur l’insurrection du 6 janvier diffusée ce soir sur CNN montre combien ces partisans étaient bien décidés à en découdre avec une démocratie qui a porté au pouvoir le candidat du camp adverse : -nous sommes les révolutionnaires, -nous sommes plus d’un demi-million, -nous voulons prendre le contrôle, entend-on vociférer de ci de là. On parle désormais de terrorisme domestique pour qualifier les insurgés du 6 janvier.  

Aux toutes dernières nouvelles, les manifestations de protestations seront interdites à Washington le 20 avril. Quid « du pot de départ » que veut organiser D. Trump à proximité de la maison blanche ? 

Décidément, Donald Trump aura fait ch…son monde jusqu’au dernier jour !