Des médecins residents en grève ont été victimes de violence dans la nuit de lundi à mardi, au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Oran, selon des informations partagées sur les réseaux sociaux par des témoins oculaires, notamment certains parmi les médecins grévistes qui tiennent leur sit-in quotidien à l’intérieur de l’établissement hospitalier.
Une action décidée par le collectif national des médecins résidents. Celle-ci s’est tenue à travers l’ensemble des CHU et des structures hospitalières où sont employés ces médecins résidents.
Les détails de l’incident ne sont pas encore connus, mais des témoins oculaires affirment que les médecins ont été agressés par les agents de sécurité de l’hôpital en présence du directeur de l’établissement. Ce qui en dit long sur la gravité de ce fait.
Il semblerait, selon les témoignages des grévistes diffusés sur la page Facebook du collectif national des médecins résidents, la direction a fait intervenir les fonctionnaires chargés de la sécurité pour obliger les grévistes à se disperser et à évacuer le lieu où ils ont tenu leur rassemblement.
Cette intervention musclée des agents de sécurité a suscité une vague d’indignation parmi les médecins résidents de tous les CHU du pays.
La section d’Alger du collectif national des médecins résidents a appelé les médecins résidents à une grève générale et illimitée à partir de ce mardi, au niveau de toutes les structures hospitalières de l’Algérois où travaillant ces médecins, avec cessation de toute activité. Une action décidée en signe de solidarité avec leurs collègues du CHU d’Oran. Le mouvement des médecins résidents rappellent celui mené par leurs aînés en 2018 et qui s’est vu violemment réprimé par la police.
Rabah Aït Abache