Après Rachida Dati, c’est Gérard Larcher, président du Sénat, qui se rend mardi à Laâyoune, capitale du Sahara occidental. Cette visite confirme indubitablement «  la nouvelle position de la France », Emmanuel Macron ayant apporté son soutien à un plan d’autonomie de ce territoire proposé par Rabat. Un déplacement qui ne devrait pas apaiser la colère de l’Algérie.

Le président du Sénat, Gérard Larcher est, mardi 25 février, en visite officielle au Sahara occidental, territoire contesté de longue date le Polisario et sujet de discorde entre l’Algérie avec la France depuis que Paris y a reconnu, fin juillet, la souveraineté de Rabat sur lui.  » Le soutien de la France au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme seul et unique cadre de règlement est acquis. Il est le fait des institutions de la République française, dans leur diversité. Il n’est pas le fruit d’UNE politique gouvernementale », a déclaré le président du Sénat français.

Vaste zone désertique, l’ex-colonie espagnole contrôlée à environ 80 % par le Maroc est revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario, en conflit depuis 50 ans avec Rabat, et soutenus par l’Algérie. Le dossier du Sahara occidental est pendant depuis plusieurs décennies au niveau de l’ONU.

Le déplacement de Gérard Larcher arrive dans un contexte inflammable avec l’Algérie qui a rappelé son ambassadeur de Paris depuis août 2024. Pas seulement, les rapports entre Alger et Paris sont exacerbés par l’affaire des influenceurs pro-régime qui sont poursuivis par la justice française et la question du refus de l’Algérie d’accueillir les Algériens renvoyés de France ou soumis aux OQTF.

Gérard Larcher est arrivé dimanche à Rabat, à l’invitation de son homologue marocain, « afin de renforcer la coopération interparlementaire et la relation d’amitié » entre les deux pays, selon un communiqué du Sénat.

Accompagné de plusieurs élus de la chambre haute, le président du Sénat doit également rencontrer le Premier ministre marocain à Rabat, avant de se rendre mardi à Laâyoune, capitale du Sahara occidental, pour y « refléter la nouvelle position de la France selon laquelle le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

Une formule calquée sur celle d’Emmanuel Macron, qui avait acté fin octobre ce tournant diplomatique, selon lui « hostile à personne », mais qui a suscité l’ire du régime algérien.

Avant Gérard Larcher, la ministre française de la Culture (d’origine marocaine), Rachida Dati, s’était déjà rendue en février au Sahara occidental. Visite qu’Alger avait considéré « d’une gravité particulière » et « condamnable à plus d’un titre ».

En octobre dernier, une résolution du Conseil de sécurité, soutenue par 12 des 15 membres, a appelé à une solution « réaliste et mutuellement acceptable » au Sahara occidental.

L’autre affaire qui risque d’accentuer la tension dans la région est l’annonce par les autorités mauritaniennes de l’ouverture d’un poste frontière avec le Maroc en plein territoire sahraoui.

La rédaction avec agences

3 Commentaires

  1. Le Macron a dut chuchoter quelque chose dans l’oreille de Trump – « tu veux mineraux speciaux pour les batteries etc. et meme de l’Or… et c’est gratuit. Sans meme pas faire la guerre. C’est surveille’ par une bande de wled lahram leche-cul, sans meme que tu ais a le demander.

    Le Trump: C’est vrai? Ou?

    Chez les wleds lahram. Tu leur demande de marcher ils courent. Tu leur fout une baffe et ils la passent a leur meres…

    J’ai lu sur la suratte de la RepJamhouriaAAKhrabiaSZLabiaDimoKHRAtia et Izlamia que Tloemcen et environs appartenaient au Marrok !

    Qui veut un beeper ? c’est hallal et gratuit !

  2. l’Algérie est le 25 eme partenaire commercial de la France, son 20 eme fournisseur (majoritairement pétrole et gaz)
    et son 15 eme déficit en faveur de l’Algérie, et l’Algérie représente 0,755 % des exportations françaises /
    Le Maroc est le 19eme partenaire commercial de la France ! Il est le 17 eme client de la France, son 19 eme fournisseur et son 39 eme déficit, il représente 1, 130 % des exportations française
    Ce que l’on constate c’est que le Maroc a plus d’échanges commerciaux avec la France et celle ci est le 1er investisseur au Maroc !
    En définitive, le choix du Maroc par le gouvernement français est logique économiquement et plus beaucoup plus simple qu’en Algérie !

  3. Il faut savoir mettre fin à un conflit, il faut savoir reconnaître sa défaite. Ce n’est pas une honte. Le régime a géré ce dossier avec la même incompétence qu’il gére le pays depuis 63 ans. C’est fini. Une fois que Trump a reconnu la souveraineté marocaine, il n’y a plus rien à faire. Il faut se mettre autour de la table Maghreb et Sahel et travailler au bonheur, à la paix et à la prospérité de tous nos peuples. Le régime algérien doit cesser de vouloir imposer ses vues comme il impose sa loi sur le peuple algérien. Les algériens ne veulent pas la guerre et moins encore contre le Maroc. Si Tebboune et Changriha veulent un référendum d’autodétermination, qu’ils commencent à l’organiser en Algérie ! Les algériens ne veulent plus du tandem Tebboune- Changriha (bientôt trio quand ils seront rejoint par Anouar Haddem)

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