La Cour d’Alger chambre pénale a renvoyé le procès en appel concernant Fethi Ghares, coordonnateur national du parti MDS (suspendu par décision de justice) et de Messaouda Cheballah, membre du bureau national du parti MDS (suspendu par décision de justice) au 16 avril prochain.
« L’appel concerne un jugement rendu par le tribunal de Bab El Oued en date du 19/01/2025 ayant condamné Fethi Ghares à une peine de un an de prison ferme et 200 000 da d’amende », rapporte l’avocate Fetta Sadat dans son post Facebook.
Le coordinateur du MDS Fethi Ghares a été condamné « sur le plan civil à faire valoir à l’agent judiciaire du trésor (AJT) la somme de 100 000 da à titre de réparation et un dinar symbolique à faire valoir au président de la république à titre de réparation », poursuit la même source.
Messaouda Cheballah, la compagne de Fethi Ghares, n’est pas épargnée par la justice dans cette affaire. La justice a fait d’une pierre deux coups. « Le même jugement a condamné Cheballah Messaouda à une peine de 06 mois de prison avec sursis et 100000 da d’amende ferme », écrit Me Sadat.
Au civil, Cheballah Messaouda a été condamnée à faire valoir à l’agent judiciaire du trésor (AJT) la somme de 100000 da à titre de réparation.
Dans la foulée, le tribunal a auss ordonné la confiscation des objets saisis, à savoir deux téléphones portables. Histoire de tenter de les faire parler par les limiers du renseignement.
Fethi Ghares est poursuivi pour publication et propagation de fausses informations de nature à porter atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public, diffusion d’un discours de haine et offense au président de la république. Rien que ça. Cet homme politique est donc un danger pour le chef de l’Etat, si l’on en croit la justice !
Messaouda Cheballah est quant à elle poursuivie du chef de complicité dans l’accomplissement des faits précités. « A noter aussi que ces deux militants politiques sont toujours soumis au régime du contrôle judiciaire », rapporte Me Fetta Sadat sur sa page Facebook.
En février dernier, Fethi Ghares a été victime d’une arrestation arbitraire.
Synthèse Yacine K.
