La France s’apprête à transmettre aux autorités algériennes une liste de ressortissants qu’elle souhaite expulser vers leur pays d’origine. Selon l’Agence France-Presse (AFP), cette liste concernerait moins de 100 personnes considérées comme présentant un risque sur l’ordre public.
Une première liste de 80 noms, sur plusieurs centaines de ressortissants «dangereux» à expulser en priorité, transmise par la France, rapporte le Figaro.
Mais au-delà des chiffres, cette démarche revêt une dimension stratégique pour Paris, qui entend tester la volonté d’Alger de coopérer sur les expulsions de ses ressortissants en situation irrégulière.
Un premier test de fermeté pour Paris
Depuis plusieurs mois, le gouvernement français affiche sa volonté d’accélérer les expulsions, notamment en direction de l’Algérie, qui constitue l’un des principaux pays d’origine des étrangers en situation irrégulière en France. Cette nouvelle liste s’ajoute à celle de 700 personnes en détention administrative annoncée récemment par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Au total, Paris souhaiterait expulser près d’un millier de ressortissants algériens.
En transmettant cette première liste, la France entend jauger la réaction d’Alger et tester l’efficacité de son nouveau discours de fermeté. Pour Paris, l’acceptation rapide de ces expulsions par l’Algérie constituerait un signal positif, témoignant d’une volonté de coopération. À l’inverse, un refus ou une inertie prolongée placerait la relation franco-algérienne dans une impasse.
Un risque de blocage du côté algérien
«Cette liste sera un moment de vérité. Soit l’Algérie accepte ces accords […] soit, elle ne le fait pas, et nous mettrons en œuvre […] la stratégie de riposte graduée qui peut aller jusqu’à la remise en cause de l’ensemble de nos accords» a insisté Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur français. Il a affirmé que «c’est un principe de réciprocité, de respect mutuel qui doit nous guider».
Or, les premières réactions algériennes laissent présager une fin de non-recevoir. L’Algérie a récemment décidé de suspendre toute coopération consulaire liée à ses ressortissants détenus ou en situation irrégulière en France. Cette mesure, qui concerne trois consulats à Nice, Marseille et Montpellier, complique l’identification des personnes à expulser et retarde l’émission des laissez-passer consulaires indispensables à leur renvoi.
Le gouvernement algérien refuse catégoriquement d’accueillir des ressortissants expulsés sans un examen minutieux de leur situation. Les exigences algériennes ne sont pas dénuées d’arrière-pensées évidemment. Cette position constitue un obstacle majeur à la politique française, qui repose sur une coopération active des pays d’origine.
Un énième bras de fer diplomatique en perspective
Dans ce contexte, la France met Alger face à ses responsabilités. Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a récemment rappelé que le refus de l’Algérie d’accueillir ses citoyens en situation irrégulière constitue une violation des accords bilatéraux. Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue clair et ferme pour éviter une détérioration des relations entre les deux pays.
La pression monte également du côté du Premier ministre français, François Bayrou, qui a menacé fin février de révoquer l’accord franco-algérien de 1968 si Alger ne faisait pas preuve de davantage de coopération dans les six semaines. Cet accord a, en réalité, été vidé au fil du temps de l’essentiel de son contenu.
Face au risque d’un blocage persistant, le président Emmanuel Macron a tenté d’adopter une posture plus mesurée, se déclarant favorable à une « renégociation » de cet accord plutôt qu’à son annulation pure et simple.
Un enjeu diplomatique majeur
Ce bras de fer autour des expulsions constitue un test crucial pour la politique migratoire française. Un refus algérien affaiblirait la crédibilité du gouvernement dans sa volonté de fermeté et compliquerait ses relations avec d’autres pays d’Afrique du Nord. À l’inverse, une coopération algérienne ouvrirait la voie à une gestion plus fluide des retours, tout en apaisant les tensions diplomatiques.
Dans les jours à venir, la réponse d’Alger sera donc scrutée de près. Elle déterminera non seulement l’avenir des expulsions, mais aussi l’évolution des relations entre la France et l’Algérie sur un sujet hautement sensible.
Au-delà de ces affrontements diplomatiques, il est pour le moins curieux qu’un pays n’accepte pas l’accueil de ses citoyens expulsés par un autre pays ! En tout cas s’il y a des bénéficiaires de cette crise, ce sont bien tous les délinquants algériens vivant en France.
Samia Naït Iqbal
132 ans – 62 ans = 70 ans equitablement c le temps que les algeriens peuvent legitimement passer encore en france sans avoir a se faire emmerder par le maigrichon retailleau et le reste de la crasse reactionnaire qui est entrain de ressusciter l’ideologie nauseabonde qui a fait des dizaines de millions de victimes il n’y a pas si lontemps.
Un couple algérien de 83 ans ( le mari a une retraite de 403€ en Algérie) a demandé le rapprochement familial sauf que l’époux a attendu d’avoir un cancer du colon et le début d’une maladie dégénérative, expliquez-moi pour quelles raisons notre système de santé devrait prendre ce monsieur à charge ?
Trouvez-vous juste que de nombreux clandestins, à qui nos services ont refusé le statut de mineurs, suite à des test osseux, occupent des bâtiments qui ne leur appartiennent ni à eux ni aux associations qui les soutiennent ( et qui vivent de la misère des autres ), osent exiger : appartement, paiement des études, droits complets à notre système de santé, allocations de toutes sortes, transports gratuits…
Votre pays l’accepterait-il de vos clandestins subsahariens ?
Ne croyez surtout pas qu’il n’y a que l’extrême droite qui veut que cela cesse mais c’est la très grande majorité de notre société et cela ne concerne pas uniquement les algériens, c’est tous azimuts !!
Pourquoi ce retraité ne peut véritablement être soigné dans son pays, pourquoi ces jeunes n’exigent pas d’une manière aussi violente leurs droits dans leurs propres pays !
Croyez-vous que nous français de toutes origines et étrangers réguliers qui payons des impôts et des taxes multiples pouvons accepter cette situation ?
Évidemment en tant que contribuable je n’accepte pas ces situations ( les parasites).
Mais ce qui me révolte le plus c’est la porosité des règles en France. On dépense in pognon dingue pour payer des hauts fonctionnaires qui sont infoutus de paramétrer (programme mathématiques de seconde de mon époque) des règles pour qu »elles soient non contournables par les parasites fussent ils docteurs Es prestations sociales.
@ El Hassi
Ce n’est pas tant les hauts fonctionnaires qui sont souvent des incompétents mais surtout nos élus qui pour la plupart font du clientélisme, ont comme seule boussole leur carrière et leur réélection, si vous rajoutez la commission de Bruxelles dont les représentants ne sont même pas élus, vous comprendrez pourquoi nos lois contribuent à la cacophonie .
Nous sommes les citoyens les plus prélevés au monde ( 56% ) pour avoir des services qui se dégradent, dans les écoles de Seine saint Denis ( 2 éme département le plus pauvre de France après Mayotte), vous trouvez 126 ethnies étrangères donc autant de langues, quel avenir pour ces enfants ?
La concentration des étrangers avec ou sans papiers dans les banlieues populaires est telle, que c’est un autre monde, la violence y est quotidienne, les pompiers, les médecins en sont victimes régulièrement, à tel point que ces derniers refusent de s’y installer, aussi ces habitants vont engorger les services des urgences des hôpitaux pour le moindre bobo ( c’est gratuit ! ) au détriment des vrais urgences etc .
Le racisme ambiant vient de ces comportements abusifs, nous n’avons plus les moyens de résorber leur nombre, c’est comme le tonneau des danaïdes ! Ils exigent encore et encore « leurs droits «, c’est insupportable.
Le plus dramatique ? Ces jeunes sans papiers qui se filment ou font des selfies qu’ils transmettront à leurs amis et familles restés au pays, vêtus en faux « Nike « à la terrasse d’un café, arborant un sourire radieux, créant l’envie aux autres de tenter le même périple sauf qu’ils dorment très souvent à la rue, qu’ils vivent de larcins, de trafics de drogue voire pire puisque a 14 ans, des délinquants adultes de leur propre origine en font des tueurs à gage !
Il faut leur faire comprendre à ces jeunes que si ils sont sans diplômes, il est vraiment inutile de venir ( 7,8% de chômeurs au niveau national, 14,5% chez les étrangers).
Le racisme tel qu’il est entendu communément n’existe pas, c’est toujours un problème de classe, croyez-vous qu’un médecin algérien ou autre n’est pas moins respecté qu’un médecin « français « ?croyez-vous que nous pourrions avoir moins confiance envers un conseiller financier d’une banque parce qu’il a « un faciès » ou « un prénom et/ou non à consonance « ?
Bien à vous.