26 novembre 2024
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Ah, s’il suffisait d’amender la constitution !

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Ah, s’il suffisait d’amender la constitution !

S’il suffisait d’amender la constitution pour voir naître « l’Algérie nouvelle », tous les pays feraient de même et un monde nouveau, juste et prospère,  apparaîtrait alors comme par enchantement.

Les présidents algériens sont comme ça ! Ils arrivent par un concours de circonstances, ils amendent la constitution une fois (Liamine Zeroual), deux fois (Chadli Bendjedid), voire trois fois (Abdelaziz Bouteflika), avant de découvrir, la mort dans l’âme, que la solution réside plutôt dans leur démission, non dans la trituration de la constitution.

Issu du même système que ses prédécesseurs, le président Abdelmadjid Tebboune ne semble pas avoir retenu la leçon. Dès son intronisation, il a maladroitement fait de l’amendement de la constitution son cheval de bataille.

Et Abdelmadjid Tebboune, comme les autres, a fini par avoir « sa » constitution, avec toutefois un taux de participation qui n’incite guère à l’optimisme. D’aucuns, dans l’intérêt du pays, sont allés jusqu’à lui suggérer d’effacer tout et de recommencer.

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L’Algérie nouvelle ne se fera quand même pas avec moins du quart des Algériens en âge de voter ! Elle ne se fera pas non plus avec ceux qui ont passé leur temps et qui veulent maintenant passer celui des autres.

Décidément, Abdelmadjid Tebboune n’a pas de chance, comparé à son prédécesseur, Abdelaziz Bouteflika. A son arrivée au palais d’El Mouradia, il s’est vite retrouvé avec du pain sur la planche, pour ne pas dire plus. 

Au hirak qu’il connaissait déjà mais avec lequel il n’a pas osé cohabiter, sont venus s’ajouter respectivement la pandémie du Coronavirus, la chute des prix du pétrole et, pour ne rien arranger, son transfert en Allemagne pour cause de maladie.

Les transferts des présidents pour des soins à l’étranger, les Algériens en savent quelque chose. Espérons seulement que celui d’Abdelaziz Bouteflika aura servi de leçon.

Quant à l’Algérie nouvelle, elle n’existe pour le moment que dans les médias publics et leurs semblables qui en font leur leitmotiv, en attendant de nouvelles instructions venant d’en haut.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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