Mercredi 6 décembre 2017
Issad Rebrab: “L’Algérien peut innover si on lui en donne la possibilité”
Le patron de Cevital qui s’est proposé de signer des conventions-cadres et de coopération avec l’université Aboubakr-Belkaïd a évoqué les perspectives d’investissement en Afrique, un continent, a-t-il dit, qui détient de formidables potentialités dans de nombreux domaines.
Issad Rebrab, président fondateur du groupe Cevital, a animé, hier, lundi, à l’auditorium de la faculté de médecine de l’université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, une conférence sur le thème : “La co-innovation, la colocalisation et le développement du territoire”. Devant un parterre d’étudiants et d’enseignants très attentifs, le premier capitaine d’industrie en Algérie a fait part de sa longue expérience en matière d’innovation économique, citant les nombreux projets mis en place à travers le territoire national et à l’international, en Afrique, en Europe, en Amérique latine et en Asie, dans 17 métiers différents.
Il a parlé du nouveau concept de coproduction (ou colocalisation) “qui consiste à élargir l’investissement vers l’extérieur pour créer une synergie susceptible de procurer des avantages gagnant-gagnant dans deux pays différents”. Cela repose, a-t-il expliqué, “sur le développement conjoint d’une chaîne de valeur entre deux partenaires industriels de pays possédant des avantages comparatifs agissant en synergie, ce qui permet de soutenir l’expansion mutuelle des deux partenaires”. Citant le cas de la société Brandt, reprise en France par le groupe Cevital qui a maintenu en place 1 200 emplois et, par ricochet, en a créé 7 500 autres en Algérie, M. Rebrab a tenu à préciser que “cette opération à l’internationale s’est opérée sans qu’aucune devise ne sorte de l’Algérie”.
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