Mardi 25 août 2020
Une Algérie qui s’enfonce
En pleine pandémie, le pouvoir, le même que celui qui a précédé le 12 décembre, s’est occupé de la préparation de son référendum plutôt d’organiser une lutte efficace contre cette menace sanitaire qui a emporté beaucoup de vies.
Il faudrait, toutefois, rappeler qu’Abdelmadjid Tebboune était ministre et premier sous Abdelaziz Bouteflika
Voilà que ce pouvoir despotique décide de fixer « son » référendum pour le 1 er novembre de cette année.
Qui l’eut cru capable d’une telle provocation !
Habituellement, toute élection a lieu un jeudi sauf celle-ci que ce système mutant, dans la perspective de s’éterniser, voudrait associer une autre fraude électorale à la date du déclenchement de la guerre, comme cet autre 5 juillet auquel ce même système a associé « la fête de la jeunesse », une jeunesse qui n’a, depuis, jamais fêté le 5 juillet tout comme elle n’a jamais fêté le 1 er novembre, d’ailleurs.
Cette fois, après le boycott de la fraude du 12 décembre qui a intronisé Abdelmadjid Tebboune, toutes les wilayas devraient boycotter ce référendum, il y va de l’avenir immédiat du pays.
Il ne faudrait plus que le boycott soit circonscrit à deux ou trois régions.
La vigilance et la détermination sont de mise, la déception risquerait de donner de la force au régime.