22 novembre 2024
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Le football, ce n’est pas des mathématiques

Mahrez

La Coupe, symbole de la vulve féminine atteste de la victoire d’une équipe sur une autre. Une coupe que l’on veut garder au club. C’est l’ornement de la vie.

Dans un match  de foot le point fondamental c’est qu’une équipe gagne tandis que l’autre perd  c’est l’essence même de la compétition. Au sein de chaque équipe règne une loyauté très forte et un sens de cohésion qui renforce l’esprit de compétition mais celui çi doit être canalisé et transformé en une volonté de coopération. 

Imaginez un joueur face à l’alternative suivante : tentez de tirer pour marquer un but ou faire une passe à un coéquipier mieux placé pour le faire. Marquez soi-même permet de retirer une gloire individuelle mais faire une passe est préférable pour le collectif.

Les connaisseurs du foot savent que ce sont les équipes qui font le plus de passes qui gagnent le plus de matchs. Les joueurs qui coopèrent le mieux sont les meilleurs joueurs. Dans le sport comme dans la guerre, rien ne dure.

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 Quand un devient puissant, il finit par être trop sûr de lui, la gangrène  s’installe et fragilise sa cohésion interne. Les membres du groupe risquent de s’en rendre compte trop tard mais ils sont mûrs pour être conquis par une société plus efficace et mieux organisée.

« Le football est le reflet de notre société. Regardez bien l’expression d’un joueur sur le terrain, c’est sa photographie dans la vie » 

Dr A. Boumezrag

3 Commentaires

  1. Le football n’est rien d’autre qu’une bande de gros balourds qui courent aprés une petite balle de cuir pour taper dessus avec leurs pieds et leurs têtes. Et au lieu de s’en amuser au moins, ils se disputent et prennent ça au sérieux.

  2. N’étant ps du tout versé dans la symbolique des jeux de toutes sortes ni dans l’interprétation des objets d’art , je devrais m’interdire toute intrusion dans ce genre d’analyse très affiné pour mes pauvres neurones qui au demeurant sont incapables de toute forme d’imagination , bien que là les bornes des limites de l’imaginable aient été dépassées pour atteindre la paranoïa critique de S. Dali pour saisir la quintessence du sens caché.

    Moua même dans mes délires lubriques les plus fantasques et débridés, dans les zones interdites dans mon inconscient refoulé, je n’ai jamais atteint cette limite. J’ai beau regarder cette coupe d’Afrique et la retourner de tous ses cotés sans y trouver quoi que ce soit qui eût fait penser à quoi déjà ? La vulve féminine .

    Moua , avec mon peu d’imagination , si la pudeur ne me l’interdisait pas, et après acquisition de toutes les licences langagières , et si j’osais , sans être du tout phallocrate, je comparerais cette coupe plutôt à un phallus !

    Sinon cette coupe ressemble , à première vue, à une massue. Ce qui symboliserait mieux l’aspect primitif de ces jeux.

  3. Dda Hend, ce n’est pas par hasard que le football est apparu – dans sa forme actuelle – entre le milieu et la fin du 19ème siècle, précisément en Angleterre. Ce n’est pas par hasard que son développement coïincide avec celui de la consolidation du capitalisme. Le football est un concentré d’idéologie capitaliste. Le foot reflète l’idéologie capitaliste avec son illusion que tout le monde a les mêmes chances de gagner. Le terrain est plat et on change de direction à la mi-temps, donc aucune des deux équipes n’est favorisée par les conditions du terrain. « Que le meilleur gagne! » Cette idée semble si simple et si banale qu’elle n’a pas besoin d’être exprimée de nos jours, et pourtant c’était une nouveauté appartenant au système capitaliste. Comme dans tous les autres domaines de la vie, avant le foot et les autres sports modernes, c’était le favori des dieux ou des saints qui gagnait, celui qui était né supérieur aux autres par la volonté de Dieu ou des dieux. Les classes ne jouaient pas les unes contre les autres. En foot, comme en business capitaliste, tu fournis un effort, et quelle que soit ton origine, ta religion, ta race, ou ta condition sociale, si tu joues bien tu gagnes. Celui qui joue le mieux gagne, comme celui qui investit le mieux s’enrichit le plus. Le foot omet de préciser que si le meilleur gagne, ça veut dire que tous les autres perdent.
    Sur le terrain, tu trouves un microcosme symbolique de la société capitaliste. C’est le reigne de la compétition et de la loi: deux équipes s’affrontent selon les règles bien définies. L’arbitre symbolise le système de justice. L’arbitre est à la fois juge et policier. Il porte un sifflet comme celui du policier et il exhibe ses cartes rouges comme un agent de police ses contraventions. C’est trop long à développer en quelques lignes, mais à l’intérieur de chaque équipe les rôles sont distribués comme dans une firme capitaliste en concurrence avec une autre, et il s’agit de porter un coup à l’adversaire/concurrent.
    On donne l’illusion au misérable laissé-pour-compte travailleur que lui aussi a des chances de « gagner. » Et le pauvre couillon du tiers-monde se baigne de cette illusion que lui aussi, en tant que membre du pays ou ville que son équipe représente, a la même valeur et les mêmes chances de gagner. Et si on perd aujour’hui, il faut persévérer: Le système est un bon système; travaille plus, et travaille plus dur, tu verras, la prochaine fois toi aussi tu vas gagner! Et vive le système!

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